Retour au blog de PlumedeZebre
Disclaimer: rien à moi, tout à Guillermo del Toro. Pour ceux qui veulent voir le film, ne continuez pas, c'est un spoil. Ficlet: fic un peu courte (désolée, j'avais pas d'idée, et je ne voulais pas ressortir une de mes fic de fanfiction.net...) Bonne lecture :) Ofelia se vide de son sang, lentement... Elle a renonçé à sa vie, à son trône, à son immortalité pour lui. Son petit frère. Ce que Pan lui avait dit, pourtant, l'avait plus blessée que cette balle qui lui a déchiré le ventre. Pour un morveux qu'elle connaissait à peine... Pour qui il se prenait? "-Tu a vu un faune? Ma grand mère disait qu'il faut se méfier des faunes, fais attention..." Mercedes l'avait mise en garde, gentiment. Elle entend quelqu'un qui l'approche, la touche... Elle reconnait Mercedes, qui commençait à chantonner sa comptine... Le sang qu'elle avait sur la main tomba sur le portail où elle était gravée avec Pan et, elle avait compris maintenant, son petit frère... Soudain, l'atmosphère changea. Elle fut parée de rouge et d'or, et se trouvait face à trois magnifiques trônes d'or. -Vous avez réussi princesse! Le faune sortit avec les trois fées de nulle part, sous les yeux bienveillants de la reine, la Lune, sa maman, qui est vivante, elle en ressentit une forte joie, et son père, le roi du royaume souterrain. -Au lieu de sacrifier un innocent, vous avez préféré verser votre sang, c'était cela la dernière épreuve, et vous l'avez réussie avec brio! continua le faune. Ce n'était qu'un rêve... Cette vie était un rêve? Ou était-ce celle avec Mercedes, son petit frère, Vidal? -Montez au côté de votre père... Ofelia s'avança, une foule s'éleva des gradins et l'applaudirent... Il était temps de laisser Ofélia, il était temps de devenir Moanna. Princesse Moanna. Dans le vrai monde, le froid, celui ou la vérité n'est pas toujours belle et nous ferais préférer le mensonge, où la dure réalité rattrape l'innocence, un monde trop cruel pour Ofélia. Son innocence était sa seule arme. Et Vidal l'a vaincu. Avec une arme trop réelle. Cependant, elle sourit. Elle avait réussi. Sa respiration s'arrêta, ses lèvres se détendirent. Un hurlement de bête sauvage, un sanglot d'une femme qui s'est sentie mère, déchira la nuit. L'innocence s'est éteinte. Ofélia n'était plus.