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Je me réveille. Gueule de bois. Mal de crâne, chambre en bordel. Mes habits sont éparpillés dans toute la pièce et mon oreiller est contre la porte… Je regarde mon téléphone, soupire. Je regarde mes pieds. « Qu’est-ce que j’ai bien pu faire hier soir ? ». Tiens, je viens de m’en rappeler ! Je suis allée dans un bar, j’ai bu comme un trou et j’suis rentrée chez moi, sans avoir un accident, où j’ai tout cassé (La commode brisée en deux située devant illustre bien d’ailleurs...). Je cherche des habits et m’habille. Une question me taraude : « Que faire ? » J’ai bien envie de casser la gueule d’Allan, mais je ne sais pas… Une sorte de pressentiment peut être ? Qui m’empêche d’aller et de le buter. J’enfile un jean, des baskets, un tee-shirt, une veste, des choses banale quoi. Sauf le beam katanas situé à ma ceinture (nda : Beam katanas = Katana laser = sabre laser). Mon téléphone se remet à sonner, je raccroche aussitôt. Je regarde la fenêtre, il fait chaud, ça pue, géniale. Et même si on était dans un jeu vidéo, on saurait quoi faire, mais on est dans la réalité, si dure dimension en cet univers. Je ne me suis jamais attachée à quelque chose, ni à quelqu’un, sauf Lui. Je remarque soudain une jeune femme, en bas, qui observe la maison. Je hausse un sourcil et descends. Je me mets devant la porte et la dévisage. Elle a un visage d’ange : Ovale, de grands yeux bleus et de beaux cheveux blonds lui arrivant à la taille. Elle porte un mini short, un tee-shirt noir, moulant. Elle est maigre, grande et tient à la main un petit sac. Elle ne me remarque pas : elle téléphone. -Oui… Elle s’est réveillée… Elle n’a pas bougée, enfin je crois… D’accord... Elle raccroche. Je croise les bras. -Qui, elle ? Elle sursaute et se tourne lentement vers moi. -Merde ! Crie-t-elle avant de se barrer. Diverse émotion ont déferlé en moi, mais en tout, c’était la surprise et surtout… Humm… Comment décrire cette émotion. On va dire le « WTF ». Je l’ai rattrapée en grande enjambée, me suis mise devant elle et je lui ai fait mon plus grand sourire : -Qui, elle ? Elle tremble comme une feuille. -Mais…Personne voyons. Ment-elle. -J’aime pas trop les menteuses. J’ai l’impression d’être la méchante. -Alors, tu vas me dire ce que tu fais à me regarder, qui t’envoie et comment tu t’appelles, okay ? -Non. J’éclate de rire et reviens à la charge : -T’es pas en position de force, gamine, alors soit tu me dis ces infos, soit tu meurs. C’est clair ? Elle tremble de plus belle. -D’accord… Je m’appelle Anne… Heu… Allan m’a chargée de te surveiller. Encore lui. Bordel. -Va dire à Allan que je ne veux pas voir sa gueule et encore moins celle de ses sbires, clair ? -… Oui madame. Elle part en courant. Je mets ma paume sur le visage et soupire. Mon téléphone sonne. Surprise : numéro inconnu. Je réponds. Une voix inconnue, grave me dit : -Azraël. Je t’attends aux pics rocheux. Il raccroche. C’est quoi ce bordel ? Je hausse les épaules, je n’ai rien d’autre à faire de toute façon… J’enfourche ma moto. Et si c’était un piège ? Je me rappelle de mon embuscade… Je soupire. Je réfléchis. Si j’y vais pas, je vais peut-être rater une occasion en or, si j’y vais-je prend le risque que ce soit une embuscade… Après deux longues minutes de réflexion, je décide d’y aller. Ma moto part en trombe vers les pics rocheux. Mes cheveux volent au vent et me fouettent le visage, j’ai la classe. Je passe directement les barrières, sans m’arrêter, les Pokémon ont fait une de ses têtes. J’éclate de rire. Il fait jour, mais mauvais. Des nuages chargés de pluie