Blog de Princ: Arthur

Je me réveillais en hurlant. J'avais rêvé... de ma propre mort. Je bougeais dans mon lit en cogitant. Qui était cette fille? La lune éclairait faiblement ma chambre, me signifiant qu'il ne devait pas être plus de 5h00. Je baillais, je n'avais pas beaucoup dormis. Je fermai les yeux.

...

Il était 10h00 quand j'étais descendu dans la salle, l'esprit embrumé. Mon tournois de foot ne commençais qu'à 13h00, et j'avais ainsi la mâtiné de libre. Je m'étais assis devant mon bol de lait et je regardais par la fenêtre. Le ciel était magnifique aujourd'hui, mais pourtant j'avais un mauvais pressentiment. J'essayais de ne plus penser à ça et prenais mon petit déjeuné.

...

L’après-midi du 25 Avril 2021 était lourd, nous avions du mal à résister à la chaleur étrange. Je bu de l’eau et regardai le ciel. Ce ciel que j’avais regardé ce matin-là me faisait maintenant peur. Mais je ne savais pas pourquoi. Quelqu’un s’évanouit, je tournais la tête vers les cris, la peur commençant à m'envahir. D’autres personnes avaient commencé à crier. Je levait doucement la tête. Un énorme dragon volait au dessus de nous, cachant le soleil de son corps. Le battement de ses ailes créaient des bourrasques de vents qui ébouriffait mes cheveux. Je reculais, la tête vide. Je n'arrivais plus à penser. Les gens courraient tout autour de moi, se bousculant et criant aussi fort qu'ils le pouvaient. Ils étaient aussi terrorisé que moi et pourtant je n'arrivais plus à bouger. Mon cœur battait plus fort que jamais dans ma poitrine. Les sirènes de la police retentirent bientôt dans mes oreilles, et les gens étaient pratiquement tous partis se réfugier dans divers endroits. Un policier arriva bientôt à mon niveau, son arme sorti. Il me prit par le bras et me dit : “ qu'es que tu fais?! Par de là, tu vas te faire tuer !
Lachez le. Je suis venu le chercher, dis une voix grave au dessus de nous.
Cours gamin ! Me cria le policier avant de brandir son arme vers le dragon qui se posait.
Ce n'est pas un vulgaire pistolet qui m'arrêtera. Décidément, je déteste ces humains de niveau 1. soupira le dragon.”
je tremblais de tout mon être, incapable de détacher mon regard de la bête imposante qui se secouait comme un animal mouillé. : “ Ennuyant... et salissant. Tes balles ne me font rien, vulgaire humain. Je n'aime pas me salir les mains, mais la tu ne me laisse pas vraiment le choix. Et puisque je ne dois pas tuer Arthur, je ne peux même pas utiliser la magie..” Il s'avança, faisant trembler le sol sous ses pas, et leva son imposante patte, avant de l'abattre sur le malheureux policier. J'hurlais à m'en casser la voix. Les larmes commençaient à affluer et ma vision devenait flou. Le dragon soupira. J'hoquetais, la gorge serré. La peur m'avait paralysé, et j'étais désormais seul avec l'énorme bête qui me jetais un regard ennuyé. “ bon, de toute façon sous cette forme tu ne m'écouteras jamais...” le dragon se mit à scintiller, comme s'il se métamorphosait. Il prit rapidement forme humaine, et bientôt la lumière aveuglante qu'il émanait s'arrêta. L'énorme bête avait laissé place a un homme grand et svelte d'une cinquantaine d'années. Il s'avança vers moi et sorti un mouchoir de sa poche. Je le regardais, terrorisé. Sa main était taché de sang. Il le remarqua et pris un air pincé “ bon, Arthur, je n'ai pas tout mon temps, je ne voulais pas le tuer, mais je n'avais pas le choix. Tu me pardonnerais un jour, tu verras. Maintenant, veux-tu bien prendre ce mouchoir et sécher ses larmes comme l'héritié que tu es?
l'héritié? Je ne suis pas un héritié, vous délirez monsieur. Lui répondis-je d'une voix étranglé.
C'est ce que tu crois. -il leva un sourcil- par contre, es-tu sûr que c'est une bonne idée de dire à un homme pouvant se transformer en dragon qu'il délire? Je te trouve bien courageux pour quelqu'un de paralysé par la peur. Me répondis-t-il.
Que me voulez-vous... marmonnais-je.
Ho pas grand chose ! Juste que tu vienne avec moi. J'ai un royaume à diriger, et une descendance à avoir. Ma fille n'est plus la. Il me faut quelqu'un pour la remplacer. Mais ne t'en fais pas Arthur, tu seras traité comme un prince. Me dit-il en croisant les bras. Maintenant si tu veux bien me suivre... nous avons un peu de route et j'aimerais arriver à l'heure au repas.
Je n'ai aucune raison de vous suivre. Ma famille est ici. Et vous avez tuez froidement un homme. Lui dis-je.
Derrière ce visage terrorisé se cacherais donc un valeureux garçon? Fort intéressant. Bon, Arthur, j'en ai assez de tourner autour du pot. Je ne te le propose pas, tu dois me suivre. Et pour cet homme... c'était de la légitime défense on va dire. S'exaspéra-t-il.
Et c'est l'ordre de qui? Plutôt mourir que de suivre vos ordres, monsieur. Lui répondis-je en croisant les bras.
Ce n'est pas mon choix, mais celui de ton père, Arthur. Marmonna l'homme.”
mon cœur s'arrêta quelques instants sous la surprise. Mon... mon père?! Mes lèvres tremblèrent et je finis par lui crier : “ je n'ai pas de père ! Vous vous trompez ! L'homme dont vous parlez ne sait même pas qu'il a un fils !
Ton père est un... ami à moi. Tu n'es pas un humain de normal, Arthur, alors tu vas me suivre maintenant avant que mon impatience prenne le dessus et tu vas oublier ta petite vie d'ici parce que ta place est avec moi dans le niveau 2 ! tu es aussi têtu que lui ma parole ! Me dit l'homme d'une voix plus forte.
Jamais je ne vous croirait ! Lui criais-je.”
il s'approcha de moi et me gifla. Sa main tremblait, et son regard était dur. Ma joue me brûlait. Je le regardais, voyant les nuages s'assombrirent dans son dos. Il soupira et plongea sa main dans sa poche avant d'en ressortir un papier. Il le déplia et me le lu : “ Mon cher Karizis. J'ai une terrible nouvelle. Tu vas me blâmer, c'est sûr, mais je dois te le dire, parce que ça te regarde aussi. J'ai un fils. Il s'appelle Arthur, sa mère est une humaine du niveau 1. je ne peux pas m'occuper de lui, tu t'en doute bien. Alors s'il te plait, si un jour pour je ne sais quelle raison ta fille héritière quittait le château ou mourrais, je veux que tu l'adopte et le prenne sous ton aile. Je tiendrais sa mère au courant ce jour là. Prends soin de mon fils. Ton vielle ami Destiné.”
mes jambes m'avaient lâché. Je regardais l'homme en face de moi. Son visage était impassible et son regard braqué sur moi. Il me tendit une main et me dit : “Allons y maintenant. Tu t'y habitueras vite, ne t'en fait pas.” je hochais la tête, bouleversé par ce que je venais d'apprendre, et attrapa sa main. Il me fit un bref sourire et ouvrit un portail magique dans lequel nous disparûmes tout les deux.

