Blog de Space

Bonjour à tous, mes chers amis !
J'écris cet article pour vous informer que, depuis quelques jours, et-ce jusqu'au 30 Août 2014 nos amis Anglo-Saxons ont le privilège de pouvoir se rendre dans leurs magasins GAME afin de recevoir, sur leurs jeux Pokémon X et Y, un Dracaufeu nv. 36. Quel intérêt, me direz-vous ? Eh bien, ce Dracaufeu tient une Dracaufite X si vous possédez une version Y, et inversement !
Je vous entends déjà crier au scandale : "Pourquoi les Anglais ont le droit à cet event et pas nous ?! A mort Nintendo !"
Alors, calmez-vous, et écoutez-moi bien, je vais vous donner une méthode qui vous permettra vous aussi de recevoir ce Dracaufeu événementiel sur votre jeu !



Pour ce-faire, il faudra vous munir de votre 3DS avec le jeu Pokémon inséré dedans (sans blague) et si possible d'un téléphone de type Smartphone pouvant effectuer un Partage de ConnexionC'est à dire qu'en se connectant au réseau 3G ou 4G, il est capable de devenir un point d'accès Wi-Fi, et ainsi de permettre à votre 3DS de se connecter à Internet (voir en fin d'article si vous ne possédez pas de téléphone portable avec cette fonction).
C'est bon ? Alors, maintenant, voici la marche à suivre suivant le système d'exploitation de votre smartphone !
Attention, notez bien les paramètres de votre point d'accès avant de les changer, afin de pouvoir tout faire revenir à la normale une fois l'event reçu !

Pour Android :

Spoiler :

-Dans Paramètres, chercher la section Réseau(x) (ou Connexions).

-Touchez Plus (ou Plus de réseaux).

-Dans la section Point d'accès et modem (ou Partage de connexion) modifiez les paramètres de votre point d'accès comme suit :


(SSID : NintendoSpotPass5
Sécurité : WPA2 PSK
Mot de passe : PokeTerra2014)

Pour iOS :

Spoiler :

-Allez dans Réglages, puis Général, Informations puis touchez Nom pour renommer votre iPhone en "NintendoSpotPass5".
-Activez ensuite le partage de connexion dans Réglages, Données Cellulaires , puis Partage de connexion.

Pour Windows Phone :

Spoiler :

-Dans l'écran d'accueil, faites glisser vers la gauche jusqu'à la liste Applications.
-Touchez Paramètres, puis Partage Internet.
-Activez-le, puis touchez Configurer.
-Changez le Nom de diffusion en "NintendoSpotPass5".

Ça y est, vous avez correctement configuré votre téléphone ?
Parfait, alors maintenant, il faut connecter votre console 3DS au réseau Wi-Fi émis par votre téléphone (vérifiez bien que les Données Mobiles (autrement dit la 3G ou 4G) sont activées sur votre téléphone !) !

Pour-ce faire, allez dans les Paramètres de votre console 3DS, puis dans la section Paramètres Internet.
Ensuite, dans Paramètres de connexion, créez une Nouvelle connexion (ou effacez-en une). Répondez non à la question du... truc, et Cherchez un point d'accès.
Normalement, il devrait trouver le point d'accès de votre téléphone, nommé "NintendoSpotPass5". Si c'est le cas, touchez-le, et entrez le mot de passe (Rappel : "PokeTerra2014"), avant d'effectuer un Test de Connexion.
Une fois la connexion validée, revenez au Menu Home, puis lancez votre jeu Pokémon X ou Y.

Au menu principal du jeu, sélectionnez Cadeau Mystère, puis Recevoir un cadeau, et enfin Via Internet. Patientez quelques instants, et vous devriez recevoir votre Dracaufeu ! Confirmez, puis allez le chercher dans un Centre Pokémon !
Si le jeu vous affiche un message du type "Cadeau déjà récupéré", réessayez jusqu'à ce que ça marche.

Pour ceux n'ayant pas de Partage de Connexion sur leur téléphone portable, vous pouvez modifier les Paramètres Routeur de votre box Internet, en remplaçant le nom par "NintendoSpotPass5" et le Mot de Passe par "PokeTerra" ou "PokeTerra2014" !
Par exemple, sur une Freebox (cliquez sur le texte)
ATTENTION : Notez les paramètres initiaux de votre routeur afin de les remettre une fois le Dracaufeu récupéré !

