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~Dreams Come True~ Chap 1 - Une vie sans ardeur
Retour au blog de Axew
~Dreams Come True~ Chap 1 - Une vie sans ardeur |
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~ Dreams Come True ~
Chapitre 1 : Une vie sans ardeur
Spoiler :
Il était tard, d’un côté la mer avait déjà engloutit le soleil, et de l’autre la lune avait émergé. Comme tous les soirs où je venais pour me changer les idées, la mer était calme, on aurait dit que rien n’y vivait. Pas une vague, pas un mouvement, le seul élément qui semblait lui donner une once de vie était la lune qui reflétait à la surface de l’eau. Le ciel était baigné d’un océan d’étoile, l’obscurité brillait à mes yeux. Pour moi, le soleil mentait, ses rayons ne m’apportaient aucune chaleur. Au contraire, chaque fois que cette sphère de feu redonnait vie à tout ce qui peuplait cette planète : les pokemon, le sol, les plantes, c’était pour moi une source d’abattement et de fatigue morale. Tous les matins, j’aurais voulu garder les yeux fermés pour ne pas être obligé de me lever. J’avais ce désir de dormir le jour pour vivre la nuit vu que mes journées étaient monotones et sans intérêt. Ma vie n’était qu’une simple routine, qu’une simple répétition des événements de la veille. Chaque jour je me levais, je mangeais les mêmes fruits qui avaient perdu leur goût il y a bien des années, je m’entrainais avec mon père jusqu’à midi où une pause venait me délivrer quelques minutes de cet accablant entrainement. Mais après, tout recommençait, encore et encore. Je ne voyais aucune utilité à ces exercices que mon père me faisait refaire en boucle jour après jour. Il m’enseignait des mouvements d’attaque et de défense, mais pour me défendre de quoi ? Nous vivions sur l’archipel d’Auracion, un endroit coupé du reste du monde. Rien à l’horizon, juste la rencontre du ciel avec l’océan, alors pourquoi devais-je mettre tant d’acharnement dans mon entraînement si ça ne me servirait à rien ? En fait, si je serrais à ce point les dents pour subir l’ennui de mes quotidiennes journées, c’est pour accélérer le temps jusqu’à la nuit tombée où je pouvais enfin trouver un peu de réconfort et de repos ; loin de tous, seul.
En fait, je voyais ma solitude comme un moyen de sortir de ma banale réalité. Lorsque chaque soir, je grimpais sur mon arbre pour m’y adosser assis sur une branche, tous mes problèmes s’évaporaient. Je ne faisais que regarder le même horizon depuis 5 ans et pourtant, ça me faisait toujours tant rêver. La source, le pilier sur lequel repose ma vie est l’espoir, l’espoir de pouvoir partir pour découvrir de nouvelles choses et ne laisser plus personne me dire quoi faire. Cette île avait beau être grande avec en son centre une montagne touchant presque les nuages et des forêts en abondance, c’était une véritable prison. De plus, mon père ne me laissait aucune liberté, je n’avais même pas le droit de visiter la ville ou d’aller à la rencontre d’autres personnes. Il préférait que je reste à l’écart des habitants et de toute façon, je n’avais aucune envie de me faire des amis. Ici, j’avais le sentiment que tous étaient identiques. Les jeunes suivaient tous la même éducation et les mêmes entrainements tandis que les adultes se contentaient de transmettre leurs savoirs et d’attendre patiemment que la mort vienne leur rendre visite. Alors si devenir ami avec eux signifiaient abandonner tout espoir de partir ou devenir juste un pion semblable à tous les autres, je préférais franchement n’appartenir à aucun groupe. L’altérité ? Comme quoi on se construit grâce aux autres et la différence nous permet d’avancer sur le chemin de la vie ? Ce sont de pures foutaises. J’étais une âme solitaire…
