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Space
: unCHAINED - Chapitre 1 : 301
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unCHAINED - Chapitre 1 : 301 |
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unCHAINED
Chapitre 1 : 301
La pluie tombait à verse sur le sinistre bâtiment gris en béton armé. Il se dressait au beau milieu d’un désert comme le nez se dresse au milieu de la figure. Posé ici par la volonté d’un unique homme, cet amas de couloirs et de cellules n’avait qu’un seul et unique but depuis sa création : être la plus horrible des prisons pour les plus horribles criminels et psychopathes. Depuis près de 30 ans, des hommes, des femmes et même des enfants croupissaient dans ce lieu lugubre et sordide. La nuit, les quelques habitants du village le plus proche de ce pénitencier entendaient sans cesse des rires, des gémissements et même le bruit de griffures contre des portes en fer. Il y a 25 ans, certains habitants qui ne trouvaient pas le sommeil sont allés se plaindre, réclamant une rénovation complète du bâtiment pour isoler au mieux les bruits. Le directeur leur avait alors ri au nez, mais avait néanmoins consenti à renforcer la garde des cellules. C’est grâce à cela que Gill, 26 ans, avait pu décrocher son premier job, après 3 ans d’étude intensives. Il avait tout de suite été retenu par la Directrice aux Ressources Humaines, et avait donc été envoyé à la surveillance de la cellule 300, la prison en comptant 300. Cette cellule assez spacieuse abritait une jeune fille aux allures un peu garçonne qui, bien que ne parlant jamais, avait tout de suite attiré l’attention de Gill de par sa grande beauté. Cependant, aujourd’hui, il allait se rendre compte que sa place n’était pas si avantageuse que ça…
Lorsque l’alarme retentit, Gill, qui prenait une pose dans la salle de repos, se rendit compte avec horreur que le tableau clignotant en rouge indiquait l’ouverture non réglementaire de la cellule 300. Laissant tomber sa tasse qui se fracasse au sol, il enfila sa veste de garde et empoigna son fusil mitrailleur. En courant vers la cellule, il récita une courte prière pour demander à son Dieu de bénir sa femme et sa petite fille de 4 mois. Arrivé devant la pièce où aurait dû se trouver la jeune femme, il constata avec horreur que le corps de son camarade qui le remplaçait durant sa pause se trouvait empalé sur un barreau détaché de la fenêtre sur la porte. Réprimant un hoquet de dégoût, il rentra dans la cellule pour inspecter plus en détail et tenter de déceler l’outil ayant servi à l’évasion, lorsque la lourde porte de fer se referma, et le verrou également. Tapant contre la porte pour tenter de se faire secourir, Gill n’entendit qu’une voix féminine à la fois inconnue et familière.
« Je suis désolée de ce qui t’arrives, vraiment désolée. Je n’oublierais jamais que c’est toi qui a surveillé ma prison depuis 3 ans ! Jamais… »
Puis l’intégralité de la cellule explosa, emportant Gill et ses quelques larmes versées en reconnaissant la jeune fille de la cellule 300…
En plein après-midi de printemps, le soleil glissa derrière de gros nuages gris, et les élèves du petit lycée Victor Hugo se précipitèrent dans les bâtiments pour ne pas être trempés, s’étant habillés léger en prévision d’un temps au beau fixe annoncé par la météo la veille au soir. Seulement, un élève resta debout au milieu de la cour, sans bouger, alors que l’averse le mouillait jusqu’aux os. Il était assez grand, avait les cheveux châtains et portait un simple jean avec un T-shirt noir sans motif. Certaines bonnes âmes lui crièrent de rentrer, mais il resta sourd à ces avertissements et continua à ruminer de sombres pensées, seul sous la pluie. Une fille brune, dans les 1 mètre 55, habillée d’un pull « Rock » et d’un jean également, les larmes aux yeux, renifla et courut lui saisir le bras, mais il la rejeta violemment et elle tomba sur les fesses dans une flaque d’eau. Lui criant qu’il était complètement stupide et borné, elle le gifla et retourna s’abriter. Des murmures amusés s’élevèrent des fenêtres du lycée, quasiment tous les élèves ayant assisté à ce triste spectacle mais préférant en rire que pleurer. L’élève solitaire baissa les yeux, et des larmes vinrent se mêler à la pluie qui coulait sur ses joues. Dans le hall principal, un grand élève de Terminale glissa cette question à l’oreille d’une de ses amies, petite brune à lunettes :
« Pourquoi il est comme ça, celui-là ?
