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~Dreams Come True~ Chap 2 - Nuit de tourments
Retour au blog de Axew
~Dreams Come True~ Chap 2 - Nuit de tourments |
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~ Dreams Come True ~
Chapitre 2 : Nuit de tourments
Lentement, je m'appuyais sur ma main pour pouvoir me relever, sans le quitter des yeux. Derrière lui, la lune semblait l'englober d'un halo blanchâtre tandis que ses yeux rouges luisaient dans l'obscurité. Ces circonstances lui offraient une allure assez menaçante, mais en même temps si bienveillante. J'en restais fort songeur.
Il continua :
« Te rends-tu compte de ce que tu viens de faire, mon cher ami ? »
J'étais encore sous le choc de ce qui venait de se produire, je ne parvins pas à prononcer un seul mot. J'étais venu pour assister au coucher de soleil et m'éloigner de ma routine, et voilà qu'un pokemon que je n'avais jamais vu avant était apparu d'une petite sphère bleue. Il flottait à quelques mètres de moi et ne bougeait pas. Le froid, le vent et le silence s'installèrent de nouveau entre nous-deux. Lorsqu'il s'aperçut qu'aucune réponse n'allait être apportée à sa question, l'écart nous séparant commença à se rétrécir. Plus il s'approchait, plus j'étais sur mes gardes. Il aurait été préférable pour moi de reculer, mais il était hors de question de montrer une quelconque peur à ce qui aurait pu se révéler être un ennemi.
« Ne montre jamais ta peur à un adversaire, il pourrait s'en servir contre toi ». Cette phrase que mon père me répétait souvent s'était forgée une place importante dans mon esprit.
Tout doucement, je préparais mon corps à une attaque potentielle, lui montrant que je serais prêt à me battre pour me défendre. Mais il ne s'arrêta pas, il continuait d'avancer à la même allure. Dans ses yeux, je ne lisais aucune expression particulière et rien ne me prouvait qu'il était hostile, c'était juste un corps se déplaçant sans but apparent. Néanmoins, je me méfiais de l'inconnu.
Soudainement, une étincelle me traversa l'esprit à la suite de cette pensée: « (je me méfie de l'inconnu et pourtant c'est ce qui m'attire le plus... Alors, comment je peux m'intéresser au monde si je n'accorde aucune confiance à quoi que ce soit ?) ». Tout mon corps sembla se pétrifier sur place tandis qu'un abîme se creusait en moi. Mes yeux s'écarquillèrent et mes jambes se plantèrent dans le sable, seuls mes cheveux remuaient sur mon front avec le va-et-vient du vent. « (Comment j'ai pu ne pas m'en rendre compte, je... je suis incapable de parcourir le monde si je me sens obligé de rester sur mes gardes sans arrêt...) ». Toute la confiance que j'aurais pu offrir à un autre pokemon s'était égarée sur le chemin qu'on m'avait imposé de suivre.
« La méfiance m'empêcherait de faire sortir la flamme de mon idéal ».
C'est alors que je sentis deux mains m'agripper les épaules, ce qui me ramena à la réalité. J'avais tellement été absorbé par le trouble dans mon esprit que j'en avais oublié la présence de cet individu volant. Nous ne nous regardions même pas lorsqu'il me demanda :
« La méfiance t'empêcherait de faire sortir la flamme de ton idéal ? C'est bien ce que tu viens de dire à l'instant ? »
« (Il lit dans les pensées ou quoi ?!) Mais, je n'ai rien dit de tout ça... »
« Dans ce cas, tu l'as pensé très fort, vu que j'ai tout entendu. »
Des bruits de pas et de feuilles repoussées se firent entendre dans les bois, Latios eut un léger sursaut. Dans un premier temps, il recula, puis il prit son envol sans un mot et se mêla aux étoiles. Je l'ai cherché du regard en vain, je n'arrivais pas à l'apercevoir. Il avait plongé dans l'océan de la nuit, m'abandonnant sur la terre ferme, m'esseulant. D'un seul coup, un frisson horrible me parcourut de la tête aux pieds, je me sentais délaissé par l'univers. Je me précipitais au bord de l'eau, le nez pointé vers le ciel lorsque ma sœur descendit sur la plage. Sentir sa présence suffit à me contrarié. J'eus l'étrange sensation qu'en s'envolant, Latios avait emporté avec lui ma nature rêveuse et toute ma bonne humeur. En s'approchant, Marie fit ressurgir en moi mon côté sombre, distant et taciturne. C'était la même impression que j'avais tous les jours lorsque je devais côtoyer un membre de ma famille.