Voilà, vous avez enfin pu récupérer ce Dracaufeu événementiel sur votre jeu !
N'oubliez pas de laisser un si cet article vous a été utile, et on se retrouve très bientôt pour... de la pub *suspense* !

---Merci à ShinyGiratina pour les screens iPhone et Freebox---


Juste un fan-art pour décorer.

Bonjour à tous (et désolé de faire encore un article) !
Me revoilà, mais cette fois pour un article plus ou moins improvisé.
En effet, cet article m'est venu comme un flash, alors que je lisais un manga, tranquillement lové dans mon moelleux canapé.
Quel manga, me direz-vous ? Eh bien, avant de vous le dire, je dois d'abord vous expliquer le concept de cette nouvelle série d'article, le titre n'étant pas très évocateur (sauf modification de ma part après avoir rédigé ces lignes).
Cet arctile et (j'espère) ceux qui suivront ont pour but de vous présenter un manga... Comme une fiche, me direz-vous ? Eh bien non. Car, ce manga, je vous le présenterai... avant sa sortie en France ? Par quelle obscure magie oubliée ? Simplement avec la contribution d'un petit libraire parisien qui a la mirifique idée de recevoir ses mangas 1, 2 voire 3 jours à l'avance !
C'est donc avec joie que je vous propose la présentation du manga que j'ai sous les yeux, acheté hier et sorti aujourd'hui...

BIG ORDER
Couverture :

Spoiler :

Peut-être avez-vous déjà entendu parler de ce manga, ou simplement reconnu le nom de l'auteur ou le chara-design ?
Eh oui, nous parlons bien de BIG ORDER T.1, la nouvelle série de Sakae ESUNO, l'auteur de Mirai Nikki !

L'histoire : Les Orders. Ces êtres humains ayant obtenu un pouvoir surpuissant, qui leur permet de réaliser leur vœu le plus cher. Eiji Hoshimiya est l'un d'eux, mais son vœu, formulé il y a 10 ans, a été un peu... particulier. En effet, le jeune garçon, fan d'une série nommée "Le Ranger du Mal", a souhaité que la Fin du Monde.
10 ans plus tard, alors que la Terre porte encore les marques de la Catastrophe, une nouvelle élève nommée Rin Kurenai est transférée dans la classe d'Eiji, qui a depuis bien longtemps renoncé à utiliser son pouvoir. Le soir-même, alors qu'il rentre chez lui, la jeune fille lui demande de l'aider à entrer chez elle, son verrou étant cassé. Notre héros ne s'attendait sûrement pas à ce qui va suivre, et l'entraîner dans une aventure des plus dantesques...

/!\ Léger spoil /!\

Spoiler :

Yuno et Yukki... euh pardon, Rin et Eiji

Mon avis : "Plagiat !" crierons certains. En effet, la série prend, dès la fin du premier tome, une direction qui pourrait ressembler à une réadaptation de Code Geass. Néanmoins, la comparaison est très succincte, et l'histoire originale, tout comme le caractère de nos deux héros. La relation qui les unit, elle-aussi pour le moins comique mais intéressante, promet du très bon à l'avenir.
Enfin, mis à part quelques chara-design (notamment les héros), cette série n'a rien à voir avec Mirai Nikki, et c'est tant mieux, d'autant que son style s'est amélioré sans changer du tout au tout, pour ravir nos yeux.
En bref, une bonne série à surveiller de près.

/!\ Léger spoil /!\

Spoiler :

Une page de toute beauté...

Infos complémentaires :
-Date de sortie : 28 Août 2013
-Prix : environ 7€50
-Nombre de tomes : 4 au Japon, 1 en France, série en cours
-Éditeur : SAKKA

Voilà, merci d'avoir pris le temps de me lire, et à bientôt pour une nouvelle édition de "Pré-Achat" (nom susceptible de changer, pas de sortie régulière) !

N'oublier pas non plus de voter si vous avez aimé, voire de mettre en favori et de laisser un petit commentaire !

Comme ça faisait longtemps que je n'avais pas posté d'article, voici de quoi vous faire patienter en attendant les 2-3 gros projets que j'ai !
Je vais donc pour la 3ème fois vous présenter trois animés sélectionnés par mes soins !

C'est parti :

Anime n°6 :
Inutile de vous expliquer ce qui va suivre...

