Bienvenue Invité(e)
Inscription
|
Connexion
Galerie
Nouveautés
Galeries
Blog
Nouveautés
Blogs
Archives
Créations
Articles
Catégories d'articles
Tops
Top10
Top10 Alliances
Top10 Collectionneurs
Top10 Réputations
Top10 Succès
Top Divers
Espace Membre
Accueil
Board Oekaki
Forum
T'Chat
Topsite
Tutoriel Oekaki
PokéTerra
65112551 pages vues
Blog de
Space
: Innocent Hearts ~ Chapitre 1
Retour au blog de Space
Innocent Hearts ~ Chapitre 1 |
0
|
|
161
|
0
Cette fiction est très légèrement inspirée de
Pandora Hearts
I ~ Bloody ~ Le jardin du loup
La pluie battante et l’obscurité qui régnait sur le domaine rendaient difficile l’avancée de la jeune femme. Elle s’abrita quelques instants sous un grand saule pleureur et en profita pour regarder où elle se trouvait : de la pelouse récemment coupée s’étendait à perte de vue, et l’on devinait non-loin la surface miroitante d’un lac entouré de végétation prolifique. Au loin se découpait de la nuit noire l’imposante silhouette d’un gigantesque manoir. C’était là l’objectif de cette jeune femme, qui avait traversé tout le pays d’Est en Ouest avec pour unique but d’atteindre cette bâtisse. Elle reprit son souffle encore quelques secondes puis sortit de son abri et courut à perdre haleine vers le manoir. Elle parvint enfin à la porte, haletante, et utilisa ses dernières forces pour donner un coup de heurtoir, puis s’écroula sur les marches. Enfin, la porte s’ouvrit sur la silhouette d’un majordome, qui tenait un chandelier. La femme leva la tête, et ses yeux s’emplirent d’horreur en voyant la tête du majordome tomber puis venir rouler à ses côtés. Un cri monta le long de sa gorge, mais celle-ci fut tranchée net par une faux sanglante. La dernière vision de la malheureuse, malgré le voile rouge qui brouillait son regard, fut un jeune homme ricanant tandis qu’une fillette essuyait la faux à ses côtés…
Le brusque arrêt du train me tira du demi-sommeil dans lequel j’étais plongé depuis la gare de départ, et je me rendis compte qu’un grand nombre de gares avaient déjà du être desservies puisque la wagon initialement vide était maintenant bondé. En face de moi, assis sur la banquette rouge et confortable se trouvait un homme élégant qui lisait le journal du jour en remontant régulièrement ses lunettes sur son nez. Surprenant mon regard, il m’adressa un bonjour d’un signe de tête puis se replongea dans les pages politiques de son quotidien. Je me tortillai sur ma chaise, pas habitué à ce qu’un adulte m’accorde de l’attention. Après tout, c’était la première fois que je prenais le train. C’était peut-être un signe que tout allait changer, puisque c’est ce jour-là, à peine quelques heures plus tard, dans ce même train, que « tout » commença…
J’étais affairé à attraper ma montre gousset au fond de ma poche de pantalon lorsqu’une dame fort élégante s’assit à côté de l’homme, en face de moi. Il la salua en relevant son haut-de-forme, elle gloussa légèrement derrière son éventail. Elle portait une jolie robe rose ornée d’une fleur à la hanche droite, ainsi qu’un chapeau assorti de la même fleur. Elle n’avait pour bagage qu’un petit sac à main, et je devinai qu’elle descendrait sûrement à la station suivante. Cependant, cette station étant assez loin de celle à laquelle nous venions de nous arrêter, alors elle se coucha légèrement sur le côté et s’endormit quelques minutes plus tard. Heureusement pour elle que nous étions deux honnêtes hommes, car il est fort dangereux pour une dame de rester inattentif alors que l’on a un sac à main qui semble valoir cher de par sa finition minutieuse. Ayant fini de contempler la scène, je me remis à chercher ma montre au fond de mes profondes poches, et la trouvai enfin. Je la sortit, mais l’homme en face de moi écarquilla les yeux et m’empêcha de l’éloigner de ma poche.
