Bienvenue Invité(e)
Inscription
|
Connexion
Galerie
Nouveautés
Galeries
Blog
Nouveautés
Blogs
Archives
Créations
Articles
Catégories d'articles
Tops
Top10
Top10 Alliances
Top10 Collectionneurs
Top10 Réputations
Top10 Succès
Top Divers
Espace Membre
Accueil
Board Oekaki
Forum
T'Chat
Topsite
Tutoriel Oekaki
PokéTerra
65116460 pages vues
Blog de
Princ
: Prologue de la réécriture de mon tome 1
Retour au blog de Princ
Prologue de la réécriture de mon tome 1 |
0
|
|
83
|
0
Petite annonce
Petite annonce avant de vous envoyer le texte ! Ce texte est le prologue de ma réécriture de mon tome 1, donc si vous voulez des extraits de cette réécriture, ou même de mes 2 premiers tomes, dites le moi en commentaire ! Je mettrais les couvertures de mes deux premiers tomes dans ma galerie. Information importante sur ce texte : il ne convient pas à tout le monde mais moi je l'aime comme ça, même si ça peut déranger certains. Donc si vous n'aimez pas le sang, que vous avez moins de 15 ans et que les textes à penchant érotiques vous dérangent, ne le lisez pas ! Bonne lecture aux autres. :)
Famille Brillance
Prologue
Cette fille, son visage, sa peau, sa voix... pourquoi un personnage comme elle m'effrayait ? Ses cheveux qui glissaient dans l'air lorsqu'elle courait dans ces larges couloirs, son visage tordu par la peur, par la haine, par la tristesse. Elle venait d'un autre monde, d'un monde où le meurtre semblait familier. Elle hurlait à la mort, elle hurlait comme détruite par ses propres crimes. « ne pleure pas, ça ne sert à rien de faire couler ce maquillage. » et lui ? Un reflet. Un être irréel imitant son ego féminin. Il se léchait les lèvres, ses yeux grands ouvert. Son sourire me faisait pâlir. « Félici, reviens ! Je veux continuer à jouer ! » ils continuaient leur course sur le sol pavé, l'une en hurlant, l'autre en riant. Le bruit des gouttes de sangs cassait le fracas de leurs pas. « laisse moi Emra ! » sa robe blanche était martelée de taches. Le garçon en avait plein le visage. « laisse moi ! Je ne joue plus ! tu... tu as tué tout le monde ! » ils arrivaient au hall d'entré. Les grandes fenêtres éclairaient avec peine l'escalier en marbre blanc. J'ouvrais la porte.
Ils déboulaient sur moi. Les cris de Félici me donnaient le tournis. « Arthur ! Pars ! Cours ! Emra veux nous tuer ! » elle se jetait sur moi en empoignant mon poignet. « coucou Arthur ! Nous avons trouvé un nouveau jeu avec ta sœur ! Nous avons tué tout les serviteurs de cette belle maison, et maintenant je veux voir combien de temps vous tiendrez ! » son rire me figea sur place. « tu ne vas pas assez vite ! » Félici tomba face contre terre, en s'éclatant le nez contre les pavés. Un sang clair coula partout. « c'est très bien ma chère ! Mais je commencerais par Arthur, si tu ne m'en veux pas. » je fus pris par le cou. Ses cheveux blonds dansaient devant ses yeux verts. « doux papillon pris dans le filet, je serais le chat qui s'occupera de toi... » il passa sa langue sur ses lèvres. Je sentait son désir de m'arracher le cœur, de me faire souffrir et de me laisser mourir.
Il éclata de rire. Sa lame brillait au soleil. C'était un jour merveilleux, il était vrai. Le bleu du ciel était aussi pur que l'eau de la fontaine près de nous. Alors je mourrais ainsi, me disais-je. Alors je me ferais tuer par le psychopathe d'ami de cette sœur inconnu. Alors cette sœur justement, ne fera rien, parce qu'elle était sûrement morte, étalée sur le pavé rose granit. Emra glissait sa lame contre ma poitrine. Il pouffait de rire. Il se délectait de ma peur. « ne tremble pas petit papillon... » je serrais la mâchoire. J'allais mourir. Ses yeux me poignardaient déjà, et son étreinte se resserrait autour de mon cou. Son regard bascula derrière mon épaule, là où ma sœur s'était étalée au sol. Un rire strident retentit dans le jardin. Il desserra sa main. Son teint était blême. « Fé...Félici... ? » je sentais une présence derrière moi, un frisson me parcourut. Il était si puissant que j'en eu la nausée. Je ne voulais pas me retourner pour voir la belle jeune fille de tout à l'heure. « si l'on veut Emra, si l'on veut hahaha ! » sa voix me pétrifiait. Elle s'avança près de moi, mais ne me jeta aucun coup d’œil. Elle fixait son ami. Elle semblait le dévorer du regard. Un visage tordu d'un rictus pervers et sadique flottait sur les yeux du garçon. « alors comme ça tu as voulu jouer au fou ? Tu as en plus tué mes serviteurs ? Quel inconscient... » elle soupira. Une odeur de sang gagna mes narines. « je... je suis désolé ! » elle éclata de rire. Sa tête partie en arrière. Elle s'approcha de lui, je pouvais distinguer ses cheveux presque blanc se balancer sur sa robe teintée de rouge. Elle tendit sa main vers le cou frêle d'Emra. « il semble si fragile... » elle le saisit. Il tremblait comme une feuille. Le bruit de sa lame se cognant au pavé cribla le silence. « tu sais, c'est dangereux une lame comme la tienne... tu pourrais blesser quelqu'un... » elle se pencha pour la saisir et lécha le sang séché dessus. Je voyais mon reflet qui dansait sur l'argent. j 'étais plus pâle qu'un mort. « chut... je serais douce mon cher Emra... » il tressaillit. Elle glissa sa lame sur la paume de sa main. « tu connais le secret de mon sang ? Qui boira le sang de l'enfant dragon... dis le. » une fine ligne rouge coulait sur son poignet en prenant de plus en plus d'assurance. Emra marmonna « mou... mourra... » elle hocha la tête et dit : « c'est bien... » le sang clair coulait à flot à présent sur tout son avant-bras. Elle saisit l'arrière de la tête de son ami et glissa ses lèvres très doucement sur les siennes. « au revoir, joli sourire... » elle pressa sa main contre la bouche encore ouverte d'Emra. Il toussa, comme s'il avait avalé de travers, puis pâlit. Il m'adressa un regard effrayé et finit par tomber, les yeux vides.
