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Chers écrivains amateurs, Ce tutoriel est pour vous qui ne sachez pas faire des personnages intéressants. Commençons par une petite introduction. Les histoires n’existeraient pas s’il n’y avait pas de personnages. Même un livre qui parle de la vie d’un arbre, contient des personnages. Vous ne me croyez pas ? Et l’arbre dont l’histoire parle c’est quoi dans ce cas ? Voilà, on est d’accord. Et c’est pourquoi, aujourd’hui, je vais vous apprendre à faire un personnage consistant. Un personnage, c’est quoi ? Bon, je suis allée voir dans un dictionnaire la définition qu’il me donnait. Une en particulier à attirée mon attention : « Personne quelconque qui attire l’attention par quelques caractéristiques le plus souvent jugées de façon critique. » (Larousse) Le principe d’un personnage, c’est qu’il attire ! Un personnage réussit, c’est un personnage dans lequel le lecteur s’identifie, se reconnait, etc. Un personnage réussit, c’est un personnage pour lequel on peut ressentir des sentiments, comme de la haine, de l’amitié, de la pitié, voire de l’amour. Et oui, si vous détestez un personnage, c’est qu’il est réussi. Mais, c’est là que je vais faire intervenir l’anglais. Un personnage en anglais, c’est un « character ». En effet, parce qu’un personnage, en dehors de son physique, c’est avant tout un caractère. Car dans un livre, c’est ce qui est le plus important, vu qu’on ne voit pas le personnage, et qu’on va se l’imaginer. C’est pourquoi, un personnage intéressant est très dur à créer. Si c’est si dur, on fait comment, alors ? Ne vous inquiétez pas trop ! Dur ne veut pas dire impossible. Sinon, les livres n’existeraient même pas ! Alors, premièrement, un personnage ne peut pas exister sans un contexte. Ce qui veut dire, qu’il va vous falloir les bases de votre histoire avant de commencer à créer vos personnages. Pour ce tuto, je vais prendre des exemples très simples. Alors, voici les bases de l’histoire : cela se passe dans un lycée. Deux garçons et une fille, respectivement A, B et C. (Comme en maths ! ). A et C sont délégués. A et B sont meilleurs amis. C est devenue déléguée car elle est amoureuse de A, mais A ne l’aime pas. B est amoureux de C. Tout le monde connait le principe du triangle amoureux, non ? Bon, vous en avez ici le parfait exemple. C’est mignon, c’est rose, c’est dégoulinant de guimauve, mais au moins c’est pratique. Maintenant que ça c’est fait, vous allez pouvoir commencer à approfondir vos personnages plus loin que A, B et C. D’abord, des noms, parce que A, B et C c’est pas super original non plus. Alors, Alan, Brian et Clémentine sont nos nouveaux personnages. Au cours de ce tutoriel, je ne travaillerai que sur Alan, parce que y’a pas besoin de trois exemples. 1-Les grands traits de caractère C’est la première étape. En gros, pour un dessin, ça serait comme un croquis rapide, pas gommé, avec tous les traits ratés. Alan, il sera plutôt quoi ? On va dire, crâneur, populaire, dragueur, rebelle, mais assez bon élève pour être élu délégué. A partir de là, vous pouvez commencer le physique de votre personnage. Ce n’est pas très dur, il faut juste qu’il soit à peu près en adéquation avec son caractère. En gros, on ne va pas donner à Alan le physique d’un geek. Mais sinon, ça reste assez libre. 