…

Des tableaux d'elle orne la plupart des murs. Elle à des cheveux long et blond platine. Des yeux d'un vert clair épatant. Elle pose simplement sur certains, est mise en scène sur d'autres. Elle n'a pas plus de 3 ans sur certains, est aussi âgée que moi sur d'autres. Elle parait exceptionnel. Mais elle n'est pas ici. Sa chambre est fermé à clé, ses serviteurs ne travaillent pas. Ils sont rentré en ville. Le palais est immense. Je ne perdais durant un premier temps. Mais comme me l'avait dit Karizis, je m'y étais rapidement habitué et désormais cette vie princière ne me faisait plus rien. J'étais arrivé aux portes du grand salon où m'attendait le maître des lieux pour discuter. Les portiers m'ouvrirent en me voyant marcher vers eux, et l'odeur du tabac rempli bientôt mes narines. Je m'avançais vers le canapé et m'y assis. Karizis me jeta un coup d’œil et me dit avec un sourire : “ Arthur, comment vas-tu?
- ça va, et vous? Le demandais-je en me servant une tasse de thé.
- Aussi bien que je peux aller, elle me manque terriblement. C'est tout ce qu'il me restait de ma femme, Arthur. Soupira-t-il avant de porter sa pipe à ses lèvres.
- Elle devait être formidable... Lui dis-je.
- Elle l'était ! Mais maintenant elle est partie, sans aucune raison. Ça m'énerve tellement ! Je la cherche souvent dans le niveau 1, mais je ne le trouve jamais ! Et le pouvoir des humain qui on ce qu'ils appellent un don interfère dans mes recherches. Je suis désespéré. Me dit-il en posant une main sur ses yeux.
- Je peux partir à sa recherche, moi. Lui dis-je en regardant mon thé.
- Tu n'y arriveras pas, Arthur. Me répondis-t-il en portant sa pipe à ses lèvres.
Nous verrons bien. Lui dis-je en posant ma tasse. Je la retrouverais, c'est bien le devoir d'un disciple de rendre son maître heureux, non?”
je quittais le salon et sortait de la propriété. Peut être ne reverrais-je jamais ce palais.