peuplent le ciel, les oiseaux volent bas, les Pokémons ne s’attardent pas. C’est calme, mais pas malheureux comme en Bas. C’est propre. Je roule lentement, pour pas me faire repérer, je me dirige vers les pics rocheux, une falaise fait en roche de couleur marron, avec peu de terre et beaucoup de goudron, mais chaque année, ils tombent des tonnes de roches. Ca ne gêne pas les Pokémon, mais les humains, si, allez savoir pourquoi. Je suis en haut maintenant. Ma moto est garée contre un pant du mur. J’attends. -Azraël ! Crie soudain une voix. Je sens une main sur mon épaule. Je me retourne, sursaute. Mon cœur bat follement. Lui. Il a des cheveux longs brun attachés en une queue de cheval, il est grand, il y a des yeux marrons. Il porte un pantalon marron, un tee-shirt noir, une veste noire et une écharpe assez longue blanche. Luka. -Ca va ma Holly ? Je le dévisage. -T’es pas mort ? J’ai dit la première chose qui me vint à l’esprit. -Non, je crois pas. Je reste figée. -Ecoute, Holly, j’ai pas le temps, vraiment pas. Plaques tout et viens avec moi. -Mais… Il pose ses deux mains sur mes épaules et m’embrasse. Je le repousse vivement. -Holly… -Pourquoi je te suivrais hein !? -Tu… Tu ne te souviens pas du Secret. Je reste silencieuse : il a raison. Il soupire. -Comment as-tu put oublier cette chose fondamentale ! Je baisse les yeux. Il regarde autour de lui. -Je vais tout te raconter, en détail. -Okay. Je croise les bras. -Tout a commencé lorsque les humains ont découvert une entité ancestrale nommé « Saïka », cette esprit, une femme, permettait de tout avoir : richesse, pouvoir, santé, tout. C’est alors qu’une aire prospère s’est abattue sur l’humanité, mais qui ne dura pas. Cent ans plus tard, les humains commencèrent à se battre pour Saïka, avec les bombes atomiques, endommageant jusqu’à la nature elle-même. C’est alors que des êtres, mi-humain mi-Pokémon, apparurent et décidèrent d’aider les Pokémon à se battre contre les humains, qui les traitaient comme des esclaves dans leurs armée. Comme les Pokémons étaient supérieurs aux humains, d’intelligence tout comme de force, les humains sont devenus se que nous connaissons aujourd’hui. Un jour, le Pape eu une vision. Un Hybride, plus fort que les autres, Dieu, un décédant de Saïka, qui provoquerait la chute finale des Humains, qui les ferait disparaître entièrement. Il faut que tu saches que les Pokémon recherchent à tout prix Saïka, mais elle a disparu en même temps que les humains. -Mais alors, les Hybrides ont disparu ? Que sont-ils devenus ? Pourquoi faire combattre des humains alors ? Dis-je d’un coup. -Laisse-moi finir ! Soudain, ils entendent un énorme bruit, surprenant, violent. Il regarde le ciel, il est devenu noir. Des formes bougent, telles des démons, dans le ciel. Darkrai et ses sbires. Ils foncent vers nous. Je me retourne et vois Luka fuir. Vas-y ! Abandonnes-moi ! Ils foncent vers moi, m’effleure. Au loin, je vois une forme humaine mais je crois voir une paire d’oreille de renard. Elle me regarde puis disparait. Soudain, je me plis en deux, je sens ma peau se déchirée dans mon dos, le sang coule, je hurle. Mes yeux deviennent vitreux, des ailes ensanglantées sortent dans mon dos. J'ai mal. Si mal... Je m’élève, hurle, un cercle se dessine sous moi, formant les douze signes du zodiaque, puis tout explose. Je tombe, tel un ange déchu vaincu. Luka couru et me rattrapa dans ses bras. Je perds connaissance. Il glissa ses mains sur ses blessures et une drôle de lumière blanchâtre glissa sur le corps d’Holly, arrêtant le sang qui coule pour lui évité une anémie. Puis, il disparut.