« Tu devrais faire attention, dit-il très sérieusement, où il t’arrivera des ennuis… »
Il rit devant mon expression apeurée et ajouta :
« Ne t’inquiète pas, c’est juste qu’elle vaut très cher, et que les rues d’Hangard sont peu sûres… »
Il se leva alors que l’on annonçait la station de la ville d’Agathias, ne me laissant pas le temps de lui demander comment était-il au courant de ma destination…
Une fois seul avec la dame endormie, je décidai d’essayer de me reposer moi aussi, lorsque la femme remua légèrement en gémissant. Je me penchai vers elle pour voir si elle souffrait d’un quelconque mal lorsqu’elle m’attrapa à la gorge, puis ouvrit les yeux et dit d’une voix rauque :
« Tu vas devoir me donner cette montre, mon chéri ! »
Elle montra les dents, plutôt des crocs de loups que des dents humaines. Alors que je regardai autour de moi, affolé, je remarquai avec horreur que les autres passagers étaient comme figés, stoppés dans leurs mouvements. Le paysage avait également cessé de défiler par les fenêtres.
Elle rit sordidement en voyant mon visage apeuré.
« Mmh, dit-elle en se léchant les babines, j’aime les petites brebis qui respirent la peur à des kilomètres ! Elles sont en général beaucoup plus savoureuses ! »
Elle approcha sa gueule de moi, si près que je sentais son souffle chaud sur mon visage. Soudain, un bruit lui fit tourner la tête, et elle me lâcha aussitôt, se courbant. Je découvris alors un poignard planté dans son abdomen. Elle grogna en le retirant, et lança en direction de la porte à l’autre bout du wagon :
« Allez, montre-toi, Ivan ! »
Un homme grand, drapé d’un long manteau noir et le visage dissimulé par un masque tout blanc, apparut alors dans l’embrasure. Il ne répondit pas, et sortit un bras de son manteau. Le regard de la femme passa de moi à lui, elle hésita, mais sauta finalement par la fenêtre la plus proche. Elle n’avait pas encore touché terre qu’ « Ivan » tendait la main vers elle, projetant une fumée noire qui vint la heurter de plein fouet. En se relevant, elle avisa sa poitrine que l’on entrevoyait par une déchirure de sa robe, et grogna. L’homme dit d’une voix monocorde :
« Accusée, que les Jurés se penchent sur ton crime et décident de ta peine ! »
La femme, à terre, fut alors prise de convulsions, qui durèrent de longues minutes. Enfin, ses muscles se relâchèrent, ses yeux se révulsèrent et elle ne bougea plus.
L’homme s’approcha prudemment, puis sortit une épée et lui trancha la tête en marmonnant « Au cas où il y aurait appel … ». Enfin, après m’avoir longuement fixé , il disparut et, instantanément, le Temps repris son cours normal, faisant repartit le train abandonnant le corps sans vie dans une flaque de sang le long de la voie. Je me rassis, les yeux vides, et m’endormit immédiatement, tandis qu’autour de moi, les passagers continuaient leurs existences sans se douter qu’une femme aux allures lycanthropes venait d’être assassinée par un homme masqué…
En me réveillant alors que le train s’arrêtait à Hangard, je mit quelques instants à me souvenir du drame qui avait eu lieu sous mes yeux, mais, quand tout me revint en tête, j’eut l’idée de vérifier si le poignard lancé par l’homme était toujours là. Je me mit donc à quatre pattes pour fouiller sous les sièges, et j’étais encore dans cette position lorsqu’un contrôleur me dit :
« Je ne sais pas ce que tu fais, mais ici, c’est le terminus, alors TOUS les passagers doivent descendre, compris ? »
Il releva sa casquette et me sourit lorsque je filai dehors avec ma lourde valise, gêné, et concluant que j’avais dû rêver l’étrange femme du train puisque le poignard avait disparu…
Le premier mot qui me vint à l’esprit pour décrire Hangard fut « Magique». La multitude de rues animées, les boutiques aux enseignes colorées, les habitants aux habits raffinés sas être tape à l’œil, tout ici contribuait à créer une ambiance chaleureuse, festive mais mesurée et sûre. Suivant le conseil de l’homme au haut-de-forme, je en sortit pas ma montre pour m’assurer de l’heure, mais jetai plutôt un coup d’œil dans une horlogerie qui produisait aussi de merveilleuses boîtes à musique. Arrivant sur la place principale, je ne pus qu’être émerveillé par la titanesque cathédrale qui se dressait en son centre. Les innombrables vitraux lui donnaient un style particulier, mais rendaient une impression de protection lorsque l’on se trouvait à l’intérieur.
