Blog de Black_Kitsune: Openings envoyés par Jesus

Avant de commencer, vous pouvez lire mes critères d’évaluations ici. Mais bon, osef un peu très franchement :3.

L’opening fleuri de Higurashi no Naku koro ni, un anime qui repose sur sa valeur de choc. Recommandable pour un enfant préadolescent qui veut se faire une pré-cure de gore. D’ailleurs, si vous êtes encore frais et candide, et que le gore est un domaine que vous n’avez pas encore effleuré dans ce vaste monde qu’est internet, je vous propose une version allégée de Higurashi : histoire de ne pas se taper les inflexibles 24 épisodes qui vont vous sembler infini par leur lenteur à vous faire arracher les molaires une à une (voir fin du spoiler)

Graphiquement, ça pète le feu. L'effet kaléidoscopiqueCher Assyrien, puisque tu ne sais pas ce que c'est, voici un kaléidoscope.

Avec toutes mes condoléances,
Black_Kitsune. avec les fleurs, les couleurs qui clashent, les plans bien foutus - l'esthétique générale est admirablement exécutée.
Niveau musique, ça colle parfaitement avec les images - par contre, je ne nierai pas que sans le contexte, la musique en elle même est pour le moins inécoutable jusqu'au bout (après y'en a qui aiment plus que d'autres). Ça prend un certain temps de s'habituer à la mélodie bizarre avec les harmonies flippantes en arrière-son. Défaut qui en soi n'en est pas un puisque ici on juge de l'opening entier.

Symboliquement: Des Fleurs du Mal éclosent et apportent la folie et la violence à... des filles trop kawaii (0:13). On alterne entre des scènes florales et des moments de folie, avec du ssaaaang et ce genre de chose. Ce gros gros contraste entre le gore et le mignon fait la force et l'originalité de l'anime, et ça peut même causer un certain malaise.

Ce qui rend cet opening si bon c'est sa cohérence qui va jusqu'au bout - les images et le son nous délivrent un avant-goût un peu flippant de ce qui va suivre.

PS: La première fois que j'ai vu cet opening un membre du genre Tompouce l'avait posté, et à l'époque j'ai même pas voulu regarder l'anime parce que j'avais l'impression que c'était beaucoup trop "obscur", comme un produit du deep web (et j'avais tort puisqu'en fin de compte Higurashi est devenu assez mainstream).

Opening #1 de Fullmetal Alchemist: Brotherhood - autant parce que c'est le premier à être paru que parce que c'est le meilleur. Il se prénomme Again, et il est chanté par Yui. FMAB c'est le genre de classique sur lequel j'ai même pas besoin de blablater tellement c'est BIEN.

On peut le dire: la musique est BIEN. Jor BIEN BIEN. Du coup, tout va bien avec. Niveau visuel, tous les plans sont beaux - sauf de 0:12 à 0:18 (personne ne t'aime, scène de 0:12 à 0:18 >: ( ) et vers la fin où on a l'impression que les réalisateurs ont fait "ouais fuck on a qu'a mettre des scènes déjà faites histoire de boucler l'affaire".

En tous cas, avec ça les présentations sont faites: FMA:B, voici le public, le public, voici FMA:B.
On y trouvera: de l'émotion (0:08 gamins abandonnés : (, 0:35 okellé mignonne cette ptite famille -> -> 0:48 akélémal la ptite famille D: !, et aussi toutes les paroles de la chanson qui sont vachement dépressives), de l'action (toute la fin qui est une succession de battles endiablés), etc etc.
La symbolique ici est assez sympatoche. Dans une majorité de plans, les personnages sont balayés par le vent, qui fait figure d'un espèce de flux du destin (en tous cas, ça rend le tout assez étroitement ficelé et cohérent visuellement).
De 0:21 à 0:28, le perso principal, Ed, est balayé par le vent vers la droite tout en s'approchant du spectateur. A partir de 0:28, on voit son père balayé vers la gauche et qui s'en éloigne - rohoohoohoohoo c'est malin tout ça !

On pourrait dire beaucoup plus de choses sur cet opening qui doit être dans mon top 3, mais passons ou ça risque de faire très long tout ça.

Le second opening du classique Death Note, What's up, people?!, de Maximum the Hormone.