Le lendemain, dix-huit heures. Remise de mes émotions (franchement, j’ai vraiment été gamine pour ce coup là…), je décide d’enquêter. Je suis prête, je sors, je ferme la maison (mais franchement, je me demande qui pourrait y aller) et monte sur ma moto. Je me dirige d’abord vers l’armurerie, se trouvant au sud, vers le marché (noir). Arrivée, je pose un pied à terre. J’ai d’ailleurs l’impression que la terre est gorgée de sang. Mais je me fais des illusions. Je rentre. L’homme fait des gros yeux. La belle Azraël (oui, je suis narcissique, un problème ?) vient voir un magasin paumé qui mériterait d’être détruit !? Il me regarde, une lueur malicieuse dans les yeux : -Que puis-je faire pour vous, Azraël. -Vous connaissez Allan ? -Allan quoi ? Me répond-il, comme si il y avait trois cent Allan dans l’Underground. -Un grand blond, aux yeux bleus et un bandana bleu. -Ah ! Lui. Qu’est-ce qu’il y a ? -J’ai besoin d’infos sur lui. Qu’est-ce qu’il achète ici ? -J’ai quoi en échange ? -Rien, mais si vous me donnez pas ces infos, vous aurez une balle logée dans le crâne. Il déglutit. -Bah… Il achète des balles pour un gun, j’crois que c’est un Walkyrie, truc dans le genre. Ah, ouais, quand même, un Walkyrie, c’est quand même gros. (Ce sont les Walkyrie, dans le jeu ça n’a pas le même nom mais comme j’ai oublié le nom…) -Et quoi d’autre ? Et pourquoi ? -Rien d’autre, mais je ne sais pas pourquoi. Je soupire. -Allez voir à une de ces bars où il traine, d’après des potes, il est pote avec le barman. -M’ci pour l’info. Je sors de la boutique et me dirige vers la « Groniche Salée ». Je m’arrête devant et rentre, touts les regards se tournent vers moi. Je reste confiante, car ce sont comme des animaux : Ils sentent ta peur. Mais de toute façon, je n’ai pas peur. Je frappe le poing sur le comptoir et crie : -Hey mec ! Le barman se tourne vers moi, hausse un sourcil, surprit puis me demande : -Oui ? -J’ai besoin d’infos. -Sur ? -Un gars au nom d’Allan. Je remarque qu’un frisson lui secoue l’échine. Je fais mine de pas le lui faire remarquer. -Qu’est-ce que vous voulez savoir sur le maître des Arans ? -Pardon ? Il éclate de rire, un rire rauque, fumeur, désagréable. -Vous connaissez la ville comme votre poche, presque toute les personnes qui y vivent, m’mazelle Azraël, mais vous ne connaissez pas les « Arans » ? - C’est quoi !? Il continu de rire. -Les Arans se sont les rebelles, ceux qui veulent combattre les Pokémons, évidemment. Je serre le poing. -Ce sont eux qui ont provoqué tout ça hein ? -A votre avis. Je me lève précipitamment. -Vous savez où il habite ? -Non. Je sors en courant, les nerfs en ébullition. Je vais le tuer. Lorsque je monte sur ma moto, une jeune fille me crie : -Attendez ! Je m’arrête. -Quoi !? -Je… Je suis une ex d’Allan (elle prononce sont prénom à l’anglaise, charmant) et je sais où il habite. -Où !? -Vers le centre ville, dans le grand immeuble, au sixième étage… -Okay ! Je pars en trombe. La jeune fille sourit. Elle appelle quelqu’un. -Elle arrive. -Parfait, répond la voix. J’arrive devant l’immeuble, pose ma moto et entre, lorsque, soudain, des gens se jettent sur moi. Ils sont quatre. Je me débats, mais rapidement, ils me prennent les bras. M’enfin, je réussis à me dégager. J’en flanque un à terre et comprime sa cage thoracique. Un autre vient par derrière, armé d’une batte de baseball. J’esquive le coup, lui arrache la batte des mains et l’assomme. Après avoir mis les deux