Mon attention toute tournée vers cette ville magique, je faillis rater l’heure de mon rendez-vous. J’arrivai donc essoufflé à la grille du manoir de la famille Hurya. J’y avais postulé pour un poste de jardinier il y a des mois, et c’est seulement la veille que la réponse –positive- était arrivée. J’avais donc réservé en catastrophe un billet de train pour le lendemain, et c’est donc ce pourquoi je me trouvais dans ce train.
Un mauvais pressentiment me fit frissonner lorsque je poussai le lourd portail en fer, qui grinça, comme tiré d’un sommeil millénaire. J’avançai, apeuré, le chemin jusqu’au manoir serpentant à travers un petit-bois lugubre. Je sursautai à chaque son étrange, à chaque craquement de branche, à chaque bruissement de feuille. J’eut l’impression de traverser plusieurs dizaines d’hectares, mais la chemin ne dura en réalité qu’une dizaine de minutes. J’arrivai donc au manoir à proprement parler lorsqu’un coup de feu me fit me jeter à terre. J’entendis une vois rire aux éclats, et un homme assez âgé, portant un habit de chasse et un fusil contre l’épaule, vint à ma rencontre.
« Je t’ai fait peur ? Ah ah, désolé, désolé. Je chassais les canards. Ils sont très durs à toucher, ici, surtout ceux qui vivent près du lac Mayor. Ah, mais j’oublie de me présenter, je suis le comte de Hurya, Gilbert Hurya ! »
Je m’inclinai, et il me fixa longuement avant de demander :
« Mais au fait, qui es-tu ? »
Je posai ma valise et fit mon plus beau sourire pour me présenter lorsqu’il sourit et déclara :
« Ah mais oui, tu dois être le nouveau jardinier. »
Il me détailla des pieds à la tête avant d’ajouter :
« Tu m’as l’air bien jeune… Enfin, tu es robuste, c’est là l’essentiel, dit-il en me frottant les cheveux sur le haut de la tête. Pardonne-moi, mais je ne me souvient plus de ton nom… »
Tout fier de pouvoir déclarer la présentation que j’avais mit trois heures à préparer la veille, je prit mon air le plus solennelle et lui dit mon nom, ainsi que ma ville d’origine. Je remarquai alors qu’il ne m’avait pas écouté lorsqu’il dit :
« Ah, ces canards s’étaient enfin envolés… »
Je soufflai, dépité, et il tourna la tête vers moi avant d’annoncer :
« Eh bien, bienvenue, Rivez, j’espère que tu te sentiras comme chez toi, ici.»
