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Salut ! Je devais normalement posté 3 poèmes sur mon ancien article mais j'avoue que devoir copier celui ci m'ennuyais x) Mais bon ! C'est un poème auquel je tiens particulièrement. Je l'ai écris il y a 2 ans environ pour un projet de classe qui consistais à écrire sur des différences. Le projet devenait au final une exposition avec des photos qu'on avait aussi prise pour faire une campagne contre le harcèlement. Mon texte n'a pas trouvé de photo, malheureusement. Mais il avait plu et donc je l'avais lu lors du vernissage de notre exposition, c'est un souvenir que j'affectionne particulièrement ! Bonne lecture ! La couleur des yeux. Toi qui regarde dans la même direction que moi, Ton regard dégage une mer bleue et calme, Et le miens n'est que verdure qui émoi. Et qu'il fait beau dans ces miroirs, L'un argent, l'autre or, Qui se ferme et s'oublie lorsque l'on s'endort. Nos regards si différents reflétant une âme belle, Serais-ce pour cela que tes yeux m'émerveille? Mais tu les ferme devant moi, Par simple peur du différent. Parce que la verdure ne peut pas rencontrer la mer? Parce que le ciel bleu n'a jamais de reflets verts? Monte là-haut et regarde. Ne vois-tu pas ces montagnes de pins s'accordant au ciel joyeux? Dis-toi que la couleur ne devrais que nous rendre heureux. S'il te plait, laisse jaillir le turquoise, Et oublie la palette d'ardoise, Sur la quelle les couleurs sont séparés, Alors que sur la toile elles viennent s'emmêler.
Yo ! J'avoue que j'ai pas vraiment le courage d'écrire en ce moment alors voici quelques poèmes que j'ai écris ! bonne lecture ! Le premier poème a été écris pour un concours dont le thème était la Bretagne. Je devais faire 20 vers maximum.Il date d'octobre 2016 je crois ! Goutte Elle respire de beauté, Et glisse doucement, Cette goutte salée, Aux soupirs d'antan. Elle caresse les longères, A l'heure où les bougies, Chassent les sorcières, Dans des rêves infinis. Elle se plaque à la fenêtre, Et regarde doucement, Une jeune brume naître, Puis le réveil des enfants. Elle s'écrase sur le granit, Et observe la maman, Qui borde avec mérite, Et le sable et les enfants. Elle glisse jusqu'au champ, Là où le père brave les coulées, Et travaille activement, Pour un pays dépaysé. Le deuxième est un vieux poème que j'avais écris sur un coup de tête il y a 3 ans. Misérable. Dans la ville petite, Sur la place Mérite, Un enfant triomphant, Sur le bûcher ardent. Des regards choqués, Et des cris affolés. L'enfant puni, Dont on voulais prendre la vie, était arrivé penaud, Tout droit sorti du cachot. C'est alors qu'une femme, En brandissant notre tricolore, Cria de toute son âme, D'une voix roque et or :" Misérable ! Car c'est autrui, Le voila privé de vie ! Misérable ! Car il est blanc ou noir, Ce n'est qu'un bâtard? Misérable ! Regardez cet enfant ! Il n'a même pas 8 ans ! Misérable ! Car vous croyant fort, On l'attaque quand il dort. Lui Misérable? Rire Misérable ! Sourire Misérable ! Homme Misérable ! Pour une question de mains, Il n'a pas de demain, Si misérable. Pourquoi peur de l'enfant? Pourquoi peur d'un gênant? Misérable ! Comprenez ! Qu'à cette heure ci, Ce gamin averti, Devrai s'amuser ! Il n'est pas droitier, Il n'est pas fort, N'est pas blanc. Mais race humaine faite, Peine de mort résolu, Je demande ! Vous êtes Misérable. Je suis Misérable. Il est Misérable? Nous sommes Misérables ! Tous se retournèrent. Tous la regardèrent. Et l'enfant meurtri, Leva sa tête et sourit, Tous applaudirent, Tous rirent Mais la femme et l'enfant furent tué, Tout comme notre chance de fraternité. Ils ne demandaient qu'une chose ! Non pas l'overdose, Mais que toi, Injustice, Tu apprenne qu'il existe, Dans la vie quelque fois, Des misérables, Qui changent.