« Alors petit frère, encore en train de rêvasser ? » me questionna-t-elle.
Je ne me suis même pas retourné lorsque je lui répondis d'une voix indifférente :
« Qui te dit que je rêvasse ? »
« Et bien, tu passes toutes tes soirées ici à regarder bêtement l'horizon. Je vois pas vraiment ce que tu pourrais faire d'autre. »
« (Bêtement...) » ai-je pensé.
En seulement deux commentaires, elle me fatiguait déjà. Je soupirais :
« Pourquoi t'es venue, tu sais que je préfère être seul. »
« C'est juste que... je m'inquiète pour toi. Après tout tu es mon petit frère que j'adore ! »
Sa manière de toujours m'aborder en m'appelant « petit frère » m'agaçait au plus haut point. Mais pour la mille et unième fois, je ravalais mon irritation :
« Tu ne devrais pas, tout va très bien. »
Le ton de sa voix monta d'un cran :
« Oh arrête de me mentir ! Tu me prends vraiment pour une idiote ? C'est évident que depuis toutes ces années quelque chose semble de tracasser ! »
Je fus abasourdi d'entendre ma sœur prendre une telle position face à moi. Elle qui était de nature calme et toujours reposée, je ne m'attendais pas à la voir s'énerver. Après un court instant, elle reprit sur le même ton :
« Qu'est-ce que tu nous caches à la fin ? »
Je fus piqué par une légère appréhension. Après 6 ans de comédie où je faisais signe que tout se déroulait pour le mieux, je me doutais bien qu'ils commenceraient à avoir des soupçons à un moment ou un autre. Or, ils ne devaient rien savoir sur mes désirs de partir loin de cette terre désolée. Mon père, déjà qu'il m'avait éloigné de la ville et obligé à rester à l'écart des habitants, il aurait été capable de m'enchainer pour éviter que je m'enfuisse. Bien assez de chaînes me retenaient prisonnier, nul besoin d'en rajouter.
« Père m'a demandé de venir te chercher, lui aussi s'inquiète tu sais. » poursuivit-elle plus calmement.
« Notre père s'inquiète pour moi ? C'est nouveau ça, lui qui d'habitude se fiche complètement de c'que je pense. »
« Ne dis pas ce genre de chose ! », elle marqua une pause avant d'ajouter : « il se soucie de toi, c'est notre père tu sais. »
« Laisse tomber, je n'ai ni père, ni famille d'ailleurs. » ai-je sèchement répondu.
Lorsque j'eus fini de prononcer cette dernière parole, je sentis la rage me monter jusqu'au torse. Je fus précipitamment frappé par la déferlante vague de mes malheurs. Tous mes maux, toutes mes souffrances me revinrent à l'esprit. La désagréable sensation de refaire chaque jour les mêmes actions, de vivre et revivre mes journées sans fin, l'horreur de m'imaginer pourrir sur cette satané île pour le reste de ma vie, et enfin l'angoisse de ne jamais pouvoir réaliser mes rêves. A ce moment-là et pour la première fois depuis longtemps, le feu que je sentais brûler au fond de moi était celui de la colère. Contrairement à celui de l'Espoir qui m'apporte courage et réconfort, celui-ci calcine ma chair et réduit en miette mon idéal. Mes mâchoires pressèrent mes dents les unes sur les autres et mes poings se serrèrent si fort que je pouvais presque les sentir me transpercer les paumes.
Même d'extérieur, mon corps ne supportait pas la présence de cette flamme destructrice. Il fallait que je fasse sortir ce sentiment de rage que je gardais tu voilà 6 ans aujourd'hui.
Des fois, quand je passais mes soirées en haut de mon arbre à m'imaginer comment serait ma vie loin d'Auracion, il me venait une idée un peu farfelue. Sur le coup, elle me paraissait idéale pour enfin apaiser mon âme du poids des secrets qu'elle renfermait. Cependant, c'était avec le recul que cette pensée devenait une illusion... Qui pourrait me comprendre au final ? J'étais surement le premier individu sur l'archipel en 100 ans à qui venait des envies d'évasion et d'aventure. Alors, si je devais discuter avec quelqu'un de mes rêves et de mes espoirs, je voulais être certain qu'il aurait une once de bon sens pour ne pas me prendre pour un fou un peu trop ambitieux.