Je protestai :
« Je ne m’appelle pas Rivez, mais… »
Il me regarda avec une affection presque paternelle et me dit avec un grand sourire, me tapotant gentiment la tête :
« Peu importe, désormais, tu t’appelles Rivez, d’accord ? »
Je décidai que ce nom n’était pas trop mal, bien qu’il s’éloignât assez de mon vrai nom, mais lui rendit son sourire pour lui signifier mon accord. Il s’étira et m’indiqua le manoir en me disant de demander Anita afin que l’on me donne une chambre. Je m’empressai d’exécuter son conseil et frappai de deux coups de heurtoir la porte principale du manoir. Ce fut un jeune garçon d’à peu près mon âge qui ouvrit. Il était blond, avait les yeux verts, et une sorte d’aura qui forçait le respect malgré le fait qu’il ne soit pas adulte. Il me sourit, et je remarquai une jeune fille, sûrement âgée de deux ans de moins, qui se cachait derrière lui. Lorsqu’elle vit que je la regardais, elle rougit et se pelotonna contre son frère, qui me demanda :
« Pourquoi êtes-vous venus ici ? C’est le manoir de la famille Hurya, et je ne tolèrerai pas qu’un inconnu y pénètre ! »
Pas découragé par son ton peu amical, je m’apprêtais à dire mon nom lorsque je me souvint des paroles du comte. Je prit donc mon inspiration et lui déclarai :
« Je m’appelle Rivez, et je… »
À peine avais-je eu le temps d’apercevoir son expression horrifiée que la jeune fille me sauta dessus, et nous roulâmes sur le chemin. Une fois arrêtés, elle se mit au-dessus de moi et plongez ses grands yeux violets dans les miens, d’un marron simple, alors que ses magnifiques cheveux longs et noirs se mêlaient aux miens, noirs également. Enfin, le jeune homme retrouva ses esprits et l’appela depuis la porte :
« Lala ! Il y a erreur, ce n’est pas lui ! Laisse-le ! »
Elle lui sourit et revint vers lui sans m’accorder son attention. Je me relevai, époussetai mes habits et revint sur le perron, où le garçon me regarda avec un sourire navré :
« Désolé, elle vous a pris pour un autre… Ah, au fait, je suis Johan Hurya, petit-fils du comte Gilbert. C’est lui qui t’a donné ce nom, n’est-ce pas ? »
J’acquiesçai, et il m’invita à entrer. Tandis qu’il me conduisait vers ma chambre située au premier étage de l’aile gauche, il continua :
« Il ne retient jamais les vrais noms de ses domestiques… Je te parie qu’il t’a demandé de voir Anita, n’est-ce pas ? Elle s’appelle Maria, c’est la bonne du manoir. Tiens, la jeune fille qui t’a attaqué tout à l’heure, c’est Lala Hurya, ma petite sœur. Elle ne parle pas souvent, mais tu verras qu’elle est adorablement gentille en plus d’être jolie. »
Nous arrivâmes devant une porte en bois où était accrochée une pancarte portant le nom de « John Cooler ». Il la décrocha, la tourna et écrivit « Rivez » avant de la ré-accrocher, puis de pénétrer dans la chambre. Je le suivit en demandant :
« Qui est John Cooler ?
-C’est l’ancien jardinier, dit-il en me montrant l’emplacement du lit. Son vrai nom était Gen Heyler, mais Gilbert avait lu un roman où le héros s’appelait John Cooler, alors il l’a appelé comme ça…
-Il est…
-Mort ? Bien sûr que non, rit-il, il a juste décidé de retourner chez lui parce qu’il était trop fatigué pour travailler. »
Il s’assit dans un fauteuil et me dit :
« Tu sais, ici, la vie est tellement calme que le seul moyen de mourir est de manger les plats épicés que ma mère prépare de temps à autre ! »
À nouveau, un frisson me parcourut, accompagné du même pressentiment éprouvé en passant le portail du domaine. Johan me regarda, la tête penchée, mais se leva et me donna une grande tape dans le dos en déclarant :
« Allez, à tout à l’heure pour le dîner ! Ce sera à dix-neuf heures trente dans la grande salle à manger près de l’entrée. Je te parie que Maman aura préparé sa fameuse "cuisine des Indes", dit-il, malicieux, en me donnant un coup de coude. »
Une fois proprement installé dans ma nouvelle chambre, je pris un rapide de bain et descendis dans la salle à manger. Avant d’y pénétrer, je surpris Johan qui murmurait quelque chose à l’oreille d’une femme que je compris comme étant sa mère.