Bonsoir tout le monde ! Après les nombreuses remarques sur mon texte Arthur, j'ai décidé de le retravailler. Voici donc le résultat ! Joyeux noël :)
Bonne lecture !
Bonne lecture :).
Petite message IMPORTANT avant de commencer ce chapitre. Je le rappelle : LE LIVRE N'EST PAS FINI, EXCUSEZ DONC LA PRÉSENCE FORTE POSSIBLE DE FAUTES ET DE CHOSES TOTALEMENT BIZARRE. Merci :). S'il vous plait, sachez aussi que le livre se traite sous sa GLOBALITÉ, et que donc certains chapitres peuvent être compliqué à comprendre, et c'est normal car les questions qu'on se posent trouvent réponse plus tard dans le texte. Sur ce, bonne lecture !
Saluttt ! Bon, je n'ai pas vraiment d'écrits à poster et j'ai supprimé " Ma grand-mère est une martienne " pour y apporter des modifications. Comme c'est bientôt noël, j'ai décidé de sortir mes 4 premiers chapitres de mon futur livre dont j'avais déjà posté le prologue. Evidemment, le livre n'est pas encore publié, alors il y aura forcément des fautes, des choses pas forcément logique etc. N'hésitez pas à commenter ♥ bisous !
Salut ! quelques mots sur cette histoire avant de vous la lancer. J'ai écris cette histoire il y a pas mal de temps. C'est quelque chose que j'ai vécu, même si j'ai romancé l'histoire. Je l'ai aussi écrite il y a pas mal de temps, donc le style n'est pas forcément le même que celui que j'utilise d'habitude. Mais bon, c'est comme en dessin, je fais tout le temps des tests. Je parle d'un sujet très sérieux, j'espère que vous comprendrez. Elle était seule
Ludie. « Tic-tac, tic-tac ». Dorothée était assise sur la première marche de cet escalier noir et lugubre. Elle jouait avec l’une de ses longues mèches de cheveux noirs en l’enroulant autour de son doigt. Devant elle, un long corridor, au fond duquel il y avait une horloge. Une grande horloge. Elle appartenait aux anciens propriétaires. Disparue mystérieusement, 7 ans plus tôt. La maison était glauque. Elle faisait même peur. Sous l’escalier, il y avait un débarras qui n’avait pas été vidé. La mère de Dorothée l’ouvrit. La gamine regarda par dessus l’épaule de sa mère et vit, au fond du débarras, une petite poupée en porcelaine. Elle avait ce petit sourire accueillant. Elle la contempla. Il était 16h00. Un dimanche après-midi, durant les vacances de pâques, dans une ruelle sombre, à Dinard. Le père arriva. Il regarda la poupée à son tour et dit : « elle est bien laide ! — Non papa, elle est belle. Dit Dorothée en prenant la poupée dans ses bras. — Garde-la alors ! lui dit son père — Oui, elle est à moi. Dit la gamine en regardant la petite. » La miniature frissonnât. Puis elle regarda le père. La gamine qui la tenait dans ses mains fut étonnée. Sa poupée bougeait. La petite se frotta les yeux avec son bras de porcelaine. Elle regarda sa nouvelle maitresse. Dorothée sourit et emmena le jouet animé dans sa chambre. Elle posa délicatement la poupée sur le plancher craquelant puis partit ouvrir les rideaux en dentelles de la fenêtre. La miniature marchait sur le sol. Puis elle regarda dehors, soupira et, en se hissant sur le lit de la gamine, elle déclara : « il me faut un prénom, et des nouveaux habits. — Tu t’appelleras Ludie. Dit Dorothée — Si tu veux. Je t’appartiens après tout ! soupira Ludie. » Sa maitresse prit des ciseaux et des tissus. Elle commença à créer une jolie robe blanche en dentelle pour sa nouvelle amie. Mais elle se piqua le doigt et le sang perla. Ludie eut de grand yeux et elle se jeta sur ce doigt qui saignait. Dorothée hurla. La poupée lui faisait horriblement mal à sucer ce sang. Elle la jeta au sol et la tête de la miniature se fissura. Elle hurla avec un cri métallique. La gamine la regarda, horrifiée, et vint s’excuser. Elle lui caressa ses cheveux blonds. Puis la poupée commença a pleurer. Alors sa maitresse lui fit un bandage et la posa sur son lit. Ludie s’excusa. Dorothée ne dit rien. Elle regardait son jouet. Cette