Anime n°7 :
Pas de manga cette fois-ci, mais bel et bien un troisième animé :

Anime n°8 :
Voilà, ce sera tout pour cette fois, mais regardez déjà ceux-ci, et revenez me voir si vous en voulez d'autres !
Oh, et vous pouvez aussi voter , mettre en favori , et laisser un petit commentaire, ça fait toujours plaisir !

-en musique, j'écoute à peu près tout sans me plaindre, mis à part toute la merde qui passe à la radio en ce moment et depuis bien trop longtemps, mais vous remarquerez vite que je suis plutôt porté vers les morceaux de musique japonaise, et particulièrement ceux ayant servi d'Openings ou d'Endings à des animés (je reviendrai sur le sujet bientôt).

-en films, je regarde ce qu'on me propose, mais uniquement si j'ai le temps. J'ai adoré Inception, Le Prénom et je dois bientôt voir Pacific Rim et Lolita

-en livres, j'ai honte, mais j'ai pas lu les grands classiques comme Sherlock Holmes, Le Seigneur des Anneaux ou la biographie de Justin Bieber, par contre j'ai A-DO-RÉ le livre Lolita de Vladimir NABOKOV : quel courage d'écrire et publier un livre aussi révoltant mais délicieusement intelligent !

bref.
plagiat !

-en jeux-vidéos, je suis plutôt un joueur PC, même si je suis pas contre une partie de Monster Hunter Tri Ultimate ou une journée passée à planter des fleurs sur Animal Crossing New Leaf. Sinon sur PC je joue... pas beaucoup en fait... On peut me voir sur LoL de temps en temps (pseudo : Proksime) ou WoT (oui, je sais, c'est naze), ou encore osu! ou Team Fortress 2.

Bonus

Spoiler :

Et on se quitte sur un mini-sondage : si vous deviez créer l'animé parfait, qui est-ce que vous prendriez comme staff ? Il vous faut :

-Un scénariste
-Un producteur
-Un studio de réalisation
-Un chara-designeur
-Un artiste pour chanter l'Opening
-Un artiste pour chanter l'Ending
-Un compositeur pour l'Original SoundTrack
-Un distributeur en France

Pour ma part, ce serait comme ça :
-scénario de Gen UROBUCHI (Fate/Zero, Puella Magi Madoka Magica, Psycho-Pass)
-produit par Atsuhiro IWAKAMI (Sword Art Online, Fate/Zero, Puella Magi Madoka Magica)
-réalisé par ufotable (Fate/Zero) ou Production IG (Shingeki no Kyojin)
-chara design de Jun MOCHIZUKI (Pandora Hearts, Crimson Shell)
-opening par LiSA (SAO OP1, F/0 OP1)
-ending par Kalafina (F/0 OP2, PMMM ED)
-Original SoundTrack de Kajiura YUKI (Pandora Hearts) ou Kenji KAWAI (Higurashi no naku koro ni)
-distribué par Wakanim (Shingeki no Kyojin, Sword Art Online)

Et vous ?

Dois aller dormir, pas le temps pour intro !

(La fille sur l'image N'EST PAS celle de ma fiction, merci.)


A red-covered world / Belowen

Où suis-je ? Je ne le sais pas moi-même. Tout n’est que Vide. Qui suis-je ? Pour l’instant, à peine quelque chose, un tout petit rien. Comme si je n’existais pas encore tout à fait, ou que je n’avais pas encore tout à fait disparu, je ne saurais faire la différence. Je ne sens ni mes bras, ni mes jambes. Je ne peux pas bouger. Je ne respire même pas. Tout ce que je peux faire, c’est sentir. Pas une odeur. Je sens parfaitement une présence, quelque part dans cette immensité de Rien. C’est le genre de présence qui vous réchauffe, vous rassure, peu importe la situation dans laquelle vous êtes. Je me sens comme apaisé. Est-ce une autre personne, quelqu’un qui, comme moi, a perdu son corps et son âme ? Quelqu’un qui, comme moi, s’est perdu, et n’a d’autre choix que se rattacher à une présence ? Alors que, dans un élan de désespoir, j’essaye d’utiliser ce qui me servait autrefois de bouche pour crier, je peux tout à coup me servir à nouveaux d’un de mes cinq sens. Soudain, à peine mon ouïe recouvrée, j’entends d’affreux cris, comme des bêtes... non, des humains qu’on égorge ! J’essaye de me diriger vers la source du bruit, mais c’est impossible : je ne peux pas me mouvoir. Enfin, alors que les cris se font de plus en plus forts, ils cessent brusquement, et trois syllabes sont prononcées dans ce silence, si bien que je les entends parfaitement :
« Bé-Lo-Wèn. »
Puis, je repasse la frontière entre sommeil et éveil, et émerge de ma torpeur onirique.