« Sûrement la prévient-elle de mon prénom, me dis-je pour moi-même, puisqu’il a l’air d’effrayer les gens. »
Et en effet, elle écarquilla les yeux à un moment, mais son expression redevint normale lorsqu’elle me vit. Elle me sourit et se dirigea vers les cuisines tandis que Johan m’invitait à prendre place à table.
« Ici, tous les domestiques mangent avec nous, car on ne veut pas de barrières sociales comme chez les autres nobles. Aujourd’hui, il manque juste Willy l’électricien du manoir –il s’est cassé une jambe- et mon père, en voyage d’affaire. »
Il soupira :
« Au moins, eux ne devront pas goûter à… »
Sa mère l’interrompit en portant un grand plat rempli d’un riz jaune comme le soleil. Elle déclara, fière d’elle :
« Je profite de l’arrivée de notre nouveau jardinier pour préparer mon fameux "riz au curry", accompagné d’épices orientales traditionnelles ! »
Je remarquai Johan qui me mimait une moue dépitée tandis que sa mère me servait en premier. Je goûtai, et mon palais fut comme transporté en Inde par le goût certes épicé mais surtout légèrement sucré du riz. Bien sûr, je ne dis rien à Johan, mais il sourit en comprenant grâce à mon visage ravi…
Une fois la nuit tombée, je m’assis à mon bureau et entreprit d’écrire une lettre à mon oncle pour l’informer que j’habitais maintenant à Hangard. Il y travaillait comme cordonnier, et cela faisait longtemps que je ne l’avait pas vu. J’étais en train de tenter de me remémorer son adresse lorsqu’une voix apparemment énervée me parvint :
« Mais vous êtes fou ? ! »
Je passai la tête dehors pour voir de quelle fenêtre provenait cette voix, et je vit que l’on fermait justement celle du rez-de-chaussée. Je descendis donc, un chandelier à la main, tâtonnant à terre pour éviter de me prendre les pieds dans les nombreux tapis. J’arrivai enfin devant la porte de la pièce en question et, un peu honteusement, me collai à la porte pour écouter la conversation…
« Lui donner ce nom à un moment pareil, mais vous êtes cinglé, Gilbert !
-Allons, allons, duc Xillis, calmez-vous, il pensait bien faire…
-Il veut surtout attirer le malheur sur nous, ce… »
Il ne continua pas sa phrase, interrompu par ma chute dans la pièce due à la porte qui ne tenait plus sur ses gonds…
Voilà, je suis conscient que la mise en forme est horriblement foireuse, alors dites ce que je pourrais améliorer, mais critiquez aussi la fiction en elle-même (objectivement
!) !
Mots-clés
:
Fiction
Innocent
Hearts
Chapitre
1
(7)Commentaires
Posté le 10 Aug 2012, 00h 13min 18s par
Space
Commentaires
Vous devez être connecté pour pouvoir commenter
Connexion
-
Inscription
Space
|
@ 10 Aug 2012, 00h 22min 23s
Et PAN un gros pavé dans vos gueules :D
MetalDragon
|
@ 10 Aug 2012, 12h 40min 55s
Je mets un
et je lirai après avoir lu mon rapport de 220 pages...
Ramsey
|
@ 10 Aug 2012, 14h 00min 59s
Owwi j'aime bien. Continue. :)
Space
|
@ 10 Aug 2012, 14h 01min 18s
Merci Flamme, Oki d'acc' MD x)
MoonWolf
|
@ 10 Aug 2012, 17h 27min 38s
C'est cool ^^ J'ai pas encore vus pandora hearts alors je comparerais ^^
PlumedeZebre
|
@ 12 Aug 2012, 11h 56min 24s
cool :)
Space
|
@ 12 Aug 2012, 15h 05min 05s
Merki :)