dernière rougit et baissa les yeux en marmonnant. Puis elle s’essuya les joues et partit dans la cuisine. Dorothée resta là. Seule. Elle finit part descendre les escaliers. Elle regarda l’horloge. Il était 20h00. L’heure de manger. Elle partit donc à la cuisine. La poupée était assise sur la table. Elle se balançait gaiement et chantait. Les parents de Dorothée mangeaient silencieusement. Seul le jouet semblait joyeux. La gamine s’assit à sa place et mangea sa soupe en disant a sa poupée : « cesse, mes parents veulent manger dans le calme ! » la mère regarda sa fille bizarrement et dit au père : « tu as vu, Dorothée parle à sa poupée, comme si elle était vivante ! » Personne ne dit rien, sauf la miniature qui chantait. A la fin du repas, Ludie s’endormit. Alors Dorothée ne dit rien et ne la prit pas avec elle. Elle débarrassa la table sans bruit et partie se coucher. Il était 21h00. La gamine monta les grandes marches sombres de l’escalier, traversa le long couloir sans fenêtre et ouvrit la lourde porte de sa chambre. Puis la referma. Elle laissa tomber sa robe sur le sol et marcha, nue, jusque l’armoire. Elle mit sa chemise de nuit. Puis elle s’approcha de son miroir et se regarda. La poupée la regardait avec un grand sourire. Elle se tenait debout, les mains derrière le dos, et se dandinait gaiement avant de repartir en courant de la chambre. Dorothée, fatiguée, partie dans son lit, serra son oreiller puis regarda sa montre. Il était 22h00. Elle s’allongea alors et ferma les yeux. Puis elle s’endormit en pleurant. Il était 23h00. Tout le monde dormait dans la vielle maison. Ludie, qui était retourné dans la cuisine, se réveilla et parti voir l’horloge. Elle la regarda et soupira. Puis elle chuchota : « jamais tu ne sonneras avant minuit ? » la mystérieuse horloge eut l’air de rire. Alors la poupée glissa ses doigts froid sur le bois du meuble et rigola joyeusement en repartant courir dans la maison. « Dong ! Dong ! Dong ! » L’horloge résonna dans toute la maison. Il était 00h00. Ludie se leva d’un bond. Elle écouta l’horloge qui sonna 13 coups. Puis au dernier, elle partit en courant dans la chambre de sa maitresse. Elle ouvrit la porte et regarda la gamine dormir. Elle lui toucha la joue. Dorothée ouvrit les yeux et hurla. Elle sortit de la chambre en courant. Ludie la suivait. La jeune fille arriva à l’horloge. Elle s’y enferma. Puis soupira. Mais une petite main froide lui prit la main et lui dit : « trop tard, tu es a moi. » …. 7 ans plus tard, un jeune couple acheta la maison. Ils avaient une petite fille qui avait vu la poupée dans le débarras. Elle la prit dans ses bras et la poupée frissonna. La petite fille le vis et caressa les cheveux noir de la poupée avant de lui demander : « quel est ton nom ? — Appelle moi Dorothée. Répondis la poupée »
Aveugle Imaginons que la vie n’est en faite qu’un rêve. Imaginons aussi que rien n’est réel. Imaginons que les mauvaises choses sont des cauchemars. Que voyons-nous ? C’est flou. Imaginons maintenant que le terme voir n’existe pas. Tout comme admirer, lire, regarder, fixer. Disons nous que rien de tout ça n’est possible. Bien. Maintenant, imaginons que ce texte a été écris sans avoir été vu, parce que le terme voir n’existe plus et que plus rien n’existe. Mais alors, pourquoi ce texte lui, existe-t-il ? Vous, lecteurs, vous vous intéressez et donnez donc un sens à mes paroles. Admettons maintenant que tout ce que j’ai dis au-dessus est totalement faux. Mais admettons aussi que c’est ce que ressent Ayden, une jeune fille née sans cette certitude que le monde est réel. Dès le jour où des milliards d’enfants ont vu pour la première fois notre monde si beau comme si horrible, joyeux comme triste, dangereux comme rassurant. Elle ne le verra sans doute jamais. C’était sans compter cette nuit-là. Réveil 1 : J’ouvrais les yeux. C’était étrange, le vide habituel était coloré, façonné. Je