Peut-être allais-je faire une erreur gravissime, peut-être allais-je faire le bon choix.
A la fois je redoutais de devoir dévoiler subitement mes secrets, à la fois je savais que ça me soulagerait d'un poids pesant.
D'une part je voulais garder mes rêves pour moi, d'autre part une sorte d'instinct voulait me pousser à les partager avec quelqu'un.
J'étais divisé par deux idées antagonistes. Pendant toutes ces années, ce fut le silence qui l'emportait.
Cependant, en ce fameux jour de l'anniversaire de mes 16 ans, ce côté de ma personnalité que j'avais préféré cacher et étouffer se réveilla. Celui de tout balancer à la face du monde et de prononcer à haute voix mes désirs les plus profonds. Je n'avais plus la force de contenir cette haine pour ma réalité ni la flamme de mon idéal qui espérait un jour s'élancer hors de âme pour vivre à la lumière du jour.
En faisant face à tout ce qui me barrait la route, je m'apprêtais à arracher ce masque de mensonges qui occultait ma nature authentique. Mais, une fois de plus, je me heurtais au mur glacial de la Réalité. La vague de rage qui avait déferlée se dissipa, laissant place au vent froid de la mélancolie. Mon corps, qui avait été la proie de ces flammes poignantes, se gela sur place. Ce fut le passage brusque et inattendu d'une chaleur étouffante à une froideur pénétrante.
Pour la deuxième fois de la soirée, je me retrouvais en face d'une situation inopinée. Je ne sentais plus le moindre muscle, la moindre sensation, j'étais congelé. Une fois de plus, l'idée de révéler mes désirs d'évasion fut expulsée de mon esprit face à ce que je voyais en ce moment. Ma sœur s'était laissée tomber sur ses genoux. D'une main, elle couvrait ses lèvres pour souffrir en silence, de l'autre, elle tentait de s'accrocher à la plage. Ses larmes coulaient lentement le long de ses mains pour finalement s'égoutter une par une et disparaitre dans le sable. C'était un triste tableau, que j'avais moi-même dessiné...
Cette nuit-là, je découvris quelque chose que j'aurais préféré ne jamais savoir. En fait, comme je ne souhaitais pas me familiariser avec mon entourage et que je restais tout le temps dans mon coin, je ne m'étais pas rendu compte à quel point je pouvais faire souffrir Marie. Je me suis aperçu que son souhait de me rendre heureux était sincère, contrairement à celui de mes parents. J'étais horrifié... horrifié de voir avec quelle attitude je l'avais toujours traitée alors qu'elle ne désirait que mon bonheur. En réalité, ce fut elle qui avait été esseulée pendant tout ce temps.
Mes bras tremblaient dans cette atmosphère d'amertume alors que je m'avançais vers elle. Plus je me rapprochais, plus je sentais la tristesse de son aimable cœur piétiné. Arrivé en face de cette âme désolée, je ressentais une nouvelle émotion qui m'avait été totalement inconnue jusque-là. Je ne savais pas de quelle manière je pouvais la définir, c'était comme recevoir un coup de poing glacé en pleine poitrine, en plein cœur.
Très lentement, je m'abaissais et posais un genou à terre. Je ne pensais vraiment pas qu'un jour, j'allais dire une chose pareille à ma sœur :
« S'il... s'il te plait, ne pleure pas... »
La fin de cette phrase fut encore moins attendue :
« Je ne supporte pas, de te voir pleurer... »
Un froid encore plus épouvantable me parcourut le corps lorsqu'elle redressa la tête, me révélant ses yeux noyés par les larmes. Je ne comprenais pas pourquoi, d'un seul coup, je ressentais de la peine de voir ma sœur dans cet état. Pour quelle raison, je m'étais mis à avancer vers elle alors qu'avant, je n'éprouvais aucun sentiment pour autrui ? En quel honneur aurais-je dû me préoccuper des affaires et des problèmes des autres ? Je n'en savais absolument rien, c'était comme si, je n'étais plus le maître de mes actions...