Malgré tout, je souhaitais parler à quelqu’un qui pourrait me comprendre. Mon père voulait juste faire de moi un grand combattant comme l’avaient été nos ancêtres les Ombres Lumineuses, ma mère était gentille et attentionnée mais je ne supportais pas la réticence de ses propos. Quand je lui demandais ce qu’il s’était produit il y a cinq ans, elle me répondait toujours la même chose : « Aaron, je sais très bien que tu voudrais connaître ton passé, que tu sens en toi un vide que tu ne pourras jamais remplir, mais fais-moi confiance, il vaut mieux que certaines vérités restent celées dans le coffre du destin ». J’avais fini par laisser tomber, quand je tentais de me remémorer mon passé, je perdais immédiatement connaissance et à mon réveil, je n’avais aucun souvenir. Peut-être avait-elle raison, après tout. J’avais également une sœur, elle me lançait des sourires de temps en temps pour me réconforter et me redonner courage. Néanmoins, elle était comme ma mère. Pour faire simple, ma famille me répugnait, dés qu’un d’entre eux m’abordait, je faisais signe que tout allait bien derrière mon sourire factice. Comme je me disais qu’à un moment ou un autre je partirais en laissant derrière moi mon ancienne vie et ma famille, un jour j’ai décidé que je n’en avais plus. De cette manière, je pouvais facilement me concentrer sur un avenir meilleur et plus épanouissant que de rester toute ma vie un être territorial, qui ne se déplace pas et passe son existence au même endroit.
A peine quelque jour après la disparition de mon passé, je tentais de me souvenir d’une quelconque information à propos de mon histoire, assis sur la même branche sur laquelle j’allai me rendre chaque soir pour libérer la flamme de mes espoirs que je devais cacher à tous, qu’un événement totalement inattendu se produisit : un pokemon que je n’avais jamais vu avant était venu à ma rencontre. Ce pokemon étranger était parvenu jusqu’à notre archipel, il se disait être un explorateur. Tout de suite, il voulut en apprendre plus sur moi, sur ma vie ici et les habitants de notre île. Je me souviendrais le reste de mon existence de ses paroles : « Notre esprit est notre manière de percevoir la réalité, mais celle-ci est loin d’être aussi cruelle qu’on l’imagine. Les aspects négatifs de la vie prennent plus de place dans notre tête que les positifs et du coup, on a l’impression que notre vie ne se résume qu’à un défilé de mauvaises aventures. Au final, on perd espoir en ce monde. En revanche, j’ai trouvé quelque chose qui pourrait changer le destin de notre planète : un idéal. »
A ce moment, il plongea son regard au plus profond du mien, comme s’il recherchait à ce que je comprenne son message :
« Croire en un idéal, c’est à la fois protéger et faire en sorte que la flamme de nos espoirs reste allumée. Il faut que tu comprennes qu’il y a toujours un moyen de transformer sa vie en une existence meilleure. Donne toi un objectif, trace le chemin de ton destin et ne laisse aucun obstacle ni personne t’arrêter, avance à petit pas s’il le faut, mais en aucun cas tu dois reculer. Crois en tes rêves.»
Il conclut par : « Les rêves se réalisent toujours ». Il repartit comme il était venu, son chapeau d’aventurier sur le crâne. Je l’ai regardé jusqu’à ce qu’il se mêle à l’horizon et qu’il disparaisse. Pour un explorateur, il avait l’air de vouloir s’éclipser vite alors qu’il venait de dénicher une cité légendaire, terre natale des 8 Obscurs qui ont changé le destin du monde. Peut-être avait-il déjà trouvé ce qu’il était venu chercher…
Après 5 cinq ans de réflexion, j’ai toujours du mal à comprendre son histoire d’idéal et de réalité. Par contre, il ne se passe pas une journée sans que cette phrase me revienne à l’esprit :
« Trace le chemin de ton destin et ne laisse aucun obstacle ni personne t’arrêter, avance à petit pas s’il le faut, mais en aucun cas tu dois reculer. Les rêves se réalisent toujours ».