Une fois tous mes sens en place et la sensation de mes draps sur ma peau retrouvée, j’ouvre les yeux. Puis les referme aussitôt.
« Theis ! La lumière ! »
-Quoi~ ? »
Mon frère, de 3 ans plus jeune que moi, ouvre alors la porte de la chambre que nous partageons, et je devine par ses paroles déformées qu’il a une tranche de pain dans la bouche.
« La-lu-mière ! Qu’est-ce qu’elle fout, allumée à cette heure ?! »
Il a presque l’air de se moquer de moi quand il me répond, en avalant sa bouchée :
« Il est dix heures passées, Math’. »
J’ai horreur qu’on m’appelle comme ça. Je hais les Maths. L’esprit encore un peu embrumé par mon récent réveil, je me redresse, et attrape en hâte ma montre, posée la veille sur ma table de nuit. Mon frère ne ment pas : il est déjà dix heures et quart. Je rabats ma couette à mes pieds, descends de mon lit en mezzanine, puis me précipite dans le salon : j’y avale un bol de céréales en à peine deux minutes, puis me rue sur la porte après avoir enfilé une tenue décente et attrapé mon sac. Ma mère me crie de revenir me coiffer, mais je suis déjà loin dans le couloir de notre immeuble.
Je m’appelle Mathias Colines, je viens d’avoir 16 ans, et je suis en retard au lycée depuis deux heures.

A mon entrée dans la classe, un tonnerre d’applaudissements. Semblant s’être mis d’accord, tous les élèves sans exception me félicitent de ce retard mémorable, qui n’a pas l’air du goût du professeur : pendant que je remercie mes camarades d’une révérence, celui-ci abat froidement un volumineux livre sur son bureau, puis se lève. Il remonte ses petites lunettes sur son nez, et déclare, d’un ton strict :
« Monsieur Colines, puisque vous aimez faire le clown, vous allez venir à mes côtés. Allez-y, n’ayez pas peur ! »
Déglutissant, je retrouve mon sérieux, puis me dirige vers lui. Une fois droit comme un I à sa gauche, je tourne lentement la tête vers mon tortionnaire, qui annonce alors à toute la classe :
« Maintenant, votre cher camarade va me raconter tout ce qu’il sait de la présence française au sein de l’Union Européenne et dans la mondialisation. »
Tandis que je sens la sueur couler le long de ma nuque, je balaye la classe du regard : alors que certains semblent avoir déjà perdu le peu d’intérêt qu’ils avaient pour ce cours, d’autres compatissent vraiment à ma douleur : ils me regardent, presque aussi stressés que moi.
Je déglutis une seconde fois, et ouvre la bouche pour commencer à parler. Mais aucun son n’en sort. Ou plutôt, je ne l’entends pas : ma vision se brouille, je sens mes muscles se lâcher, puis c’est le noir total.

Narcolepsie…
Un trouble du sommeil qui provoque des fatigues passagères et des crises d’endormissement…
J’en souffre depuis tout petit, mais j’ai vraiment commencé à m’endormir inopinément depuis mon entrée au lycée.