Nous nous sommes quelques instants regardés, dans un silence pesant. Mais après ça, j'étais incapable de supporter plus longtemps ce regard rougi par les pleurs et inondé par le chagrin. Je ne trouvais plus mes mots, je ne savais pas quoi dire de plus. La honte et le regret me firent détourner les yeux. Dans ma tête, je m'insultais de lâche.
«Va-t'en... » lui ai-je froidement ordonné. Elle s'exécuta sans un mot ni un regard.
Toutes ces années, où cette fureur pour ma réalité m'avait forcé à m'éloigner des miens pour vivre une existence solitaire, ma colère et mon ambition furent à la fois mes alliées et mes ennemies. D'un côté, elles m'aidaient à ne pas rester piégé dans un bloc de glace, de l'autre, ces flammes étaient devenues bien trop ardentes pour que mon âme puisse les contenir. Mes rêves me dévoraient et je n'avais aucun moyen pour les réaliser. Lorsque chaque soir, seul et rêveur, je reprenais ma position habituelle en haut de mon arbre, j'éprouvais un immense soulagement d'enfin me retrouver loin de ma routine. Il n'y avait donc qu'une seule corde qui me permettait de traverser cet abysse sans fond pour rejoindre mon idéal, ma solitude.
En me retrouvant seul une nouvelle fois, je pensais pouvoir m'élever et m'évader comme je le faisais chaque jour, mais je me sentais toujours aussi mal. Normalement, quand on me laissait tranquille et que personne ne venait me déranger pour telle ou telle raison, je me sentais apaisé de mes souffrances. Et pourtant, je restais recroquevillé, ma tête posée sur mes genoux et mes bras enlaçant mes jambes. Mon inquiétude tourna en anxiété, lorsque je compris que j'avais perdu le seul lien me reliant à mes rêves. Désormais, solitude ne rimait plus avec réjouissance.
Pour la première fois de ma vie, j'étais triste de me retrouver seul. Mon âme ne supportait plus d'être solitaire. Que pouvais-je faire face à ce nouveau problème que ma réalité m'imposait ? Comment combattre cet isolement devenu blessant ?
Maintenant que mon unique moyen d'être heureux venait de disparaitre, je me retrouvais complètement abattu et attristé. Je retenais mes larmes avec force, refusant d'en verser n'en serait-ce qu'une seule. Par contre, je préférais rester assis et me refermer sur moi-même car je n'avais, pour l'instant, aucune solution pour affronter ce sentiment de vide. Ainsi, je formais une sorte de cocon pour résister avec le peu d'ambition qui me restait cette réalité de plus en plus écrasante. Mon feu, autrefois ardent, n'était plus qu'une simple flammèche.
Un coup critique en plein cœur,
Tout s'assombrit, tout s'éteint.
L'Idéal se dissipe, la Flamme aussi.
D'un feu brûlant par la ferveur de nos rêves,
Elle devient une flammèche fragile.
Un simple coup de vent, et c'est fini.
Piégée par la glace de la Réalité,
Un froid se renforçant par la Tristesse
Et par nos ardeurs soudainement refroidies.
Vision floue, tes paupières s'abaissent.
Et là, une petite lumière perce ce tableau noir.
Au loin, quelque chose semble bouger...
Ta flamme, même affaiblie,
Continue de brûler et de vivre.
L'Espoir est encore vivant.
Une grande inspiration me fit lever les yeux vers le ciel étoilé. Ce spectacle réussit à me faire regagner un peu de joie. Mais un vent glacial se mit à souffler, me forçant à me pelotonner de nouveau. Je commençais à greloter et aucun de mes membres ne voulaient effectuer d'actions. Immobile et lassé de mon ennui, je tentais de trouver un élément sur lequel porter de l'attention. Et ce fut là, que mon regard se porta sur mon ombre.
Je ne savais pas si c'était de la folie ou juste une idée saugrenue, mais j'avais envie de discuter avec elle. Je ressentais un besoin de parler à quelqu'un, au moins mon ombre n'allait pas se mettre à me juger.