me levais. Ne dormais-je pas ? Je ne le savais plus. J’étais dans une pièce. Il y avait l’endroit où je dormais, du moins il me semble. Une sorte de couverture douce et un oreiller moelleux étaient posés sur un matelas. Je le savais parce que lorsque je touchais des choses, mes parents me disaient ce que c’était. Mais là, j’utilisais mes yeux. Non plus mes mains. C’était nouveau pour moi. J’approchais de ce qui me semblait être une porte. Je touchais ce qui permettait de l’ouvrir, du moins, à mon avis. C’était froid et nous pouvions le descendre en appuyant dessus. Une poignée. J’ouvrai la porte, puis sorti. De longs pans de murs laissaient l’espace de ce qui me semblait être un couloir. J’étais effrayée, c’était si nouveau pour moi. Je marchais tranquillement en m’émerveillant devants divers choses dont je ne connaissais pas le nom. Le couloir déboucha sur ce qui me sembla être un escalier, avec les marches contre lesquelles je butais. Je montais sans difficulté et débouchais dans un grand espace rempli de choses étranges. Certaines faisaient ma taille et bougeaient, d’autre ressemblaient à des meubles et restaient là, sans bouger. Alors que je marchais dans ce grand endroit, je me cognais contre ce qui devait être le dos d’une personne. Elle se retourna. Elle me demanda alors : « hey tu ne sais pas où tu mets les pieds ? – excuse-moi, lui dis-je en levant les yeux vers ce qui devait être son visage. Mais, c’est la première fois que je j’utilise mes yeux. – ha, tu es Ayden ? me demanda l’inconnu. – oui, c’est mon prénom, et toi, qui es-tu ? Lui demandais-je. – je suis le fils du capitaine de cette prison, Emi, répondis le prénommé Emi. – je comprends. Mais, qu’est ce qu’une prison ? Demandais-je au garçon. – un endroit où l’on met des gens qui ont fait quelque chose de mal. T’y connais vraiment rien, ça saute aux yeux que tu es une aveugle, répondit-il avec un haussement d’épaule. – ce n’est pas vraiment gentil ça… et je veux savoir plus de choses ! Lui dis-je en fronçant les sourcils. – tu n’y arriveras pas, il faudrait que quelqu’un t’offre sa connaissance contre la tienne et personne ne le voudrais haha ! » Il se retourna et commença à partir. Je lui saisis ce qui devait être son poignet et le tirai de toute mes forces vers moi. Je me pris le haut de son corps en pleine tête. Je tombais. Il me releva en me tendant sa main et en poussant un soupir. Il dit : « quoi ? – aide-moi, s’il te plait. – je ne le veux pas, on ne se connait même pas. – je t’en supplie. – bon ok ! Tu me le redevras. On va chercher la vielle Mica. – ho merci beaucoup ! Tout ce que tu veux ! » Il me prit la main et m’entraîna dans sa marche rapide. On traversa le bateau pour arriver à une petite porte d’un matériau étrange. Emi frappa, puis on entendit des pas venir vers nous. Quelqu’un ouvrit la porte. La personne me dévisagea, du moins c’est ce que me dis Emi. Elle nous invita à rentrer et à nous asseoir sur ce qui devait être des fauteuils. La personne dit alors : « que fait Ayden chez moi ? – elle veut votre savoir, Mica. Lui répondis Emi. – et pourquoi ? Ce n’est pas bien d’être ignorant ? lui demanda-t-elle. – vous, vous ne voulez pas prendre l’ignorance de la fille ? L’ignorance contre le savoir. C’est bien non ? Lui répondis Emi. – hum. » La vielle se frotta le menton en levant les yeux vers ce qui était devait être un plafond. Elle me mit son regard sur moi un moment. Puis elle se jeta sur moi. J’hurlais. Ses mains crochues étaient accrochées à ma tête. Je sentais pleins de choses rentrer à l’intérieur de moi. Elle se détacha de mes tempes. Je m’évanouissais. Réveil 2 : Je toussais en me réveillant. J’étais dans ma chambre. Une cabine dans un bateau-prison. Du hublot, je voyais la mer. Je me levais et m’observais dans le miroir. J’avais une impression nouvelle devant mon propre reflet. Je décidai de me changer et ouvris l’armoire. Je regardai de