Lorsque je rouvre les yeux, quatre têtes familières se penchent vers moi. Ma vision est encore floue, mais je reconnais instantanément les quatre personnes qui me sont les plus chères au monde, mes meilleurs amis, ceux avec qui je passe le plus clair de mon temps. Les trois garçons se ressemblent, dans le sens où ils ont la même couleur d’yeux et de cheveux, respectivement marron et noirs. Bien sûr, ils sont diamétralement opposés dans leurs caractères : Gutany est d’une mauvaise-foi constante et aime nous embêter, mais il peut parfois se révéler très mature. Thoyo est borné et critique, mais aime plaisanter. Enfin, Dussy peut paraître froid et étrange, mais est en fait un véritable passionné. Ensemble, nous formons le groupe d’amis le plus bruyant mais aussi le plus secret du lycée : il ne se passe pas une seule pause intercours sans que l’on ne nous voit nous chamailler ou lancer de véritables duels argumentatifs.
Ah, oui, j’ai failli oublier la seule fille du groupe : nous l’appelons Piluu. Lunatique et assez susceptible, elle fait parfois preuve d’une grande affection pour moi ou Thoyo, entre qui elle imagine de folles aventures amoureuses dans des moments de délire complet pendant lesquels ses yeux brillent. Inutile de dire que nous protestons à chaque fois.
Une fois ma vision complètement rétablie, je me redresse dans mon lit. Dussy en profite pour me raconter ce que j’ai manqué :
« T’aurais dû voir la tête du professeur, il a vraiment paniqué ! »
Si nous pouvons rire de ma maladie de bon cœur, c’est car, maintenant que mes crises se font de plus en plus fréquentes, ces quatre-là se sont habitués et ne s’inquiètent plus : ils savent que, de toute façon, personne ne peut rien y faire.

N’ayant pas besoin de repos après une crise, je peux sortir aussitôt de l’infirmerie dans laquelle ils m’avaient transporté. J’apprends que j’ai dormi à peine une heure, puisqu’ils viennent de sortir du cours d’Histoire Géo et sont passés prendre de mes nouvelles avant d’aller au cours suivant. Mathématiques. Dussy plaisante encore :
« Alors, Math’, prêt pour un peu de Maths ? »
Je ris jaune. Il sait pourtant que je déteste ce surnom débile dont Thoyo m’affuble depuis que nous nous connaissons, c’est-à-dire… seize ans.

Alors que nous nous dirigeons vers la salle où nous avons notre prochain cours, je sens soudain mes paupières devenir lourdes. Encore une crise ? Elles ne sont pas si rapprochées, d’habitude. Mes jambes fléchissent, et je m’appuie contre un mur en me tenant la tête. Non, c’est autre chose que la narcolepsie : une horrible migraine m’empêche de réfléchir correctement. Alors que je veux lever les yeux vers mes amis pour leur dire de ne pas s’inquiéter, que c’est passager, je remarque qu’en plus d’onduler dangereusement, les murs sont teintés de rouge, comme si du sang les recouvrait. Ne comprenant absolument pas ce qui se passe, et complètement affaibli par le mal de crâne, je me laisse glisser à terre jusqu’à me trouver adossé à un mur. Le sang bat à mes tempes, et mon cœur s’emballe. Ma respiration se fait difficile. Je ferme les yeux, espérant que ça passe rapidement. C’est alors qu’un bruit semblable à une explosion retentit au loin, dans le deuxième bâtiment. Je m’apprête à me lever lorsque quelque chose vient s’écraser contre le mur sur lequel je m’appuie, quelques mètres devant moi. La poussière s’évapore, et je vois alors que le projectile est en fait… un corps ?! Il a volé depuis l’autre bout du couloir ? Comment a-t-il pu faire un impact aussi important sur le mur ?? Et surtout, qui est-ce ?

Comme pour répondre à ma question, la personne lève la tête. Mon cœur rate alors un battement : c’est une fille. Plutôt jolie. Non, carrément magnifique, si on oublie la poussière de plâtre sur ses joues : elle a de longs cheveux bruns ondulés qui tombent sur son épaule droite, de profonds yeux gris-verts dans lesquels pétillent une étincelle de détermination. Elle a beau porter un pull bleu sali par les gravats et un jean troué, cette fille parvient à arrêter mon regard durant plusieurs dizaines de secondes. Quand, enfin, elle tourne la tête vers moi, je retrouve mes esprits, et me rend alors compte que son visage m’est étrangement familier. Je la connais, c’est sûr, mais d’où ? Elle n’est pas dans ma classe, c’est sûr. Je ne l’ai jamais vue au club de tir à l’arc que je fréquente. Ce serait au groupe de réunions catholiques auquel je me rends tous les Vendredis soir ? Il y a plein de têtes sur lesquels je ne saurai mettre un nom, mais un visage comme le sien m’aurait marqué. Où l’ais-je déjà vue, alors ? Un simple coup d‘œil au détour d’un couloir ne m’aurait pas laissé un souvenir aussi… important…