Je commençais par soupirer :
« Haa la la... Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire maintenant ? Déjà que je n'avais aucune idée de comment partir d'ici, voilà que je viens de perdre mon seul moyen pour réfléchir en paix. Il ne se passera plus une seule seconde, quand je serai seul, où le visage triste de ma sœur ne me reviendra pas à l'esprit. »
L'espace d'un instant, je ne fis rien. Puis je suis rapidement revenu à la raison. Je me suis frappé la tempe avec ma paume, croyant que j'étais devenu complètement fou. Mon monologue continua :
« Voilà que je me mets à parler tout seul. Je suis vraiment tombé bien bas... »
Une dernière fois, mes yeux se posèrent sur cette tâche sombre juste en face de moi. Et ce fut en fixant mon ombre que je compris quelque chose d'important : ma solitude était dépassée. Le temps que je consacrais à fuir mes problèmes en me hissant sur une branche était révolu. Si j'avais tenté de parler avec elle, ce fut pour essayer de combler un vide. Bien sûr ! J'avais toujours senti qu'au fond de moi, j'avais une curieuse envie de révéler mon idéal à quelqu'un. Sauf qu'à chaque fois, une autre partie me l'interdisait.
« Oh... non » ai-je réalisé, me rendant compte de mon erreur.
Voilà que je tombais dans le désespoir, je fus tellement aveuglé par ma fureur que je fus incapable de voir la chance que le destin m'avait offerte. Il y a quelques minutes, je venais de rejeter le seul lucario qui aurait pu un minimum me comprendre et accepter mes idéaux. Je me suis attrapé le crane avant de frapper le sable d'un poing violent. Genoux et mains au sol, j'étais essoufflé après ce bouleversement de mon esprit par toutes ces pensées négatives. Je n'avais plus la force de les combattre après que la honte s'y était ajoutée.
De l'aide... j'en avais besoin pour deux raisons : affronter la Réalité et m'évader de l'emprisonnement de mon être et de mon idéal. Or, il n'y avait personne pour m'en apporter. J'ai longuement fermé les yeux pour essayer de retrouver un peu de tranquillité.
Lorsque je les ai rouverts, je ressentis une étrange sensation de calme et de quiétude, en ne sachant pas d'où cela me venait. Sans peine, je me suis redressé, avant de remarquer que mon ombre avait changé. Elle avait une forme différente et semblait être devenue indépendante de mes mouvements. Elle était plus grande et plus imposante que d'habitude. Premièrement, j'ai pensé que la fatigue me faisait halluciner, mais j'ai constaté que c'était bien réel. Il me fallut un temps pour comprendre qu'elle était toujours là, mais cachée par une autre. Cette sérénité et ce repos venaient donc de ça... je n'étais plus seul sur cette plage.
En aucun cas auparavant, je n'avais respiré à un si doux apaisement de voir les ténèbres se lever.
Il était revenu...
=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=
Note :
Veuillez excuser le manque de présentation de cet article, je me suis réveillé à 15h après une nuit blanche donc je ne vous cache pas que j'ai la flemme de mettre les [*al][*/al] pour les alinéas à chaque paragraphe.
Bonne fêtes de fin d'année ! ^_^
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(6)Commentaires
Posté le 27 Dec 2014, 15h 58min 02s par
Axew
Commentaires
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Spiner
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@ 27 Dec 2014, 16h 41min 33s
Continue ainsi !
Par contre je te comprend pour les [al], ce serait bien s'il y avait une fonction qui nous permettrait de sélectionner un texte et de cliquer sur la balise pour qu'elle se mette correctement au début et à la fin du texte sélectionné (comme c'est le cas sur le forum par exemple)
Cloud-Strife
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@ 27 Dec 2014, 18h 03min 30s
C'est bien écris franchement ! Je vois direct que nôtre façon de raconter n'est pas la même ! Je te souhaite une bonne continuation, tu sais à peu près en combien de chapitre tu vas boucler ta fanfic ?
Axew
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@ 28 Dec 2014, 16h 56min 01s
A vue de nez, je dirais 30.
Cloud-Strife
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@ 28 Dec 2014, 18h 36min 12s
Tu sors un chapitre tous les combien ?
Axew
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@ 28 Dec 2014, 21h 14min 44s
Cela dépend de mon inspiration et de ce que je fais entre-temps. Un mois ou deux semaines, je ne pourrai pas te dire
Raver
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@ 01 Jan 2015, 00h 33min 15s
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