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Bienvenue au coin suicide pour les lents du Quizz de Pâques 2013 à l'air de repos du Quizz de Pâques 2013 ! Que vous ayez complètement abandonné à cause de la rapidité surhumaine de nos chers membres du staff, ou que vous ayez simplement envie de faire une pause pour évacuer le stress, vous êtes ici au bon endroit ! Notre SPA va vous proposer un nouveau chapitre de Tales of Vesperia écrit calmement, sereinement, et le plus joliment possible. Sur-ce, bonne lecture ! « Mince… » Ce fut le seul mot qui sortit de ma gorge nouée devant cette meute de chiens féroces. Chiens ? Certes, ce sont des canidés, mais ils sont beaucoup trop gros. Des loups ? Non plus… En me concentrant bien, je remarquai que leur queue était beaucoup trop longue et lisse, mais aussi qu’une petite flammèche bleue oscillait à l’extrémité, selon les aléas de la faible brise qui soufflait alors sur la clairière. Je déglutis lorsque l’un d’eux, le plus proche de moi, retroussa ses babines, découvrant des dents acérées, et sûrement capables de déchirer un morceau de chair en moins de temps qu’il n’en faut pour sentir la douleur. La douzaine de chiens loups dispersés dans le camp était maintenant rassemblée autour de leur chef, un spécimen plus imposant que les autres et couverts de cicatrices, et me faisait face. L’atmosphère était tendue, comme si les bêtes attendaient que je fasse le premier mouvement avant de me sauter dessus. J’entendais presque le silence bourdonner dans mes oreilles, battant la mesure en harmonie avec les battements rapides de mon cœur. C’est alors que le chef de la meute fit un imperceptible mouvement de queue, ce que je compris comme un ordre de se jeter sur moi et de me déchiqueter méthodiquement : ses sbire émirent des jappements rauques et se ruèrent sur moi. Mon premier réflexe fut d’attraper un bâton au sol et de l’agiter devant eux. Ils se stoppèrent un instant, semblant presque rire de cet instinct de survie digne d’un moineau, puis reprirent leur course. J’avisai alors le feu de camp allumé derrière moi, et me jetai dessus. J’enfonçai la branche dans le brasier, et celle-ci s’enflamma d’une lueur rouge et rassurante, en comparaison avec le bleu froid de la flammèche des monstres. J’agitai de nouveau la torche, mais cela ne sembla pas inquiéter mes attaquants. Arrivé à moins de trois mètres de moi, l’un d’eux me sauta dessus. J’eu tout juste le temps de placer le bâton devant moi que la bête referma violemment sa mâchoire dessus. Elle s’assit alors, étrangement docile, et commença à mâchouiller la branche, comme si elle… mangeait le feu ? Content de moi, je ramassai une autre branche, que j’allumai et fourrai dans la gueule du deuxième monstre qui me sauta dessus. Celui-ci m’oublia à son tour et se délecta de la flamme paisiblement. Le reste de la meute ne semblait plus faire attention à moi : ils regardaient tous leur chef, de leurs petits yeux jaunes, attendant assurément un nouvel ordre. Celui-ci regarda à tour de rôle les deux chiens loups qui, maintenant repus, faisaient la sieste, et ouvrit alors la gueule, s’apprêtant à aboyer un ordre. Soudain, le coup partit. Une détonation résonna dans l’air, et la tête du chef de meute reçut un puissant impact, qui fit tomber le corps inerte au sol. Un autre coup de feu partit des buissons et abattit un des deux chiens loups que j’avais calmé, pendant que les neuf restants battaient en retraite dans la forêt, en traînant la dépouille de leur chef. Le deuxième monstre endormi se réveilla et s’enfuit lui aussi. Alors, mon sauveur put sortir des buissons sans crainte : c’était un jeune homme -un jeune elfe, pardon- qui tenait dans sa main un fusil, et portait à sa ceinture des cartouches. Il vérifia si la zone était réellement sûre, puis s’approcha de moi. « T’as vraiment failli y passer, gamin. -Oui, merci beaucoup de votre aide… Qu’était-ce que ces bêtes ? -Des Regulens… Mais attends… Tu es tout seul ? -Non, j’attends des amis qui sont partis dans la forêt… » Il resta pensif un instant, puis acquiesça et sortit un couteau de sa poche, qu’il me tendit : « La prochaine fois, utilise ça pour te défendre ! » Je pris le couteau dans la main : une simple lame attachée sur un manche en bois, mais l’ensemble paraissait néanmoins solide et efficace, à en juger par le tranchant effilé. Je le remerciai, mais il ne sourit pas, trop occupé à lorgner sur… mon cou ? « Qu’est-ce que vous faites ? » Il passa alors sa langue sur ses lèvres, me prit par les épaules, m’immobilisant totalement par sa force surhumaine, et avança alors doucement sa bouche vers mon cou… lorsqu’un poignard vint se ficher dans sa propre gorge. Il recula, l’arracha, et émit un grondement sourd, regardant en direction des fourrés. C’est le moment que choisirent Folken et Miara pour sortir, l’un avec une hache dans la main, l’autre avec des lames entre les doigts. Destia surgit derrière eux et me cria de m’éloigner de l’elfe, qui se trouvait maintenant à quatre pattes en train d’aboyer violemment. Enfin, Alma arriva en dernier, et jeta une sorte de disque blanc sur l’inconnu, qui recula vivement en poussant un gémissement… En espérant que vous avez apprécié ce petit moment de détente, et que vous repasserez ici bientôt pour connaître la suite ! Chapitre 1 Chapitre 2 Chapitre 3 Chapitre 4 Chapitre 5