Alors que je m’apprête à ouvrir ma bouche pour lui demander son nom, elle détourne son regard de moi, et le fixe sur quelque chose que je ne peux voir de là où je suis : elle regarde à l’autre bout du couloir perpendiculaire au mien. Je la vois remuer imperceptiblement les lèvres, puis elle se lève et tend son bras droit, écartant sa main droite. Et, là, contre toutes les lois de la physique, un fusil se matérialise devant sa main dans un tourbillon de point bleus lumineux. Elle s’en saisit lorsque la crosse est finie, puis le pointe vers sa cible, et appuie sur la détente. L’arme produit alors une explosion beaucoup trop grande pour son calibre, et explose en d‘innombrables lumières bleutés, tandis que le recul de ce coup de feu hallucinant la colle dos au mur. Ne comprenant pas du tout ce qui se déroule sous mes yeux, je ne peux bouger, et-ce encore moins lorsqu’une force mystérieuse soulève la fille par la gorge. Cette dernière a beau se débattre, rien n’y fait, impossible de faire lâcher prise à ce… cette… qu’est-ce que c’est ?!

Enfin, comme si ce monde détraqué voulait m’enfoncer dans un état d’incompréhension encore plus profond que celui dans lequel je me trouve, des cris puissants parviennent à mes oreilles. Je ne sais pas qui les pousse, mais cette personne a l’air de souffrir le martyr. Je me couvre les oreilles en tremblant, ne pouvant endurer plus grande douleur. C’est alors que, comme dans un cauchemar éveillé, trois syllabes sont prononcés clairement à mon intention :
« Bé-Lo-Wèn. »

J’ouvre alors les yeux. Je suis au milieu du couloir, rempli d’élèves curieux et de professeurs inquiets, qui tentent tant bien que mal de maintenir un semblant de calme. Puis, aux yeux horrifiés de certains, je comprends enfin d’où venaient les cris de souffrance que j’ai entendus : c’étaient les miens.

Au coin du couloir, je crois apercevoir la silhouette de cette fille, et trois syllabes ressurgissent dans mon esprit.

Bé.
Lo.
Wèn.

Voilà, j'espère que vous avez apprécié malgré la longueur et le début un peu bancal...

Introduction

Édité par le studio TYPE-MOON, le Visual Novel Fate/stay night est sorti en 2004 sur PC, puis a été adapté en animé (en 2006, par le Studio Deen), en manga (en 2005, par Nishiwaki DATTO) et enfin en film (en 2011). Il a également connu une suite parodique sous le nom de Fate/hollow ataraxia et une préquelle en animé sous le nom Fate/Zero (en 2012).

Ayant reçu un accueil triomphal, non seulement la série mais également la franchise elle-même sont considérées comme des œuvres majeures et jouissent d'une popularité considérable au Japon et dans le monde, où les fans sont de plus en plus nombreux.

Scénario

"Je vous le demande. Êtes-vous mon Master ?"

Alors que la lance d'un parfait inconnu allait percer son cœur, le jeune Shirou Emiya invoque par accident une splendide jeune fille vêtue d'une armure et portant une épée invisible.
Puis le roman vous introduit subitement dans la vie de Rin Tohsaka, une jeune lycéenne qui se prépare à invoquer un Servant afin de participer à la légendaire Guerre du Graal.

Son servant, Archer.

En effet, tous les 60 ans, 7 magiciens, nommés Masters, s'affrontent à l'aide de 7 âmes héroïques invoquées sous la forme de Servants de différentes classes : Archer, Saber, Lancer, Rider, Assassin, Caster, et Berserker.
Leur but : combattre les autres Masters présents dans la petite ville de Fuyuki, rester le dernier duo survivant, et ainsi obtenir le Saint Graal, la "Machine à souhait" qui, dit-on, peut réaliser le vœu de son possesseur et du Servant qui l'accompagne.

Après un prologue de quelques heures, le Menu principal vous est ouvert, et vous pouvez admirer à loisir les images déjà débloquées, regarder l'Opening, ou bien commencer l'histoire principale. Celle-ci se divise en 3 scénarios, dont un seul est accessible au début, les deux autres se débloquant en suivant différentes routes.