Juste après ça, je sentis une vague de confiance et de détermination me monter jusqu’à cœur. Mon objectif : partir loin d’Auracion pour découvrir le monde. Il doit être si vaste, peut-être allai-je passer ma vie solitaire à visiter des terres inconnues sans rien y comprendre, mais c’était toujours mieux que de rester dans une société traditionnelle qui ne pense qu’à respecter aveuglément des rîtes immémoriaux. « Agissons ainsi car nos ancêtres ont toujours fait de même ». Non ! Je refusais cette façon de penser. Pour moi, il fallait sans arrêt chercher quelque chose de différent pour avancer. La vie appartient aux audacieux, comme à cet explorateur qui en quelques phrases, avaient changé le cours de ma vie.
Bien évidemment, mon père ne voyait pas la réalité d’un même esprit que le mien. Alors jusqu’à présent, j’ai caché cette envie d’évasion. Je faisais croire que j’acceptais mes conditions mais en secret, je brûlais d’impatience de pourvoir m’enfuir pour vivre ma vie comme je l’entendais.
Dans ce froid éternelle qu’est la réalité,
Mon corps parvient à se réchauffer,
Cela, grâce à la flamme de mon idéal.
Elle continue de brûler en secret,
Cachée de la vue des esprits pessimistes.
Au fond de moi-même, je peux la sentir,
Parfois, elle s’enflamme d’un seul coup,
Elle est prête à sortir et à se montrer.
Mais j’arrive à la faire patienter,
Car il faut attendre le moment opportun,
Un jour, j’en suis sûr,
Je trouverais la clé qui me délivrera,
Et enfin, je pourrais marcher sur le chemin
Que j’ai imaginé pendant cinq longues années.
A ce moment-là,
Je tiendrai en main la flamme de mon idéal
Pour que mes rêves deviennent réalité.
J’étais prêt à prendre mon destin en main. Je venais tout juste d’avoir 16 ans et en soufflant mes bougies… baah, je suppose que vous avez facilement compris le vœu que j’avais souhaité, pas besoin de l’expliquer. Après 6 ans de préparation avec mon père, je me sentais d’attaque pour partir et découvrir le monde. Bien sûr, il ne se doutait de rien, il pensait m’entrainer pour faire de moi un guerrier d’Auracion, mais je n’apportais pas les mêmes conclusions à ces activités.
Je sais ce que je veux faire de ma vie et je suis paré à affronter tous les obstacles qui se trouveront sur mon chemin. Il ne me manquait qu’une seule chose, un élément déclencheur, quelque chose qui allait me permettre de prendre mon envol.
*
Spoiler :
Juste après la fête que ma famille avait organisée pour mes 16 ans, je me suis rendu comme à mon habitude sur la plage non-loin de notre maison pour méditer et rêver adossé à ce vieil arbre. Lorsque mon dos se posait contre l’écorce encore chaude de la journée, je sentais au fond de moi la flamme de mes espoirs reprendre vie. J’étais forcé de la cachée de la vue de tous, car j’avais des ambitions qui allaient à l’encontre des traditions mises en place sur Auracion. Ils pouvaient me dire comment agir, mais jamais je ne les laisserai me voler ma liberté de penser. Mon âme et mon idéal ne semblaient vivre que lorsque je m’isolais des autres. Il n’y avait qu’à l’écart des membres de ma tribu que je vivais pour ce que j’étais vraiment.
Alors que je fermais les yeux pour repenser à mes convictions, ces mêmes convictions qui faisaient battre discrètement mon cœur, je sentis un changement, tout n’était pas comme d’habitude, j’en étais certain. Mes yeux se sont ouverts d’un seul coup et je me suis levé d’un bond, j’ai regardé au loin avec enthousiasme, comme si quelqu’un venait pour me délivrer de mes chaines. A première vue, rien n’était différent, toujours les mêmes couleurs, le même soleil qui s’éteignait doucement dans l’océan et la même mer qui ne bougeait pas. En revanche, je ressentais une étrange excitation dans tout mon corps. Je tentais de me rassoir en pensant que je délirais sur le coup de l’émotion, mais une force m’obligeait à rester debout. Mes yeux ne quittaient pas une seconde l’horizon.