2-La biographie, c’est chiant, mais c’est obligatoire Elle n’a pas spécialement besoin d’être grosse, extrêmement fournie en détail. Ce qu’il faut, c’est des piliers, qui vont vous empêcher de faire des gaffes dans votre histoire, et ainsi éviter les contre-sens. Mais cela va également vous permettre de développer son caractère, en expliquant pourquoi il aurait telle ou telle phobie, ou qu’il aime ceci ou cela, etc. Bon, ici, ce n’est qu’un tuto, donc je vais faire très simple encore une fois. La date de naissance déjà : 25 mars. Il a 17 ans. J’vous laisse faire le calcul de l’année, moi j’ai la flemme. Enfance normale, ses deux parents s’entendaient très bien, il a toujours été enfant unique. A l’âge de 6 ans, ils ont été expatriés aux USA, donc, il parle actuellement très bien anglais, et s’en sert souvent pour draguer et craner. Il est revenu en France à l’âge de 15 ans, et depuis, n’a pas bougé. En vérité, cela serait plutôt la bio d’un perso secondaire. Un perso principal, c’est quand même un peu plus développé, mais, pour un tuto, c’est suffisant. 3-Et maintenant, il va falloir creuser en profondeur Vous avez trouvé ça simple pour le moment ? Bon, c’est là que ça commence à devenir un peu plus compliqué. Le principe, c’est de faire toute une liste de situation, avec toutes les différentes réactions que votre personnage peut avoir. Mais ça, c’est encore la partie la plus facile. A partir de là, il faut analyser les réactions que vous avez donné à votre personnage pour reconstituer tous ses petits traits de caractères. Je pense que je n’ai pas besoin de vous donner d’exemples, j’ai été assez explicite. Alors les enfants, c’est l’heure de vous faire travailler vos petits neurones, et vos petits doigts !
Pendez les poissons qui pensent surprendre les stupides serpents suspendus aux poussettes des passants! (Elle est cool cette phrase!) Un petit one-shot écrit un jour de grand soleil, chose si rare à Singapour, après une bonne grosse glace au citron. Vous allez me dire que ça n'a aucun rapport, mais en fait, j'en ai rien foutre! You can keep your mean remarks for you. :] Oui, je sais qu'il y a des fautes, je les ai même vues. Sauf que je suis une grosse flemmarde qui a aucune envie de les corriger. Je vous souhaite tout de même une bonne lecture. (Le plus sincèrement que je puisse faire...) Car demain est un autre jour Roulée en boule dans mon lit, sous ma couette, je regarde par la fenêtre ouverte. Ce que je regarde ? Les oiseaux qui volent, les feuilles qui tombent, les passants qui marchent, les enfants qui jouent, les parents qui grondent. La vie, la vie qui s’écoule. Je me recroqueville encore sur moi-même. Je n’ai pas envie de sortir, je ne veux pas les voir. Je n’ai pas envie de me lever. Après tout, personne ne m’attend. Je n’ai rien à faire aujourd’hui. Alors je ferme les yeux, et écoute les sons. Les gazouillements, les craquements, les discussions, les cris, les éclats de voix. Tout ce qui fait la vie. Tout ce que je déteste. « Je ne peux pas perdre ! En avant Roserade ! » Je rabats la couverture sur ma tête. Le vent s’insinue sournoisement sous mon pyjama. Je resserre les pants du tissu, espérant ainsi le faire fuir. Il est sournois, celui-là, il profite des faiblesses pour entrer où il veut. Le pire, il y prend ce qu’il veut. Et les apporte aux autres. Il partage, il mélange, il offre. Des choses qui ne lui appartiennent pas. Il n’a pas le droit de faire ça. Ou peut-être l’a-t-il finalement… L’aurait-on arrêté s’il n’avait pas le droit ? Non, on ne l’aurait pas fait. Il fait pousser les fleurs voyons. Il transporte les graines. Le vent lui inflige de nombreuses coupures. Je ne pleure jamais. Mais je ne suis pas insensible. Les larmes ne sont que de l’eau salée. Elles ne font rien. Elles ne changeront ni le passé, ni le présent, et encore moins le futur. Mais pouvoir pleurer est une force. Que je n’ai pas, que je n’ai jamais eu. Pleurer c’est reconnaitre ses faiblesses. Je ne peux pas le faire. Je ne peux pas montrer que je suis faible, que je n’ai rien pu faire. Qui a dit quand on veut on