Je restai seul avec cette chose. Elle se retourna vers moi. Je voulais vomir. La face défigurée de cette si belle Félici s'imprimait dans ma tête. Son sourire pervers et sadique tomba, et elle s'approcha de moi pour me serrer contre elle. Son parfum embaumait tout mon être. « Arthur... j'ai eu si peur... » je n'osait pas la regarder. Je la serrais juste contre moi, trop horrifié pour m'enfuir. « Arthur... j'ai toujours voulu t'embrasser, glisser mes mains sur ta peau, te découvrir entièrement... allons-y. » je restai pétrifié. « ou alors tu ne voudrais pas... » j'avalais avec mal ma salive. « je... » elle glissa sa main dans mes cheveux. « allons-y, mon cher Arthur... » elle me prit le poignet et m'amena dans sa chambre.
L'endroit était dévasté. Des griffures arrachaient la tapisserie, du sang martelait la moquette et les draps. Elle enleva sa robe et m'invita moi aussi à me déshabiller. J'étais tétanisé et subjugué a la fois. Ce corps m'émerveillait. Elle glissa vers moi et posa ses lèvres contre les miennes. Elle passait ses mains sur ma peau. Je voulais m'abandonner à ses caresses. Je voulais lui en donner en retour, je voulais oublier ce monstre. Je me laissais aller, elle avait gagné, je n'étais plus capable. À quoi bon s'enfuir de toute façon, elle me tuerait si je ne la satisfaisait pas. Ses douces lèvres contre les miennes m'apportaient une chaleur réconfortante. Ses doigts qui parcouraient mon dos, mon torse et mon ventre me faisaient frissonner de plaisir. J'allais faire l'amour avec un démon. Cette idée ne me faisait plus peur, j'en avais envie. Je l'allongeais sur son lit teinté de rouge et me glissais au dessus d'elle. Son visage semblait gêné. Je l'embrassais. J'avais envie de son corps. J'avais envie de... une douleur me transperça le dos. Elle éclata de rire. Un grand sourire pervers et sadique déformait ses traits parfaits. Je clignais des yeux, comme pour chercher a comprendre. Elle me fit tomber a la renverse et embrassa mon cou. Je ne savais plus où donner de la tête. Je fermais les yeux. Ses dents martelèrent ma peau. J'hurlais. Elle était en train de me tuer.
Mots-clés
:
prologue,
Famille
Brillance,
Félici,
meurtre,
sang,
Mélanie
Peillet
(3)Commentaires
Posté le 23 Nov 2016, 18h 37min 42s par
Princ
Commentaires
Vous devez être connecté pour pouvoir commenter
Connexion
-
Inscription
Black_Kitsune
|
@ 24 Nov 2016, 19h 23min 50s
Ouuula, pavé ^^"
Va à la ligne steuplait, sinon c'est dur de lire...
Princ
|
@ 24 Nov 2016, 20h 39min 02s
haa ouai excuse c'est à cause du copier-coller
darkgira
|
@ 04 Dec 2016, 17h 23min 50s
"Mon corps s'émerveillait"
C'est très joliment dit ça ^^
Par contre ça correspond à quoi l'"odeur du sang" exactement ? Certes, c'est une formule utilisée pour créer un atmosphère mais une formule creuse c'est surtout le risque de déconnecter le lecteur du texte, ce qui m'est arrivé quand j'ai lu cette phrase. Plus généralement, le mot sang est répété beaucoup (trop) de fois dans ce texte mais sans vraiment atteindre son but. Disons que l'ensemble est un peu trop sage est pas assez cru à mon goût. Il manque d'horreur et d'érotisme à la fois (après c'est un avis personnel).
Aussi la tabulation est vraiment importante sinon c'est illisible.
Sinon c'est vraiment pas mal du tout !