restants KO, j’en soulève un, celui qui n’est pas évanoui, un p’tit jeune d’environs 19ans et qui a l’air assez con. -Qui êtes- vous !? Lui hurle-je. Il tremble comme une feuille. -Bah… Un mec nous a téléphoné et nous a dit que si on lui livrait « Azraël », il nous paierait une fortune. Il ne semble pas me connaître, j’éclate de rire. J’entends soudainement la porte d’entrée grincer. Je me retourne et je vois Allan. -Que s’est-il passé ici ? Dit-il à lui-même. Il me voit et reprit : -Holly !? -TOI ! Je lâche le débile profond et cours vers lui. Je le soulève par le cou, le plaque au mur et lui balance un coup de poing, qu’il arrête avec sa main. -Hey, Holly, qu’est-ce qu’il se passe ? -Je vais te buter. A cause de toi… Il serre les dents. -Je vais tout expliquer. -Ah, ouais !? BAH FAIS-LE ! Pourquoi tu l’as pas fait avant !? -Je… Je suis navré. -Ferme là, « maître des Arans ». Je le lâche. -Explique tout, tout de suite, avant que je change d’avis et que je t’explose la gueule. -Et si on allait discuter de ça devant quelques choses ? Je serre les poings et me force à respirer calmement. -D’accord. Il me sourit, je lui lance un regard noir et furieux. Il me prend le bras et m’emmène dans l’ascenseur. Nous arrivons au sixième étage. La salle est luxueuse, des canapés hors de prix sont posés devant un écran plasma (le copieur, le même que le mien…), un bureau sur lequel est posé un ordinateur, et devant la télévision, il y a une magnifique table basse. Il me fait asseoir devant la table basse et me demande ce que je veux boire. Je soupire et ne lui réponds pas. Il soupire à son tour et s’assied à côté de moi. -Ecoute, je peux tout expliquer. -Bah explique ! -Ecoute, les Pokémons nous traitent comme des merdes, alors moi tu vois, je supporte plus et j’ai créé les Arans. -Tu es un ex-Angel. -Exactement. Je me nomme Rujiel, pour te servir. Il éclate de rire puis redevient sérieux en voyant mes yeux. -Je ne voulais pas me battre pour ces choses tu vois ? -Qui a envie de ce battre !? -Toi ? -Non. - Alors, rejoins-nous ! -Crève ! Je me lève, lui balance un coup de poing dans le visage et part d’un pas tranquille. En descendant, je passe devant mes ex-futur-kidnappeur, toujours K.O. Je ris puis me dirige vers ma moto. Mon téléphone sonne, Allan. Je ne réponds pas et rentre chez moi.
Les jours passèrent. Nous étions maintenant le lundi, soit une semaine après. Je regarde par la fenêtre, ça a commencé. Qu’est-ce qui a commencé ? La vengeance. Les gangs augmentent, ça m’inquiète, les violences sont inévitables, certes, à cause de qui s’est passé… Mais là je vois qu’ils se battent entre eux, et une rumeur d’une guerre civile a déjà fait le tour de la ville plusieurs fois. Je n’ai pas peur, je n’ai jamais eu peur. Je suis sans nouvelle d’Allan depuis deux jours. Je ne m’inquiète pas. J’ai d’ailleurs commencé mon enquête sur lui, c’est assez inquiétant : « Parents morts (logique…), frère drogué travaillant pour le Radin, traine souvent dans les bars, riche… » Mais l’information qui m’a le plus surpris c’est qu’il a été… Dans une Ecole. Pas la même que moi, certes, mais une Ecole. Pourtant, je suis persuadée que ce n’est pas un Angel. Qui est-il en fin de compte !? Soudain, j’entends une rumeur grondante. Je regarde par ma fenêtre. -Meeeeeeerde ! M’écris-je. Ils commencent à se battre. Mais avec une telle ampleur que, j’en ai bien peur, ça va très vite virer en bain de sang. Très vite, ça dégénère.