peut ? Il est bien imbécile. Vouloir et pouvoir n’ont rien à voir. « Attaque Tranch’herbe ! » Les feuilles ricochent sur la peau d’acier. La chaleur de mon abri m’entoure. Mais j’ai froid. Le froid aussi n’est-il pas sarcastique ? Il amuse les enfants, porte la neige, amène Noël. Derrière se cachent les peurs les plus cruels. Les plus grands monstres ne viennent-ils pas en hiver ? Parce que les monstres n’aiment pas le printemps. Les fleurs, les pétales, les oiseaux, le pollen. Peut-être que finalement les monstres font une allergie au pollen ? Ou alors une allergie à l’espoir ? Vraiment je ne vois pas le plus plausible. Elle grimace. Du sang s’écoule d’une entaille sérieuse sur son bras. Je rouvre les yeux. Je me suis endormie. Je n’ai pas rêvé. On dit que les rêves représentent nos désirs les plus profonds. Je n’aurais pas de désirs ? Toutes ces conneries qui disent les gens. Superstitions inutiles. Casser un miroir ne promet pas sept ans de malheur. Le turquoise ne protège pas de la mort. A moins que cela soit la lavande ? Lavande… Je hais cette plante. Je hais son odeur, je hais sa couleur. Je la hais tout simplement. « Rappelle-toi que Lavande ne perd jamais ! » Sourire narquois. Expression dédaigneuse. Une pokéball à la main. Mon portable vibre au loin. Encore un qui ne sait pas quel jour on est. A moins que cela soit une ? Je m’en fous, ça ne change rien. Je ne répondrai pas. Il, elle, va s’inquiéter. Les autres le rassureront. Aujourd’hui je ne me lève pas. L’objet tombe du bureau. A force de vibrer, on s’attire les ennuis. Il s’écrase au sol, il se stoppe. Bon débarras. Je n’ai pas envie de l’entendre. Et puis je fais ce que je veux. Je ne vois pas pourquoi je répondrais parce que je suis soi-disant importante. « Il parait que tu es une dresseuse de talent ! Battons-nous ! » Les nouvelles vont vite apparemment. Y’en a une autre qui fait ce qu’elle veut. Elle est bien plus importante que n’importe quel humain. En même temps, elle n’est pas humaine. Elle prend juste la vie comme elle veut, et quand elle veut. Et elle, elle n’oublie jamais le jour. Elle ne se montre pas, elle fait croire qu’elle a oublié que tu vies, et puis soudain, au détour d’un chemin, au détour d’un dresseur, au détour d’une vie, elle vient, elle se sert, et elle repart. Elle est perverse celle-ci, elle s’approche par derrière, et elle frappe un bon coup ! Comme elle a fait pour Roserade. Le sang gicle. Elle s’écrase au sol. « Tu n’es pas si forte finalement. Et je ne vois pas pourquoi les autres vantent ton Roserade » Ricanement satisfait. Beaucoup pensent que je ne respecte pas bien la mort de mon pokémon, que je devrais aller la voir au cimetière. Ils pensent mal. A quoi ça sert ? Elle ne reviendra jamais. Et puis elle s’en fout, elle est morte. Que j’aille la voir ou pas, ça ne changera rien, elle ne s’en rendra même pas compte. En plus, je sais que si je vais la voir, je vais sentir la mort dans le lieu, comme un serpent qui s’infiltre doucement dans chaque pensée, sifflant les sons du souvenir à mon oreille. Je préfère rester là, dans mon lit à ne rien faire. Roserade ne bouge plus. Logique elle est morte. Rire jaune. Pas de pleurs. Déjà cinq ans. Partie depuis cinq ans seulement. Le temps passe trop vite, le temps passe trop lentement. Demain je me lèverai. Demain je répondrai aux messages. Demain je m’occuperai des papiers qui trainent sur le bureau. Demain j’aimerai entendre les gazouillements, les craquements, les discussions, les cris, les éclats de voix. Demain, je vivrai. Demain, toujours demain. Demain, je ne veux pas qu’il arrive. Et à la fois, j’espère qu’il vienne. Ironiquement paradoxal. On verra demain. Car demain est un autre jour.