Jamais je n’avais ressenti une telle ardeur, j’avais la sensation que mon destin m’appelait :
« Es-tu prêt à te lancer et à suivre ce que dicte ton cœur ? Et bien tu as intérêt à l’être ! Ah ha ! »
Mais j’avais beau scruter les alentours, je ne comprenais pas d’où me venait cette étrange sensation de bien-être. Peut-être qu’il allait revenir, qu’un petit point noir allait se rapprocher et devenir de plus en plus grand. Il m’était incapable de m’évader d’ici, mon âme était clouée sur Auracion, j’avais grandement besoin d’un tremplin, d’un moyen de m’envoler pour réussir à m’évader. Après toute cette émotion, je refusais de croire que ce n’était qu’un simple délire. Les poings serrés, la tête dressée, le regard fixe et le corps entier tourné en direction du coucher de soleil, je suis resté debout jusqu’à ce que la lune prenne sa place dans le ciel. Une amertume commençait à m’écraser car pour la première fois, j’étais effrayé de voir disparaitre le soleil.
Peu à peu, tout refroidissait, se décourageait. Surement que mon idéal s’était enflammé d’un seul coup avant de se heurter brutalement au mur glacial de la réalité… Ce n’est pas encore aujourd’hui, dommage. Je regagnais ma demeure, attristé et vidé. Ma flamme manqua de s’éteindre.
Or ! La lune me préparait une surprise ! Bon sang quand j’y repense, si je n’avais pas fait demi-tour, si mon âme n’avait pas forcé mon esprit à jeter un dernier regard vers la mer, peut-être que ma vie serait restée la même. Il y avait bien quelque chose qui flottait à la surface de l’eau, un petit point bleu trouait le reflet du clair de lune. Je suis resté immobile, attendant que cet objet rond s’échoue sur la plage. Lentement, le poids de l’amertume qui pesait sur mes épaules commençait à s’estomper et ainsi, mes jambes purent se mettre en mouvement. Sans me rendre compte de ce qui m’attendait, je me suis retrouvé sur la plage. Cette chose se trouvait à mes pieds, je pouvais sentir l’agréable caresse des vagues qui venaient enlacer le bout de mes pattes. Je l’ai d’abord longuement examinée du regard avant de m’abaisser pour la saisir entre mes mains. C’était une sphère couleur bleu-nuit, parfaitement lisse et si petite que je pouvais aisément la tenir dans mes paumes. Lorsque je la tournais dans tous les sens pour mieux l’admirer, je ne voyais que le reflet de mon propre visage. Qu’avait-elle de si spécial pour qu’une force indéfinissable m’ait poussée à apporter tant d’intérêt dans cette petite sphère fragile ? Cela faisait un moment que j’étais assis sur le sable à dévorer des yeux cette sorte de gemme, elle attisait ma curiosité. Une signification… elle en avait forcément une… Jamais auparavant je n’avais accordé tant d’attention à quoi que ce soit, alors j’avais décidé d’en profiter : si je voulais connaître ses secrets, je devais m’y prendre autrement, trouver un autre moyen que de bêtement l’analyser avec mes yeux. Mais après 30 minutes, ma tête était sur le point bouillir face à cette incompréhension, mon impatience avait fini par étouffer ma curiosité. Découragé, je me suis laissé tomber sur le dos, je pris une profonde inspiration avant de plonger mon regard dans les étoiles.