Killing one : I’m Holly, Holly Summer
Alors que j’étais tranquillement allongée sur mon lit, j’entends soudainement des cris de terreur. Ni une, ni deux, je me lève et regarde par la fenêtre. Des pokémon habillés en Anti-émeute était en train de littéralement massacré les humains. Déjà, beaucoup de corps (ou ce qu’il en reste) était à terre, corps désarticulés, mutilés, brûlés, noyés… Je n’ai pas peur : Il ne toucherait jamais à une Angel, mais je suis très en colère. J’appelle Allan. -File, le plus loin possible, me dit-il. -Tu sais ce qui se passe ? J’entends un grésillement. -Allan ? -C’est rien, évite de te faire prendre. J’entends des coups à la porte, je raccroche. Je n’ouvre pas, je m’allonge sur mon canapé et attends. Ils défoncent la porte, ils sont quatre : un Simiabrazz, un Tortank, une Lockpin et un Etouraptor. -Si vous me faites le moindre mal, vous allez le regrettez. -Un être inférieur ne pourra pas faire de mal à une créature de Dieu, dit le Simiabrazz, tel une prière. J’éclate de rire. -Vous êtes bien Holly Summers, l’Angel Azraël ? Demanda la Lockpin. -Aux dernières nouvelles, ouais. -Nous devons vous emmenez car vous étiez de la même Ecole que Luka Redgrave, l’Angel Raphaël. -Rêver pour que je vienne. -Vous n’avez pas le choix. Mon téléphone sonne. -Ouais Allan ? -J’viens te chercher. -Ah, ah, très drôle, j’suis pas une pauv’ gamine. Ah ! Et y’en a quatre chez moi. -Tues-les. - Rêve, je ne veux pas d’embrouille, même si je les déteste. J’aime pas mon rôle mais il permet de me la couler douce, tu comprends ? Il soupire. -Tu vas faire quoi alors ? -Surprise. Je raccroche. -Bon, c’pas que je vous aime pas, et, de toute façon, je vous aime pas mais… Je sors un taser et tire, ils tombent KO. Que faire d’eux maintenant ? J’appelle Allan. -Allan ? Tu veux bien m’aider pour les corps ? -Tu les as tués ! Ah ! -Mais non, un coup de taser dans la gueule. -… J’arrive. Je les attache avec des cordes en fer. Je sais que le Tortank va rester évanouie longtemps… Mais les autres. .. J’entends un clackson (NDA : Pas sûre de l’écriture), je cours dehors et vois Allan. En quelques minutes nous mettons les Pokemon dans l’énorme camion. -Tu vas les emmener où ? -A la décharge. J’éclate de rire. -Sérieux !? -Ouais. Nous regardons autour de nous, grâce à la chance, nous étions seuls dans la petite ruelle, je monte sur ma moto et sors dehors. Le paysage n’était que Chaos et désolation. Corps à terre, mort, désarticulé, ensanglanté, enfant, femme, homme, personne n’y avait échappé. Cela sens la vengeance.