Fate
(Scénario de l'animé)

Shirou Emiya, apprenti magicien et seul survivant d'un gigantesque incendie survenu il y a dix ans à Fuyuki, vit seul depuis la mort de son père adoptif il y a 5 ans. Un soir, alors qu'il reste tard au lycée pour nettoyer une salle, des bruits semblables à une bataille attirent son attention. Il découvre alors, dans la cour de son lycée, deux hommes aux réflexes inhumains en train de se battre. L'un d'eux le remarque, et le poursuit dans les bâtiments, avant de transpercer son cœur d'un coup de lance. Sauvé in-extremis par un inconnu, qui n'est autre que Rin, Shirou rentre avec peine chez lui, avant de se faire attaquer de nouveau par l'homme à la lance. Réfugié dans le débarras où il s'entraîne chaque soir la magie, une lueur l'aveugle et met son ennemi en déroute.
Sans le savoir, Shirou a invoqué le servant Saber, et entre ainsi malgré lui dans une guerre meurtrière où il devra lutter pour sa survie.
Dans ce scénario, Shirou lutte pour ses idéaux, et les fans le définissent principalement comme un enfant.

Unlimited Blade Works
(Scénario du manga et du film)

Ce scénario reprend les bases du premier, mais se concentre plus sur la relation entre Rin, Archer et Shirou.
Ce dernier y lutte également pour ses idéaux, mais sa vision des choses est plus mitigée et mature que dans Fate, et les fans le voient ici plus comme un adolescent, voire un jeune adulte.

Heaven's Feel

Dans ce scénario, rien ne va plus : Shirou abandonne ses idéaux et se bat uniquement pour sauver son amour. De plus, le personnage de Sakura, quelque peu secondaire dans les 2 premiers scénarios, est ici un acteur majeur de l'histoire.
C'est donc un Shirou pleinement adulte que les fans décrivent dans Heaven's Feel.

Personnages principaux

~Rin Tohsaka, jeune Master et camarade de lycée de Shirou~

~Archer, le Servant de Tohsaka~

~Saber, le Servant de Shirou~

L'homme ayant attaqué Shirou, qui n'est autre que le Servant Lancer~

~Ilyasviel, une inquiétante petite fille, et son Servant, Berserker~

Mais qu'est-ce qu'un VN ?

Un Visual Novel, c'est simplement un Roman sur PC ou console. Une des différences avec un roman classique est qu'un VN comporte, en plus des textes, une ambiance sonore et des images, celles-ci décomposées en 3 catégories : arrière-plans, personnages (dits "skins") et CG (pour Computer Graphics), ces dernières étant des images à débloquer suivant les différents choix qui vous seront proposés. La grande majorité des CG sont soft, mais certains sont ecchi voire hentaï, alors attention (cependant, tous les VN ne contiennent PAS FORCEMENT de CG Hentaï !).
Car oui, dans un VN, vous serez confrontés à des choix, vos réponses influençant partiellement ou totalement le déroulement de l'histoire !

Un des nombreux choix de bataille qui vous seront proposés.

Bien sûr, si une bonne réponse vous permet de continuer à lire, une mauvaise vous conduira tout doucement à un Bad End (qui ne se révèlera pas forcément tout de suite).


Un exemple de Bad End un peu évident, hein...

Un petit mot sur l'animé

L'animé reprend globalement la ligne temporelle de Fate, même si on retrouve des éléments d'Unlimited Blade Works et d'Heaven's Feel, et que certains détails ont été ôtés.
La réalisation est plutôt bonne, et donne un certain dynamisme malgré un démarrage un peu lent, tandis que le chara-design et les voix restent fidèles à l'animé (on notera que le premier Opening reprend "disillusion", l'Opening du VN).

Conclusion

En résumé, ce VN est un vrai petit bijou tant au niveau de la réalisation que du scénario, qui saura tenir en haleine le lecteur.
Attention toutefois, les scènes hentaï ne pouvant être évitées, ce VN est conseillé à un public averti !
(J'avouerai que j'avais une super phrase pour conclure, mais je l'ai complètement oubliée.)

Pour conclure, voici donc un screen de l'animé qui résume parfaitement les enjeux de la Guerre du Graal...


Merci Shirou

(Voilà également l'Opening, que je préfère à celui de l'animé)

Spoiler :

Sur-ce, un grand merci à ceux qui auront lu jusqu'au bout, et n'hésitez pas à me contacter par MP pour ceux qui voudraient télécharger le VN ou la série ^^ !
(Et n'hésitez pas à + + Commenter si vous estimez que je vous ai bien fait découvrir la série ) !