L’océan de la nuit était mon spectacle préféré, même lorsque les températures chutaient et que je grelotais de froid, je n’aurais manqué pour rien au monde ce divertissement quotidien. Réussir à me faire rire était un véritable exploit que personne n’arrivait à accomplir, même ma mère et sœur qui pourtant faisaient tout leur possible pour me rendre heureux, le seul résultat qu’elles obtenaient était un rictus forcé et indifférent. Et pourtant, un sourire véritable commençait à se dessiner sur mon visage. La situation était juste parfaite, plusieurs de mes sens furent stimulés en même temps : je n’entendais plus que l’apaisant bruit des vagues, je respirais les senteurs incomparables qui se dégageaient de la mer, mes yeux brillaient à la vue de ces petites lumières blanches sur fond noir et à aucun moment, je n’avais lâché cette perle que m’avait offert le destin. Je ne pus m’empêcher de murmurer :
« C’est incroyable à tel point ces couleurs, si froides soient telles, arrivent à me réchauffer et à me redonner du courage »
J’ai fermé les yeux et j’ai continué mon monologue réconfortant. Le ciel semblait m’écouter avec attention :
« Un jour, je partirais d’ici pour vivre ma vie comme je l’entends. Aucun obstacle ni personne ne pourra m’empêcher de réaliser mes rêves. Je veux découvrir le monde, voire de nouveaux paysages chaque jour. Je suis certain que le soleil pourrait tenir ses promesses envers moi, si mes journées n’étaient synonymes de répétition et d’ennui. La terre doit être si vaste et pourtant, je suis enchainé à cette île par les chaines de la réalité. Malgré ses assauts quotidiens pour éteindre la flamme de mon idéal, elle continue à brûler, protégée par mon âme ».
Je repensais à ce pokemon qui m’avait pour la première fois parlé d’idéal et de réalité :
« Vous aviez l’air si épanoui de pouvoir agir à votre guise et de ne pas être cloué au sol. Un explorateur, c’est ce que vous étiez n’est-ce pas ? Et bien c’est exactement ça que je souhaite devenir. Le ciel n’était même pas une limite pour vous, mais moi je ne peux pas voler, je ne peux pas m’évader si facilement de cette prison. Aucune chaine ne vous retenait, vous étiez… libre ».
J’ai marqué une pause pour reprendre mon souffle :
« La vie n’a aucun intérêt si nous ne sommes pas libre d’agir comme on le voudrait. J’ai un feu intérieur qui est emprisonné, il faudrait que je puisse la laisser sortir. Mais ici, je ne peux pas, je mettrais la flamme de mes espoirs en danger ».
Je pris un ton plus assuré et déterminé :
« Je voudrais tant savoir ce que ça fait, de se sentir libre… »
Alors que je m’endormais paisiblement, une voix m’extirpa de mon repos :
« Se sentir libre, c’est la plus belle émotion qui soit ».
Je me suis redressé en sursaut, mon cœur semblait avoir percuté ma poitrine. Lorsque j’ouvris les yeux, à ma grande stupeur, il n’y avait personne. Tandis que j’essayais de retrouver une paix intérieure suite à cette agitation si soudaine de mes émotions, j’ai remarqué qu’une faible lumière blanche faisait briller ma main : la perle bleue scintillait. Je suis resté interdit, je ne comprenais pas ce qu’il se passait et pourtant, je n’étais en proie à aucune peur. Ma curiosité et mon insouciance me forçaient à ne rien lâcher.
Tout ça était bien réel, je ne rêvais pas. Alors j’ai demandé :
« Est-ce toi, qui a parlé ? »
Désormais, je tenais la gemme bien en face des yeux. Je m’attendais à voir mon visage se refléter à la surface lisse de cet étrange objet, à la place, c’est celui d’un autre pokemon qui apparut. Cette fois-ci, j’en étais sûr et certain, c’est bien de là que la voix venait. Depuis le début, il m’avait écouté et semblait me comprendre. Nous n’avons pas une seconde détaché nos regards.
Il me répondit :
« Surprenant n’est-ce pas ? Ce que certains pokemon sont capables de faire. »
« Comment as-tu fait pour te retrouver coincé là-dedans ? »
Il ferma les yeux, se remémorant ses événements passés :
« Une longue histoire… »
La lumière s’intensifia lorsqu’il ajouta :
« Mais avant ça, laisse-moi t’expliquer, ce sentiment extraordinaire qu’est se sentir libre ».