Je m’allonge sur mon canapé et mets les informations. « -Une grave chose c’est produite aujourd’hui. » Dit le présentateur, un Alakazam. J’hausse un sourcil. « -Pas moins de cinq Pokémon ont été retrouvé mort chez eux ce matin. » -Etrange, dis-je, surprise. Des images passent, montrant des cadavres de Pokémon, chacun d’un type, d’une forme différente. Leurs corps étaient tranchés, ils avaient une expression de terreur plaquée au visage. « -De plus, ses cinq Pokémon était des membres très important de l’Eglise. » Je soupire. Et c’est repartit pour un tour. « -Amis Pokémon, méfiez-vous des humains, ce sont eux les coupables » -Pauv’ tache. J’éteins la télé. Je fulmine. Je regarde mes SMS, étrange, j’en ai reçus aucun ! Bizarre. Je suis un peu inquiète pour Allan. J’allume une cigarette et l’appelle. Sa voix, endormie, me répond : -T’es une lève tôt ou quoi ? Me dit-il. -Un peu. Même s’il est onze heures. T’as vu les infos ? -Pas encore, pourquoi ? -Y’a eu des meurtres Là-haut, ils nous accusent les enculés ! Silence au bout du fils, que ce passe-t-il ? -Allan ? -Rien, j’te laisse, bisou. Il raccroche, je lève les yeux au ciel et soupire
Deux jours plus tard. Le téléphone se mit à sonner. Je me précipite pour le récupérer. -Oui, halo ? La voix est déformée électroniquement. -Azraël. Je prends une feuille de papier et un stylo. -Cette après midi, seize heures, pic rocheux. J’hoche la tête, c’est noté. -Azraël. Répète la voix. -Humm… ? -Fait attention. Il raccroche. Je suis surprise, c’est la première fois qu’un Informateur me dit ça… On ne sait même si c’est des humains ou des pokémon. Je regarde ma montre, il est quatorze heures, il ne me reste que deux heures a tué. Je regarde dans mon placard et, n’ayant pas envie de chercher, je me dis de prendre un flingue et je resterais habillée normalement. Je m’allonge sur le canapé et regarde mes SMS. Seules les personnes « riches » peuvent avoir un téléphone, et les Angels. Pour les personnes normales, il y a une sorte d’abonnement piraté et les Angels ont tous payé par l’Eglise. Trois SMS non lut, tous d’Allan. Ce qui me choque chez lui c’est sa propreté, pourtant, il doit bien vivre dans l’Underground non !? Et surtout, la différence entre son frère et lui…. Il semble riche : Son téléphone, ses habits, alors que Roland ne paye pas. Je me lève et fouille dans le frigo. Je prends un sandwich non périmé et croque dedans à pleine dent. Mon portable émet une nouvelle vibration, signe que j’ai reçut un SMS. J’aime beaucoup Allan, je le trouve très intelligent, mais qu’est-ce que je le trouve lourd ! Je lui réponds, sans lire ses SMS, que je serais absente à partir de seize heures et que je ne sais pas quand je serais dispo. J’allume ma nouvelle télé, qui est vraiment parfaite, et regarde une chaîne sans importance.
Je me réveille le lendemain avec un mal de crâne horrible. Je regarde autour de moi, il y a des canettes de bière sur le sol. Je soupire, je ne me souviens pas de ce qu’il s’est passé hier soir. J’ai mal partout et en plus j’ai faim. Je me lève et marche d’un pas lourd vers la salle de bain. Je me lave rapidement et prends un comprimé de paracétamol, acheté au marché noir. Je me regarde dans le miroir et vois, sans surprise, que j’ai des cernes. Je me dirige vers la cuisine, seulement entourée d’une serviette. Je m’habille d’un jeans, d’un tee-shirt et je mets mes chaussettes. Je m’allonge sur mon canapé et allume la télé. Il faut vraiment que je la change. J’entends la voix du présentateurs des info’. C’est étrange, il ne se passe rien depuis quelques semaines… Le calme avant la tempête ? Même dans les autres districts, il ne se passe rien… Aujourd’hui, les pays sont divisés en district, classé de D à S en fonction de leurs taux de violence. Evidement, ils portent des noms. Je me trouve dans le district de Johto, dans la ville de Rosalia. D’ailleurs mon district est classé A, il y a certes beaucoup d’agression dut à la pauvreté drastique mais il n’y a pas de guerre civile comme en Arizona par exemple. Je repense soudainement à l’Angel que j’ai battu là-bas. J’y ai séjourné quelques jours et Arizona Max (comme le surnomme ses habitants) est un champ de bataille et j’avais quelques espoirs quant à la réussite des rebelles mais Ils les ont tous massacré… Je prends mon téléphone et appelle un vieux « pote ». En attendant qu’il décroche, je prends mon briquet et mon paquet de cigarette, posés sur la table