Chers membres de Pokéterra, Bon, j’imagine que vous avez à peu près tous remarqués que le site coule. Enfin, si vous n’avez pas remarqué c’est soit que soit êtes carrément cons, soit aveugles. Donc, après une petite discussion avec MetalDragon, nous avons décidé qu’il fallait faire quelque chose. C’est pourquoi, je me suis donc proposée pour m’occuper du design du site. Ce qui veut dire que je vais apprendre le HTML et le CSS. Et oui, ça va être du boulot tout ça ! Mais bien sûr, vous, membres de Terra, allez également participer ! Explications : nous avons besoins de bannières et de fonds pour refaire le site. Et c’est là que VOUS intervenez ! Mais d’abord, nous pensons changer entièrement les couleurs principales du site, et le pokémon mascotte. Pour le moment, le pokémon retenu est Spiritomb! Et pour les couleurs, le gris, et le violet seront à l’appel ! Mais, je tiens à préciser que si vous n’êtes pas d’accord, vous pouvez également proposer vos idées. Seulement, si vous décidez de changer le pokémon mascotte, vous devrez donner également les couleurs principales du site. Et, il me parait logique de vous expliquer que les couleurs que vous choisissez et le pokémon doivent être en accord. Donc, pas de rouge et de bleu à la fois. Non, ça ne va pas du tout ensemble! Petit edit : Bon, le violet et le gris étant trop foncé, on ne va pas le garder. Personnellement, il me semble qu'on avait parler d'utiliser du gris et du bleu clair. Ce n'est pas une mauvaise idée. A vous de trouvez les pokémons qui conviennent pour cette couleur! Le concours ! Le voici, le concours auquel vous allez pouvoir participer. Les règles sont simples : vous avez un temps limité pour faire autant de bannières que vous le voulez, sur le thème de pokémon. Rien de bien dur, vous avez jusqu’au 25 avril pour me rendre autant de bannières que vous le souhaitez. Il n’y a pas de limite. Les bannières se rendent par MP, et il est obligatoire d’y trouver marquer : PokéTerra et l’url du site. Je vais voir si je peux négocier avec Dr de donner des Terras au gagnant du concours ! Et voilà, vous avez champ libre à partir de là ! Bonne chance à tous, et good conquest !
Aujourd’hui, matin à peu près comme les autres. Je suis allée juste dormir chez une copine hier soir qui habite à quelques mètres de chez moi. J’attrape mon portable : Samedi. Rien de spécial donc. Alors que je vais rentrer chez moi, un mauvais pressentiment me prend. Je passe tout de même la porte, à ma grande frayeur. Un de mes deux frères se jette sur moi, en criant une espèce de charabia incompréhensible. C’est vrai, je me souviens maintenant. C’est mon anniversaire... 500 caractères pile
J'en ai vraiment plus qu'assez de lire vos fics. J'en ai ras-le-bol, et la dernière que j'ai lu était la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Je tiens à vous dire que 90% des gens qui postent leurs fics sont de vraies merdes, voire 95%. Ensuite, un conseil, ce tuto risque d'être long et je prévois même de le couper en plusieurs parties. J'espère pas plus de 3 mais bon.