longues minutes mes tenues, essentiellement des robes. J’en pris une, un peu au hasard, et l’enfilais rapidement avant de monter jusqu’au hall. Emi était là. En sentant ma présence dans son dos, il se retourna et me demanda : « alors ? bien dormi ? – très bien, quoi qu’il manquait peut-être ta présence. » Il gloussa et rougit légèrement. Je pouffai de rire en le voyant si gêner. Je lui dis : « je rigolais, ne t’en fais pas. Bon, si tu n’y vois rien de gênant, j’aimerai aller sur le ponton, tu viens ? » Je le pris par le poignet sans lui laisser le temps de répondre. On monta tous les deux pour aller voir la mer. Là-haut, un groupe de cinq hommes avaient l’air de s’ennuyer. Lorsqu’ils me virent, ils sifflèrent et l’un d’entre eux vint vers moi. Arrivé à mon niveau, je le regardai de haut en bas avant de lui demander : « je peux t’aider ? – bien sur ma belle, et si on s’éloignait tous les deux ? Histoire d’être plus en intime ? – bravo mon grand, tu es assez con pour y croire ! » Il me lança un regard mauvais. Emi serra ma main dans la sienne jusqu’à m’en faire mal aux doigts. Il se tourna alors vers moi : « il fait parti des gardes de mon père, ne le cherche pas ! » l’homme s’approcha alors de moi et me posa une main sur mes fesses. Je le regardai en souriant. Il me fit un clin d’œil avant de voir le pied arriver jusqu’à son genoux. Il hurla de douleur. Je lui en remis un autre mais dans le nez. Il tomba à terre, K.O. Emi me lança un regard noir. Il me cria alors : « Bah bravo ! » les autres hommes vinrent sonner une alarme. Je partie en courant, suivie de mon ami. Mais arrivés en bas, nous étions déjà encerclés. Je ne pus pas faire grands choses, on m’attrapait déjà les poignets. Je me débattis tant que je pus mais un grand coup sur ma tête ramena tout au noir le plus total. On m’avait assommée. Réveil 3 : J’ouvrais les yeux. J’étais dans ma cabine. Mais lorsque j’essayai d’ouvrir la porte, rien ne se passa, on m’avait enfermée. J’attendis de longues heures, assise sur mon lit à regarder les étoiles par le hublot. Quelqu’un vint frapper à ma porte : « je peux rentrer Ayden ?» c’était Emi. Je lui dis que oui. Il ouvrit la porte et la referma derrière lui dès qu’il fut rentré. Je soupirai. Il vint alors vers moi et me prit dans ses bras. Je le regardai étonnée. J’essayai : « Em… - ne dis rien, profite un peu. » je fis ce qu’il me dit. Je me serrai plus fort contre lui en passant mes bras autour de son cou. Il finit alors par me lâcher, après dix bonnes minutes à me garder seulement pour lui. Il me regarda, posa ses lèvres sur mon front et me dis : « viens, on sort de là. » je hochai la tête et le suivis en dehors de ma cabine. On parcouru le long couloir jusqu’à une petite porte que l’on passa. Un flash lumineux m’éblouit alors. Je tombai alors sur Emi, qui lui était tombé sur le bitume. J’étais allongée sur lui. Il passa sa main dans mes cheveux et me dit alors : « on est enfin sortis de là ! Je vais pouvoir te ramener chez toi. Tu es contente ? » Je le regardai avec stupéfaction. Je n’avais pas envie de le quitter. Je me serrai contre lui en signe de protestation. Il soupira, me lâcha et m’aida à me relever. Je lui dis alors : « je ne veux pas que tu me laisses, ne me ramène pas. – Ayden… je ne peux pas te prendre avec moi. – mais je le veux ! – moi aussi mais je ne peux pas ! » Je le regardai. Il me prit la main sans rien dire et m’entraina sur la route déserte. J’essayai de résister quelques instants mais il me porta. On arriva devant une petite maison au bout de quelques heures de marche. Il s’arrêta devant la porte et me déposa sur le sol. Il me dit alors : « bon, c’est ici que l’on se sépare. – je ne veux pas. – Ayden ne fait pas l’enfant… » Je le serrais contre moi. Il soupira et caressa mes cheveux : « aller… » Je le regardai : «Emi, je crois que je t’aime. » Il prit un air surprit et rougis. Il se mordit alors la lèvre et