L’éclat brillait de mille feux, il m’était incapable de le regarder. Je pensais que le vent s’était mis à souffler mais en fait, ce pokemon dégageait une telle énergie que je fus repoussé en arrière. Stupéfait, je restai assis sur le sable, le regardant flotter dans les airs. On aurait dit que c’était une étoile tombée du ciel. Tout se passa si vite, une sorte d’explosion lumineuse m’obligea à me protéger le visage tandis qu’une forme prenait vie juste en face de moi. La sphère se vit pousser un bras, puis un deuxième, par la suite un cou qui fut suivi de la tête.
Par la force de mes rêves, j’avais libéré ce pokemon.
L’atmosphère tout entière s’apaisait : le vent cessa de déferler, la nuit reprenait le dessus sur la lumière et mon cœur s’adoucissait. J’eus besoin de quelques instants pour reprendre mes esprits après cet ébahissement si intense. Nous sommes tous les deux restés sans bouger le moindre muscle une dizaine de seconde à nous observer. Finalement, encore sous l’effet de l’étonnement, je brisai ce silence :
« Mais… qui es-tu… »
« Je me prénomme, Latios »
A suivre...
=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=
Note :
*souffle* woaw, je reste sans voix face à ce que je viens d'accomplir. Mon texte est loin d'être parfait c'est sûr, mais c'est dingue lorsque je me rends compte que mon aventure prend vie...
J'ai eu besoin de temps pour écrire ce chapitre car j'étais occupé par un gros travail en français. Donc je n'avais que peu de temps à consacrer à mes temps libres.
Le chapitre deux, je ne peux vous dire quand il sortira, mais une chose est sûr, je sens que je vais me plaire à l'écrire.
N'oubliez surtout pas : un
motive et donne du coeur à l'ouvrage ! Rien ne vous force à en mettre un et je continuerai ma fiction quoi qu'il advienne, mais ça fait toujours plaisir de voir des personnes prendre du plaisir à lire mes écrits.
Merci pour votre attention, merci.
Mots-clés
:
Comment
Latios
s'est-il
retrouvé
à
Auracion
?...
(10)Commentaires
Posté le 15 Oct 2014, 22h 56min 54s par
Axew
Commentaires
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Axew
|
@ 15 Oct 2014, 22h 59min 44s
Mon premier chapitre...
Ma première fiction...
Mes premiers ressentis...
Mon 50ème article...
J'ai presque envie de dire : Champagne !
Dragon-Diagla
|
@ 15 Oct 2014, 23h 27min 55s
C'est long et sa à l'air bien écris :D
Je lirais demain quand j'aurais le temps :)
En attendant
Phelwyn
|
@ 16 Oct 2014, 07h 01min 26s
Yeyy la suite !
Axew
|
@ 16 Oct 2014, 17h 06min 52s
Yay ! Qui apporte les pizzas ? x)
Phelwyn
|
@ 17 Oct 2014, 07h 16min 20s
Pizzas (yum)
Melocotton
|
@ 17 Oct 2014, 17h 51min 04s
Genial !! J'adore !! Et l'histoire de ce riolu lui rajoute du charme et de la kawaiiitude ! enfin je crois qu'il s'agit de riolu quoi xD *w*
Axew
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@ 17 Oct 2014, 17h 52min 17s
Oui oui c'est bien Aaron le personnage principale ! ^^
J'utilise la première personne car c'est plus facile de comprendre les ressentis du personnage et de pouvoir se mettre à sa place ^_^
DidiShoko
|
@ 19 Oct 2014, 08h 04min 37s
LA SUITE °Ç°
LA SUUUIIITEUH °Ç°
Axew
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@ 20 Oct 2014, 16h 51min 15s
J'espère que cette fois-ci personne aura la flemme de tout lire ^^"
Phelwyn
|
@ 06 Nov 2014, 07h 13min 20s
Flemme :$