Il faisait noir. La lune était absente et n'éclairait donc pas la ville de ses doux rayons. Il faisait froid, c’était l’hiver. Du givre s’était déposée sur les plantes. Les arbres n’avaient plus de feuilles. Ils semblaient beaucoup moins imposants, et beaucoup plus fragiles. Le vent soufflait, semblant murmurer une triste complainte. Les feuilles qui étaient tombées par terre s’envolaient avec le vent, tourbillonnant avant de toucher le sol, si libres, si belles, si fragiles. Des nuages encombraient le ciel, augmentant encore plus l’impression mystérieuse qui pesait sur la ville. Le silence était froid, et tellement sinistre que rien ne semblait pouvoir l'altérer. Le souffle des gens se hâtant de rentrer chez eux résonnait dans cette atmosphère effrayante. Le silence était tel qu’on entendait presque les battements des secondes, les secondes de ce temps qui s'écoule, indifférent aux souffrances des humains. Ce temps que rien ne peut arrêter. Et les secondes entrainent les minutes qui défilèrent comme il a toujours été. Minuit arriva, et les cloches se mirent à sonner. Elles flagellaient le silence, éclipsaient tous les bruits que le traversent, et laissèrent résonner la dernière note pendant des secondes qui paraissaient interminables. Puis soudain plus rien. Juste le noir de la nuit, le silence, et le temps qui s’écoule inlassablement… Une ombre se déplaçait furtivement à travers le dédale des rues. Elle passa devant une vieille maison, et tourna à droite dans la rue suivante. Un panneau indiquait qu'une taverne se trouvait à cet endroit. L'ombre semblait y être déjà allée. Elle entra. Le taverniste l'interpella : « Comment vas-tu ma chère? — Bien, merci, répondit l'ombre, Te resterait-il une chambre pour moi? — Oui bien sûr, tu sais que je t'en grade toujours une! — Merci encore, M. Corrupt. — Je t'ai dit déjà dit de m'appeler Irian! — Oui pardon… — Ne t’excuse pas ma chérie, tu te rattraperas la prochaine fois. Mais dit moi ma belle, ça te dirait de prendre un verre avec moi ? — Je vais devoir décliner ton offre, j’ai des choses assez importantes à faire ce soir. — Une prochaine fois alors ? — Oui, avec plaisir. » La mystérieuse ombre s’était placée de façon à ce qu’on ne puisse pas voir son visage, mais étant donné le ton qu’avait employé Irian, on pouvait facilement en déduire que le mystérieuse ombre était une fille. De plus tout le monde savait qu’il avait un penchant pour les jeunes filles. Et pour qu’il l’invite à prendre un verre, elle devait être très jolie. Elle se rendit dans sa chambre. C'était une assez petite pièce mais contenant tout ce qui était nécessaire. Il y avait même une salle de bain reliée à la chambre. Le lit semblait propre, mais était recouvert d'une couverture d'un vert douteux. A droite du lit une petite commode contenait quelques vieux livres. Une fenêtre donnait sur l'arrière du bâtiment. Le jeune fille s'appuya sur son rebord et observa le ciel. Une nuit sans lune, comme il l'avait prévu. Des nuages se déplaçaient lentement, masquant la lumière des étoiles. Tout était parfait. Au bout de quelques minutes, elle fit appeler un garçon pour qu'il aille chercher de l'eau chaude. Elle avait décidé de prendre un bain. Un petit moment plus tard, il revint avec un bac et assez de seaux pour le remplir. Elle le remercia et se dirigea vers la salle de bain. Elle commençait à se déshabiller lorsqu'elle entendit des bruits de pas dans sa chambre. Elle avait une vague idée de ce qu'il pouvait chercher. Elle attrapa une serviette et sortit sans bruit. C'était le jeune homme qui était venu lui apporter l'eau. Elle se plaça derrière lui et dit : « Que cherches-tu? » Le garçon très surpris se retourna. Il l'a vit en serviette, et se mit à rougir. La voir ainsi l'intimidait. « Dé…Désolé, c'est le patron qu… qui m'a dit de venir chercher un pa…papier dans votre sac. _ Vraiment? Tu m'en vois navrée, mais je n'ai pas le papier qu'il cherche. » Pendant qu'elle disait ça, elle s'était rapprochée de lui. On pouvait voir que le jeune homme était