Donc, oui. J'ai choisi celui-ci plutôt que le premier opening (que vous connaissez peut-être, ou peut-être pas), parce qu'il est plus original et coloré, et qu'en soit je le trouve plus marrant.
Les paroles donnent, en français (quelques morceaux seulements): "humains pratiques youpi humain pratiques youpi humains pratiques youpi", "hey hey les gens sont cons, ah les gens sont des enculés" (hey hey ningen sucker, a ningen ningen fucker).
Ça m'a l'air d'être à la lettre près le discours interne de Light Yagami, personnage principal et sérial killer aux tendances mégalomanes (c'est un lycéen surdoué qui veut devenir le dieu d'un monde d'où il efface le péché en tuant tous les gens "mauvais").
Cet opening met l'accent sur la folie naissante chez le jeune Yagami, en nous donnant un aperçu de son monde intérieur: c'est le chaos, sauf à partir de 0:45 où Light marche tranquillement, observé de toutes parts par différents personnages plus ou moins louches, avec la musique qui augmente de volume au fur et à mesure qu'il monte les marches d'un immeuble jusqu'à ce que ça explose et que y'ait tout plein d'images compliquées qui ont l'air pas très sympatoches (feat. du sang, par exemple).

A part le fait que ça exprime pas mal la folie, je trouve les couleurs flashy absolument orgasmiques, surtout la scène où L tourne sur sa chaise pour manger des biscuits (mon âme de fangirl trouve en cet instant le Nirvana). Je tenais à le dire.

Mawaru PenguindrumPenguindrum qui roule, en français. Oui, ça craint. nous présente son premier opening, Nornir. A l’image de l’opening, et de manière encore plus extrême, Penguindrum est un anime assez esthétique, plongé du bout du crâne jusqu’au dernier atome de l’ongle de l’orteil dans le symbolisme (ce qui se traduit par du «wtf-il-se-passe-quoi-là-pourquoi-y’a-une-scène-yuri-et-sérieux-pourquoi-tout-le-monde-s’en-branle», «je-pige-rien-au-scéna-pourquoi-y’a-des-gens-qui-ressuscitent-toutes-les-minutes», «notons-les-noms-des-persos-et-essayons-de-les-lier-à-des-concepts-pour-tenter-d’appréhender-de-manière-plus-claire-la-métaphore-derrière-les-pingouins-qui-se-mettent-des-soutifs-sur-la-gueule» et ce genre de chose).

C'est cet opening qui m'a donné envie de voir l'anime. [J'ai rien regretté, soit dit en passant.]

La voix est douce, et la mélodie telle que ça attire un peu l'attention (plutôt vers le "gné" qu'autre chose). En tout, j'aime beaucoup beaucoup la musique. C'est calme. Dans le visuel, y'a des formes et symboles qui s'ancrent dans l'esprit (des pingouins, des stickmen comme ceux devant les toilettes, des flèches, des cercles) et qui rappellent une atmosphère urbaine (l'anime se déroule à Tokyo). Mais soyons francs, on se rappelle en gros des pingouins - c'est mignon les pingouins.

Cet opening sert d'explicatif un peu vague au scéna de la série (dans des lyrics qui sans contexte veulent rien dire). Il est surtout question d'un "monde binaire" qui "est supposé se terminer bientôt", et d'un sentiment de ne plus revoir quelqu'un - puis d'un espèce de révolte contre ce monde binaire ("même ton contrôle absolu a été détruit", "la fin du monde n'est qu'une hypothèse", "je crie de par-delà la ligne de ce monde binaire"), pour se finir sur le sentiment de revoir la personne.
Ce monde binaire, c'est celui régi par le "contrôle absolu" de la destinée. Dans Penguindrum, la fin du monde est annoncée comme une vérité due au destin - comment réagirons les personnages de la série ?? DUM DUM DUUUUMM
Les images sont symboliques - oui, même les pingouins. Les pingouins sont la représentation de la perte d'identité des personnages et leur difficulté à s'adapter au monde (les pingouins, c'est des oiseaux qui volent pas : ( ). La pomme c'est l'amour qui transcende la destinée. Etc etc.

Tout est bien pensé dans ce petit opening sympatoche :)

Steins;Gate est un anime devenu relativement récemment assez populaire, et dont les dix premiers épisodes si ce n’est les douze premiers sont totalement inutiles. Non, très sérieusement c’est vraiment chiant à regarder jusqu’à l’épisode 12 environ, et après, c’est acceptable. Voici son opening Hacking to the Gate, qui mérite quand même un petit quelque chose.

Pourquoi cet opening ?

C'est l'opening qui m'a donné envie de voir Steins;Gate, alors je pensais lui rendre un petit hommage ici.

La musique est pas trop mal - en fait, une fois qu'on commence à l'apprécier ça part en live (en tous cas, dans mon cas ma famille s'est maintes fois plainte du véritable solo d'opéra que je perpétuais au début de chaque épisode).

Le gros point positif de cet opening c'est qu'il se donne une image philosophique et compliquée - "y'a tout plein de rouages, ça doit être super profond comme histoire !!" ... non. Ça l'est pas.
Pas du tout.C'est un truc con comme un balai qui se veut super philosophique parce que "fuck ya des voyages ds le tan, c compliqué les voyages ds le tan nn??"
Mais c'est ce que l'opening fait comprendre, donnant conséquemment l'envie de voir l'anime !