basse devant moi. Je ne suis pas accro à ces truc, un « bug » dans ma constitution, je suppose, mais ça me détend. Un mec à la voix que je connais bien, une voix de « rasta » me répond : -S’lut ma belle. -Salut Roland. J’ai besoin de marchandise. -On a eu un new arrivage hier, c’d’la bonne ma belle. -Mais non, abruti. Je tire une taffe et reprends : -J’ai besoin d’un nouvel écran. Plasma. -Hum… Ouais. -Neuf ? -Parfaitement neuf. -Mec, si tu me prends pour une gogole, j’te colle du plomb dans le crâne et j’enterre tes dents à intervalle irrégulière. -Tu f’ras quoi en preums ? -Les dents. -… T’las dans quinze nut’. -Okay. Je raccroche. Vive le marché noir ! En espérant que ce con ne me file pas de la merde. Je regarde le plafond. Il est noir, de saleté et de fumé. Le sol de ma maison est jonché de saleté, canette de bière, habits… La table basse disparait sous des cartons de pizza. On se croirait chez un mec nommé Dante. Je ne mange pas équilibré, je ne vois pas l’intérêt, de toute façon je m’en porte très bien, ça doit être à cause des AngelMatch et des DeathMatch. Mais que dire sur moi ? Sur ma vie, ma maison ? A chaque fois que je me lève, je fais exprès d’oublié la veille. Quel est l’intérêt de connaître son passé et son avenir, si on n’en a pas ? Je sais, je sais, c’est déprimant, saoulant les questions existentielles. Mais comment puis-je savoir si j’existe vraiment et que je ne suis pas une illusion ? Je tire une taffe. Quelques minutes plus tard, j’entends la porte sonné. J’écrase ma cigarette dans le cendrier devant moi, je me lève, marche un peu et manque de trébucher sur un de mes vêtement, il faut vraiment que je pense à prendre une femme de ménage. J’ouvre. -Ouais ? Un gamin haut comme trois pommes me sourit. Il a des dents sales, montrant qu’il fume régulièrement, il lui manque des dents, trahissant son jeune âge. Ses cheveux sont tachés de boue, mais il a des yeux bleus pétillants que nous avions tous à cette âge là. Il me montre un énorme paquet. -Voilà, c’est m’sieur Roland qui m’a dit d’v’nir ici. -Tu as monté ça tout seul !? -Non, mon grand frère m’a aidé… Grand frère !!! -Arrête de gueuler comme ça… Dit une voix grave. J’aperçois un garçon de seize ans… Magnifique. Des cheveux blonds, comme son frère, des yeux bleus me rappelant la mer ensoleillée, ses cheveux lui arrivent au niveau des épaules et il porte un bandana bleu. Il est beaucoup plus grand que moi, une tête de plus, à vrai dire. Il porte un jeans, des rangers et un tee-shirt bleu marine, lui allant magnifiquement bien. (NDA : C’est un remake de ce personnage ^^) Je reste quelques secondes figé. -M’dame ? Me réveille le nouveau venu. -Non rien. C’est combien ? -Frérot ? -Roland a dix 2000Pokédollars. -L’enfoiré, j’veux voir la marchandise. -C’était prévu. Dit le grand frère. Il ouvre la boite en quelques secondes. Je remarque qu’il porte un tatouage étrange sur le poing droit… Il me sourit, je ne rougis pas, à ma plus grande satisfaction. Je regarde la livraison, un magnifique écran plasma dans un état neuf. -Parfait ! Dis-je en rentrant chez moi. Je reviens quelques instants plus tard, un paquet de billet à la main. -Je suppose que vous êtes pas payer, je sais que c’est un putain d’égoïste. -Effectivement. -200 chacun, ça vous va ? -Tout venant de vous me va ma belle. -Grand frère, t’es nulle en affaire. -Mais très bon en drague. Je ris. Il me sourit. -Vous vous appelez ? -Moi c’est Allan. Dit le plus vieux. -James ! Et Allan c’est le chef… Il ne put pas continuer sa phrase car Allan lui avait plaqué sa main contre la bouche. -Chef de ? -Non rien. Je reste silencieuse quelques instant, j’hausse les épaules et demande à Allan : -Est-ce que tu peux bien m’aider à la mettre dans la maison ? -Pas de problème ma belle. Il soulève sans problème l’écran et entre dans ma maison. -Je le pose où ? -Attends. Je prends la vieille télé et la jette par la fenêtre. - Quel violence pour une jeune femme. Fait-il après l’avoir posé. -Je pourrais te renvoyer le compliment. Il rit puis observe la pièce. -Quel endroit magnifique ! Dit-il, ironique. -Je sais ! Je range et nettoie tout les jours ! Nous rions. James entre dans la pièce. -Bon, les amoureux, c’pas tout ça, mais on a des livraisons à faire. Allan soupire. -Tu bousilles tout mes plans dragues. -Je fais exprès. Allan me fait un dernier coucou de la main et ils sortent de la maison. Je m’assois sur mon canapé et ne dit qu’une chose : Wow.