plus grand qu'elle. Mais il avait peur de cette fille, et tremblait comme une feuille. « _Ne tremble pas comme ça, je ne vais pas te manger. Mais rends-moi service s'il-te-plait, va chercher ton patron. » _ Oui mademoiselle! _ Pas celui de l'auberge, celui qui t'a demandé de lui rapporter ce papier. >> Le garçon en resta bouche bée. Comment avait-elle deviné ? Il avait fait exactement comme il lui avait dit. Il n'avait rien laissé transparaître, mais elle avait tout compris. Il décida donc d'employer la méthode que son patron lui avait apprise. « Je ne sais pas où il est, mademoiselle. _ Oh quel dommage. Ne connaitrais-tu pas quelqu'un qui lui sait ou ton patron se trouve? _ Non mademoiselle. _ C'est vraiment affligeant. Prendre toutes ses précautions pour rien. _ Pour rien ? _ C'est totalement inutile, étant donné que je peux savoir où il est quand je veux. » La panique prit le jeune homme. Cette fille était incroyable. En plus elle était jolie, et intelligente. Elle avait tout pour plaire. Seuls ses yeux bleus reflétaient sa vraie nature. Ils étaient froids et distants. On pouvait également y voir une pointe de malice. Elle se rapprocha encore du jeune homme. Elle était maintenant si proche qu'il pouvait sentir son souffle dans son cou. Il baissa la tête et regarda son visage pâle. Elle était vraiment belle. Elle le regardait de ses yeux bleus. Le froid qu'ils avaient il y a quelques secondes laissait place à de la tendresse. Ni tenant plus il l'embrassa. Elle n'était même pas surprise. Ses bras entourèrent son cou, et ses mains se lièrent dans son dos. Il se laissa faire lorsqu'elle l'allongea sur le lit, et commença à déboutonner sa chemise. Il voulut lui enlever sa serviette. C'est alors qu'il sentit une chose froide et tranchante sous son menton. « Ton maitre ne t'a pas appris à mentir correctement, maintenant tu vas me dire qui c'est et où je peux le trouver. — Vraiment mademoiselle je ne sais pas. — Arrête de me dire mademoiselle! — Mais je ne sais même pas votre nom. —Tu le sauras bien assez tôt ne t'inquiète pas. » Elle eu un petit rire. Un rire à vous glacer le sang. Elle était maintenant assise sur le torse du garçon, tenant un couteau sur sa gorge, l'empêchant ainsi de bouger. Il ne put s'empêcher de se dire qu'elle était nue sous sa serviette et se mit à rougir de plus belle. « Mais regarde moi ça! Tu es rouge comme du sang. On dirait un petit garçon qui vient d’avouer son premier amour ! » Cette allusion au sang fit frissonner le jeune homme. Elle se pencha vers lui. Ses longs cheveux entouraient le visage du jeune homme. Elle lui lança d'un ton cinglant : « Si tu pouvais arrêter de mater ma poitrine ça serait pas mal. » Cette remarque coupa net aux fantasmes du jeune homme. La rougeur de son visage disparu. L'éclat glacé des yeux de la jeune fille était revenu. C'est alors qu'il comprit qu'il était vraiment à sa merci, et qu'il s'était fait berné. Il décida donc d'avouer tout en espérant garder la vie sauve : « Mon maître s'appelle Straber. —Mais encore? Il voulu détourner son regard des yeux bleus perçants de la jeune fille. Elle lui faisait très peur, il l’avouait et la regarder droit dans les yeux de l’aidait pas à garder son calme. Mais celle-ci lui attrapa l’oreille comme on peut faire à un jeune enfant, et l’obligea à la regardait. — ¬Alors ? Son regard s’était durci, elle semblait s’impatienter. Alors, il ne voulu pas prendre de risques et lui dit : — Je devais le rejoindre à l’auberge de la rue Castelcerf. —Je te remercie pour ses informations. En échange je vais peut-être te laisser en vie. » En entendant ceci, il fut un peu moins nerveux. Mais il ne pensait pas qu’elle fut capable de le tuer. La jeune fille attrapa les mains du garçon, et grâce aux draps du lit, les attacha, l'empêchant ainsi de s'enfuir. Elle se leva, et entra dans la salle de bain pour se rhabiller. Elle ferma la porte la clé. Le jeune homme était accroché au lit, et ne pouvant pas s'enfuir il se mit à penser à un plan. Elle était belle et avait réussi à le