me dis : « j’aime déjà quelqu’un. » je le lâchai. Il partit, en me laissant seule devant la maison. Je soupirai et ouvris la porte sans même frapper. J’arrivai dans le salon. Un homme égorgeait ma mère. J’hurlai. Mon père était déjà mort. L’homme avait de grandes oreilles et un museau de rat. Je partis en courant. Il me suivi en ricanant. Lorsque j’ouvris la porte d’entrée, un flash lumineux m’éblouit. Je tombai sur le sol d’une ruelle, dans une grande ville aux maisons très colorées. L’homme arrivait derrière moi. Je repris ma course en pleurant. Je montais les escaliers de secours d’un bâtiment rouge, suivie de l’homme. J’ouvris la porte et trébuchai dans une pièce empestant la cigarette. Deux personnes s’affairaient sur le lit. Je réprimai une envie de crier et me faufilai dans la chambre rapidement avant de passer par la porte pour rejoindre le couloir. Alors que je courais toujours poursuivie par l’homme, voyant que je l’avais un peu distancé, je me jetai dans les toilettes pour hommes et refermai la porte. J’entendis des bruits de pas passer tout près de moi, puis plus rien. Je me retournai alors de la porte et pris un petit couloir menant à des escaliers à la moquette rouge. Je me cognai alors contre le torse de quelqu’un. Je levai mes yeux mouillés pour regarder l’homme. C’était Emi. Il me prit dans ses bras en me remarquant. Je pleurais. Quelqu’un nous bouscula et nous cria de dégager le passage. Emi m’entraina alors à l’étage et ouvrit une porte en chêne noir. On rentra. Il me reprit dans ses bras. Je recommençai à pleurer. Il caressa mes cheveux pour me calmer. Il me dit alors : « qu’est-ce qui s’est passé ? Pourquoi tu es là ? – un homme a tué mes parents devant moi ! Il voulait me tuer ! Il me cherchait Emi ! – chut calme-toi Ayden. – il est ici Emi ! Ici ! – je te protègerai. – Emi… - ne dis rien. » Il me serra plus fort contre lui. Il posa ses lèvres sur mon front en respirant calmement. Je tremblais. Il me dit alors : « tu t’es cachée dans les toilettes des hommes pour lui échapper… tu es folle… » Il me sourit avec affection. Nos visages n’étaient qu’à quelques centimètres. Il effleura mes lèvres avec son doigt. Je fermai les yeux. Il se pencha au-dessus de moi. Je sentais son souffle chaud sur mon visage. Je repensai alors à ce qu’il m’avait dit : « j’aime déjà quelqu’un. » je me mordis la lèvre et le repoussai. Il soupira et me fit reculer jusqu’au mur. Là il me bloqua et me dit : « je suis désolé pour t'aleur, j’avais besoin d’une excuse. – donc tu n’aimes personne ? – si, toi. » Il m’embrassa. Je ne le repoussai pas. Je le laissai faire. Alors qu’il commençait à enlever mon haut, je sentis quelque chose de liquide glisser sur ma peau. Je regardai Emi. Il était mort. J’hurlais et commençai à pleurer. L’homme ressemblant à un rat arriva. Il pointa son arme vers moi et me dit : « tu es trop intelligente pour ce bas-monde. – je n’ai jamais voulu de ce savoir ! – si, tu l’as demandé à la vielle femme. – je veux retrouver mon ignorance ! Je vous en supplie ! » L’homme sourit. Mes yeux étaient lourds. Je m’endormis. Réveil 4 : J’ouvris les yeux en hurlant. Quelqu’un toucha mon visage et me dit de me calmer. C’était ma mère. Je lui dis alors : « maman j’ai fait un cauchemar ! – ne t’en fais pas. D’ailleurs, Emi, ton ami du centre vient te voir aujourd’hui. – maman, je crois que je suis amoureuse de lui. – alors on va te faire belle, d’accord ? – oui. » Elle m’aida à sortir de mon lit, me déshabilla et prit des habits qu’elle me mit. Elle me dit alors : « tu es magnifique. – merci maman. » Quelqu’un sonna. Ma mère partit ouvrir et la personne rentra dans ma chambre. Il posa sa main sur ma mienne et me dit : « salut Ayden, c’est Emi. – salut Emi. J’avais quelque chose à te dire. – oui ? – je t’aime. » Il m’embrassa. Je pris ça pour un oui, moi aussi. J’étais enfin heureuse. J’avais pu recommencer là où je m’étais arrêtée.