Résultats du Concours de la Saint-Valentin 2016 !

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Terribles cavaliers, vous n'êtes rien pour moi,
Sinon des nostalgiques, des vaincus, des ex-rois,
Montrant de rares retours raillés royalement,
Et pleurant cette dame, votre maître d'antan.

Tu es défaite, vaincue, mère de Mort. Ô Famine!
Toi qui des temps mythiques tuait le moindre blé,
Et tu jetait tes chiens, Pestilences damnées,
Exterminés depuis, par la Pénicilline!

Tu as perdu les plumes, Guerre, mère de Mort,
Qui faisaient ton chapeau de panache et de feu.
On se tue comme on boit, en se souciant très peu,
Du vin, du malheureux, de son corps de son sort.

Mais le sort de ta soeur, Conquête est bien jeté,
Il n'y a plus terre sur Terre qui ne soit allouée.
Dans l'éther terriens cherchent terres de conquête,
Mais ces penchants astraux ne sont qu'une amourette.

Il reste Toi, leur fille, Toi notre état futur,
Mais tu attends toujours, et toujours plus encore.
Une vaste et longue vie, pour toi quelle torture!
Un in-fâme et somnie, te ronge Toi, la Mort.

Rappelez-vous vielles femmes, qu'il est une de Vous,
Qui n'a pas une ride et qui contrôle tout.
Tout, qui est sa conquête, et acheté sans sous!
Dont elle crée les conflits, et le maux les plus doux.

Et Elle a deux crochets, du miel le plus sucré,
Et des lèvres de soie, et des yeux argentés...
Au moins mille autres charmes... Est-Elle blonde? Est-Elle rousse?
Je ne saurais le dire, mais je sais qu'elle est douce.

Elle glisse sur la lyre, les livres et les lais,
Telle une sangsue sordide, Elle nous piquera tous.
C'est à Toi que je parle, pourquoi Dieu t'a fait douce?
- C'est parce que jadis, lui même je l'ai piqué.


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L'Amour n'a pas besoin de tout cela,
De femmes ou même d'hommes.
Voyez, voyez plutôt comment en somme,
Je n'aime que mes draps.

Ils m'étreignent tout le corps de leurs bras,
Me couvrent de baisers,
Et ma langueur transforme leur toucher,
De doux coton en soie.

Si fatigué! Je ne peux les quitter,
Leurs caresses langoureuses,
Nos corps se meuvent en une danse joyeuse,
Qui ne peut s'arrêter.

Ma mèche une licorne broute,
Je rêve?
La mange entière toute,
Je rêve.

Je sombre, langueur,
De miel,
Je goûte saveur,
Et Elle.

Elle? Eux?
C'est Elle?
Ou Eux?
Ce miel.

Je rêve,
Quel trêve
De vie,
Pardi!

Sommeil
Sucré.
Enfin!


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Je suis bien réveillé, quelle folle nuit d'amour!
Ma gorge est toute sèche d'avoir trop embrassé
Et mes yeux fatigués de cette vive danse.
Je vois toute la Cité, depuis ma haute tour.

Toutes les rues et parcs, par la brume sont pris.
On croit voir mille bêtes, des baleines et des phasmes,
Ou bien des korrigans, un dragon, un kelpi!
Mais une créature, n'est pas de ces fantasmes.

Droite sur le parking, se tient une cavalière,
Avec ses dents de miel et son air des plus fières.
C'est toi! Tu m'as trouvé! Par où fuir ta morsure?
Quoi? Aucune sortie? Ma fin est donc si sûre?

Fuyez, fuyez pauvres fous
L'Eternelle Amazone de l'Apocalypse!