manipuler, mais elle n'était pas invincible. Il regarda autour de lui. Il n'y avait rien de coupant. Cette fille n'était pas une amatrice, tout avait été fait pour qu'il tombe dans son piège. A cette pensée il paniqua. Il n'avait aucun moyen de s'enfuir. La jeune fille sortit enfin de la salle de bain. Elle était vêtue d’un manteau ample et noir, lui arrivant lui arrivant au niveau des hanches. Elle portait également un collant à rayures noirs et grises qui moulait ses jambes fines et élancées. Seuls ses cheveux blancs, qu’elle avait attachés en deux couettes, apportaient un peu de lumière. Ses habits n’étaient pas habituels pour une personne se déplaçant le jour, mais pour elle, ils étaient parfaits. Leurs couleurs foncées, la rendait plus discrète, et le manteau ample ne la gênait pas dans ses mouvements. Elle semblait avoir pensé à tout dans les moindres détails. En voyant cela le jeune homme oublia toutes tentatives de s'échapper. La jeune fille lui souleva le menton et l'obligea à la regarder. Elle lui dit : « Comme tu as été bien sage, et que tu m'as dit ce que je voulais savoir je vais te libérer. Et comme tu me plais bien je vais même te faire un cadeau. » Elle alla chercher dans son sac une boite et lui donna. Elle contenait de quoi manger. En voyant la nourriture, il se rendit compte qu'il avait très faim. Elle lui expliqua qu'il avait le droit de tout manger mais qu'il devait attendre qu'elle soit partie. Sur ses mots, elle sauta par la fenêtre, et disparu dans la nuit noire. Elle alla directement à la rue Castelcerf. Ainsi, il l'avait déjà retrouvé. Encore une fois elle allait devoir user de son charme pour se débarrasser de son poursuivant. Elle coupa par les toits pour arriver plus vite. L'aube se rapprochait, et elle ne tenait pas à le rencontrer en plein jour. Enfin arrivée, elle entra comme si de rien n'était. Elle rabattu le capuchon de son manteau sur son visage. Pas besoin de se faire repérer dès maintenant. Elle s'assit à une table, lorsque qu'un homme l'aborda « Bonjour ma jolie, je m'appelle Straber, je peux t'offrir quelque chose à boire? —Volontiers, répondit-elle avec son plus joli sourire. » Les hommes sont des créatures si faciles à manipuler. Une jolie fille et ils lui obéissent comme des petits chiens. Elle prit plusieurs verres, mais elle ne bu rien. Lorsque Straber ne la regardait pas, elle vidait le contenu de sa chope dans la plante qui se trouvait à côté d’elle. C’était pour cette plante qu’elle avait choisi de s’installer ici. La scène aurait presque pu avoir un côté comique si quelqu’un avait remarqué ce manège. Mais Straber, lui, ne semblait ne rien voir. Peut-être que les verres pris avant y étaient pour quelque chose. Au bout d’un moment, il proposa à la jeune fille de louer une chambre. Elle accepta, et alla voir l’aubergiste. Il lui donna une clé, et elle commença à monter suivie de près par . Elle redescendit quelques minutes plus tard, demandant qu'on lui apporte des draps car ceux du lit étaient apparemment sales. L'aubergiste, se dépêcha d'aller chercher, et revint aussi vite qu'il pu. Mais la mystérieuse fille s'était envolée. Il supposa qu'elle était remontée, et alla à sa chambre. Il ouvrit la porte, et laissa s’échapper un cri. Le reste du personnel de l’auberge se précipita pour comprendre ce qui se passait, et ils purent voir le corps de Straber sur le sol, baignant dans son propre sang. Le vent s’engouffrait par la fenêtre ouverte, et faisait voler les papiers trainant dans la chambre. De la jeune fille plus de trace. Elle s’était comme envolée… Quelques rues plus loin, Irian Corrupt découvrit un autre corps. Il ne portait aucune blessure, il avait sûrement été empoisonné. Mais Irian refusa de croire que cela pouvait être la jeune fille si mystérieuse. C’est peut-être pour cela qu’on ne la retrouva jamais…
Que j'ai été bannit j'en ai rien à foutre, même au contraire!!!Ce jour est le jour de mon premier bannissement d'un blog ou d'une galerie. Ce qui m'a étonné c'est la raison de mon bannissement! Regardez :