-Oh, il s’est fait larguer par sa copine après 2 ans de relation quasiment fusionnelle, alors forcément, ça fait un choc… »
En rentrant chez lui, l’adolescent ôta ses chaussures, les rangea soigneusement dans le meuble prévu à cet effet, accrocha son manteau dans l’armoire et salua sa mère avec un sourire sur le visage, puis grimpa les escaliers quatre à quatre avant que…
« Mon chéri, ça s’est bien passé à l’école ? »
Trop tard, sa mère lui avait posé la question inévitable à laquelle il ne pouvait bien sûr pas répondre la vérité. Le garçon examina ses possibilités, à savoir : une réponse évasive comme « Ouais ouais », une réponse détaillée pleine de mensonges racontant une journée lambda voir idéale, ou une fuite ne nécessitant pas de réponse du tout. Préférant la réponse évasive, il fila ensuite dans sa chambre tandis que sa mère se recalait sur le canapé devant une série américaine diffusée à la télé en cette fin d’après-midi, satisfaite de cette réponse qu’elle croyait vraie. Arrivé devant la porte de son « antre », l’adolescent ralentit le pas, essuya une larme qui avait coulé malgré lui en repensant à sa journée horrible, et alla s’affaler sur son lit pour crier à gorges déployées dans un coussin étouffant le bruit. Une fois en partie calmé, il se posa sur sa chaise de bureau et alluma son ordinateur pour décompresser un peu. Equipé du plus puissant processeur et de la meilleure carte graphique du marché, ce dernier lui servait principalement à jouer à des jeux online avec des joueurs de pays éloignés tels que les USA ou le Japon. Il brancha son micro et lança le dernier jeu à la mode, lorsque son PC s’éteignit instantanément sans afficher de message d’erreur au préalable. Intrigué, le garçon se baissa et rampa sous son bureau pour vérifier les prises, mais rien à faire, même après avoir redémarré l’installation électrique et fait râler sa mère, l’ordinateur ne voulut pas redémarrer. Frustré, l’adolescent balança sa souris sans fil contre le mur, se leva et prit un manga dans sa bibliothèque. Soudain, la fenêtre s’ouvrit d’un coup, faisant voler les tas de feuilles éparpillés un peu partout dans sa chambre. Il referma vite la porte pour éviter qu’elle ne claque et entreprit de ramasser les papiers ayant volé, lorsqu’il sentit comme une présence dans sa chambre. Inquiet, il tourna sur lui-même afin de voir si personne n’était caché, mais il ne vit rien et se dirigea vers la porte. C’est alors que ses lèvres rentrèrent en contact avec la bouche d’une fille, et qu’ils disparurent…
En se relevant après avoir atterri douloureusement sur les fesses, l’adolescent se rendit compte qu’il n’était plus dans sa chambre, mais au beau milieu d’un désert. Il se massa la tête, puis les souvenirs de sa disparition lui revinrent. Il chercha la fille des yeux et la trouva adossée à un rocher, la tête appuyée sur sa main, marmonnant. Il s’approcha pour lui demander où ils étaient et qui elle était, mais ses paroles lui parvinrent et il s’en trouva intrigué :
« C’est la dernière fois que je l’amène ici, après, il se débrouille tout seul pour rentrer. »
Elle leva la tête et, voyant qu’il l’avait entendue, détourna la tête, puis rougit. Le garçon remarqua alors non sans rougir également que la jeune fille ne portait que des vêtements légers et qui plus est en partie déchirés. Cette dernière se couvrit la poitrine quasiment visible, mais l’adolescent fit volte-face en entendant du bruit dans la plaine de cailloux légèrement en contrebas. Il s’avança, mais une balle passa à quelques centimètres de son oreille, et un cri résonna :
« Ils sont là ! Feu à volonté ! »
La jeune fille oublia sa pudeur, se leva, attrapa la main du garçon et courut dans la direction opposée à celle de la venue des gardes. Esquivant les balles, les deux adolescents tentèrent de semer leurs poursuivants, et, pour cela, la fille plongea se cacher derrière un rocher. Elle poussa un cri alors que son genou s’écorchait sur le sol caillouteux, mais ne dit rien. Le garçon se pencha sur elle pour la soigner, mais ouvrit de grands yeux en reconnaissant son visage. Lorsqu’il prononça le nom de celle qui l’avait largué le jour, la jeune fille rit légèrement avant de rétorquer et lui dit :
« J’ai dû m’appeler comme cela, un jour… Mais c’est du passé, maintenant que je suis arrivé ici… »
Elle désigna l’immense bâtiment gris qui se dressait face à eux, et ajouta :
« Ecoute, je te promets de tout t’expliquer un jour, mais pour l’instant, on a des gardes aux trousses… Alors, si tu pouvais t’écarter, que je fasse ce que je dois faire.
-Ce que tu dois faire ? Eh, ne me laisse pas ! » lui cria-t-il tandis qu’elle avançait à quatre pattes vers les gardes. Arrivés près d’eux, elle sauta sur l’un d’eux et lança au garçon :
« Bouche-toi les oreilles, 301 ! »
Puis, constatant que l’adolescent suivait son ordre malgré la façon dont elle l'avait appelé, elle déclencha son pouvoir et cria. La voix suraigüe résonna dans toute la plaine de cailloux comme dans les oreilles des gardes, et leurs têtes explosèrent dans un bain de sang qui gicla jusque sur le garçon. Il regarda cette fille anormale se lécher les lèvres, horrifié…
Oui, j'ai voulu écrire une autre histoire en parallèle de
Massacre
parce que j'avais pas d'idée pour la suite et que je m'ennuyais...
Si vous n'avez pas aimé Massacre, j'espère au moins que vous aimerez
unCHAINED
!
EDIT : Mis en noir pour les petits yeux fragiles de Spiner :P
Mots-clés
:
Fiction
unCHAINED
Chapitre
1
(7)Commentaires
Posté le 27 Jun 2012, 20h 16min 28s par
Space
Commentaires
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ShinyDraco
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@ 27 Jun 2012, 20h 50min 13s
Rien à dire : Super !
Space
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@ 27 Jun 2012, 20h 50min 40s
Merci beaucoup :)
Geist
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@ 28 Jun 2012, 04h 04min 58s
Euh... Il est pas un peu débile, le héros ?
Cain
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@ 29 Jun 2012, 23h 24min 31s
WOUAH, t'en écris long du texte!
Space
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@ 02 Jul 2012, 19h 03min 09s
@Geist : Pourquoi :O ?
Geist
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@ 06 Jul 2012, 19h 31min 22s
Bah il frappe des meufs parce qu'il s'est fait jarter.
Space
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@ 15 Jul 2012, 09h 53min 15s
C'est SA meuf qu'il REPOUSSE, il la frappe pas !