Killing one : I’m Holly, Holly Summer Apocalypse, ce mot décrit bien le ciel, dont la couleur vire au violet, suite au couché du soleil. Je suis là, à contempler cette mort, les cheveux dans le vent, le vide s'étalant sous moi. Je suis près d'une falaise. Malgré la saison, il neige. Oui. Août, neige. Les hommes ont déréglé le temps... 100e mort. Je regardais le cadavre disparaître dans l'eau. Pauvre de lui. Je n'ai aucune honte. C'est mon boulot. Je visse mes écouteurs dans mes oreilles, une musique sans intérêt entrant dans ma tête. Je marche d'un pas dur. Je ne sais pas quoi faire. J'attends. Leurs messages peut-être, les Cornèbre Noirs, ces Pokémon ténèbres amenant les messages aux êtres Elus. Oui. Je suis une Elue. Une des millions de personnes dans le monde qui ont été Choisies pour accomplir Sa volonté. Je sais, c'est barbant, mais je suis la plus pure. Pour mon grand malheur, je dois travailler pour leur Eglise et vivre. Pour. L'Eternité. Jusqu'à ce qu'on me tue. C'est ça le but. S'entretué, et le dernier sera l'être Elue, le Dieu. Les humains. Parasites pour eux. Nous sommes leurs Objets, pions. Pourtant, ils ne veulent pas croire à un dieu de leur Race. Je suppose que leur perversité les a poussée à choisir des femmes vierges, jusqu'à avoir rencontré des adolescents, heureux, souriant d'un sourire satanique, lorsqu'il plonge leurs lames dans le corps des autres. Je me sens au dessus d'eux. Pas à cause de mon classement, 20ème sur 1 million, mais surtout car je n'ai jamais pris de plaisir à faire ça. Je suis connue, surtout sur le nom d'Azraël. Ils ont toujours dit que j'étais une descendante d'Ange... Pourtant, je me nomme tout simplement Holly Summer. J'attends toujours, je commence à avoir froid. Je les vois arriver, au loin, ces Pokémon, leurs plumes noires frappant le ciel. Ils ont dans leurs becs une lettre et sont au nombre de deux. Ils s'approchent de moi et le premier, le plus noir, me dit, d'une voix désagréable : "Voilà ta paye. Où est le cadavre ?" Je m'écrie, un léger sourire aux lèvres : "Oh votre Sharpedo la bouffé". Je sais qu'ils ont des prénoms, mais je me sens au dessus d'eux, ce sont toujours des Pokémon. Ils soupirent, me connaissant bien, Alestos, le second, dépose sa lettre, ainsi qu'Arckois, le premier, qui fait de même. Je récupère ma paye. Ah ah. Ca les amuse de me voir tuer, tellement qu'ils nous filment. Je soupire, je cours sur la route délabrée, et enfourche une moto rutilante. Je n'ai pas de casque, ça ne sert à rien, je dévale la pente et me dirige vers l'Underground, la ville sous la ville, là où vivent les humains. Sous eux.