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Alors que j’étais tranquillement allongée sur mon lit, j’entends soudainement des cris de terreur. Ni une, ni deux, je me lève et regarde par la fenêtre. Des pokémon habillés en Anti-émeute était en train de littéralement massacré les humains. Déjà, beaucoup de corps (ou ce qu’il en reste) était à terre, corps désarticulés, mutilés, brûlés, noyés… Je n’ai pas peur : Il ne toucherait jamais à une Angel, mais je suis très en colère. J’appelle Allan. -File, le plus loin possible, me dit-il. -Tu sais ce qui se passe ? J’entends un grésillement. -Allan ? -C’est rien, évite de te faire prendre. J’entends des coups à la porte, je raccroche. Je n’ouvre pas, je m’allonge sur mon canapé et attends. Ils défoncent la porte, ils sont quatre : un Simiabrazz, un Tortank, une Lockpin et un Etouraptor. -Si vous me faites le moindre mal, vous allez le regrettez. -Un être inférieur ne pourra pas faire de mal à une créature de Dieu, dit le Simiabrazz, tel une prière. J’éclate de rire. -Vous êtes bien Holly Summers, l’Angel Azraël ? Demanda la Lockpin. -Aux dernières nouvelles, ouais. -Nous devons vous emmenez car vous étiez de la même Ecole que Luka Redgrave, l’Angel Raphaël. -Rêver pour que je vienne. -Vous n’avez pas le choix. Mon téléphone sonne. -Ouais Allan ? -J’viens te chercher. -Ah, ah, très drôle, j’suis pas une pauv’ gamine. Ah ! Et y’en a quatre chez moi. -Tues-les. - Rêve, je ne veux pas d’embrouille, même si je les déteste. J’aime pas mon rôle mais il permet de me la couler douce, tu comprends ? Il soupire. -Tu vas faire quoi alors ? -Surprise. Je raccroche. -Bon, c’pas que je vous aime pas, et, de toute façon, je vous aime pas mais… Je sors un taser et tire, ils tombent KO. Que faire d’eux maintenant ? J’appelle Allan. -Allan ? Tu veux bien m’aider pour les corps ? -Tu les as tués ! Ah ! -Mais non, un coup de taser dans la gueule. -… J’arrive. Je les attache avec des cordes en fer. Je sais que le Tortank va rester évanouie longtemps… Mais les autres. .. J’entends un clackson (NDA : Pas sûre de l’écriture), je cours dehors et vois Allan. En quelques minutes nous mettons les Pokemon dans l’énorme camion. -Tu vas les emmener où ? -A la décharge. J’éclate de rire. -Sérieux !? -Ouais. Nous regardons autour de nous, grâce à la chance, nous étions seuls dans la petite ruelle, je monte sur ma moto et sors dehors. Le paysage n’était que Chaos et désolation. Corps à terre, mort, désarticulé, ensanglanté, enfant, femme, homme, personne n’y avait échappé. Cela sens la vengeance.