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COMBO FIC x 7 ! Hellow la populace ! Ces derniers temps, j'écrit un livre, et voici l'intro: j'ai besoin de conseils construits. _____________________________________________________________________________________________________ Introduction : Destin tracé La nature, sans bruit, changeait petit-à-petit ses couleurs, le orange et vermeil du ciel crépusculaire indiquait l’arrivée proche de la nuit dans le village de la Forêt de l’Est. « _ Viens, Maya, dit le petit garçon à son frère ! _ Non, réplique celui-ci. _ Dépêche-toi ! Il faut aider Maman, insista une petite fille. _ Mais Elisa, sanglota Maya, je ne veux pas être puni. » Elisa le tire par l’épaule et pousse un long soupir, feignant d’être une grande personne. « _ Je suis sure qu’elle t’a déjà pardonné, n’est-ce pas, Tiger, lança-t-elle à son autre frère. _ Oui, dit Tiger en remarquant que le ciel se noircissait, de plus, il doit être tard. Vite ! Maman va s’inquiéter… Maya essuya ses larmes, renifla et les suivit. Il avait utilisé le linge propre pour construire une cabane, puis avait prétendu que de féroces vikings attaquaient, en la détruisant. Le linge gisait dans la boue, Maman allait devoir tout relaver. N’ayant que six ans, Maya n’avais pas compris sa faute. Mais lorsqu’il la réalisa, il s’était réfugié près de son arbre préféré, connu de tous, et son frère et sa sœur avaient su où chercher en premier. Les trois enfants, Tiger, Maya et Elisa, trottinaient maintenant joyeusement sur le chemin du retour. « _ Maman, crièrent-ils en chœur, nous revoilà ! » Leur mère leur sourit : « Comment vont mes petits anges ? » Elle-même était divinement belle: ses cheveux roux nattés tombaient jusqu’au bas de son dos, sa robe blanche immaculé flottait au vent, ses yeux verts brillaient d’un éclat d’espoir. Elle aimait porter des chapeaux de paille auxquels elle ajoutait des fleurs colorées. Cette mère était une femme très courageuse, qui vivait tant bien que mal seule avec ses trois enfants. Elle avait expliqué aux enfants que leur père était parti en voyage mais n’était jamais revenu. Les enfants ne le connaissaient pas. « _ Et toi, canaille ?, dit-elle en ébouriffant les cheveux de son fils. Dis-moi, tu t’es bien amusé au moins ? _ Désolé, maman… sanglota Maya, honteux. _ Oublions ça et allons diner ! Il se fait tard et vous devez avoir faim. » Et toute la petite troupe parti dîner, riant et chantant. A une heure plutôt tardive, Maya murmura à sa sœur : « Elisa, tu dors ? C’est beau dehors, peut-être que l’on pourrait jouer un peu ? Je ne suis pas fatigué. _ Moi non plus. (Elle bailla à s’en décrocher la mâchoire) Je n’arrive pas à dormir. On réveille Tiger ? » Maya hocha la tête, mais porta son index à la bouche : « Il ne faudrait pas réveiller Maman. » Sur ces mots, Elisa secoua Tiger, qui s’éveilla aussitôt et fut partant pour jouer dans la forêt. La lune était couverte par les nuages gris, mais des lucioles éclairaient légèrement la nature endormie. Les trois insoucieux jouèrent longtemps près d’un étang à l’écart du village. Ils n’avaient pas peur et ne ressentaient pas d’angoisse car ils y allaient fréquemment et n’avaient pas la moindre chance de se perdre. Au bout de deux heures ils se lassèrent de jouer au pirate et retournèrent, harassés, vers leur mère tant chérie. Il était facile, même au loin, de sentir une odeur de souffre nauséabonde. Sur le chemin du retour, les trois petits entendirent des hurlements. En lâchant leurs épées en bois, ils coururent, affolés, vers les cris. Des corps, des gens en détresse, les pleurs d’un chérubin, des foyers réduits à l’état d’épave, leur mère, couchée près de la porte de leur maisonnette qui semblait abandonnée dans la nuit sombre fut le spectacle qui les attendait. A terre, blanche, si calme, comme si elle avait trouvé la paix, mais zébrée d’un long filet pourpre qui s’étendait sur sa robe. Tiger effleura le corps inerte, des larmes coulantes silencieusement et discrètement le long de ses joues d’enfant. Elisa se jeta à genoux, et écarquilla les paupières, comme si c’était sa propre vie qui lui avait été prise. De ses grands yeux bleus à elle aussi, s’échappaient des perles. Maya serra fort sa mère contre lui, en chuchotant : « Maman, viens on part. Dépêche-toi… On ne peut pas y aller seuls. » Et les trois se mirent à sangloter de plus belle. Avant d’entendre des bruits de pas, des rires, accompagnés de leurs habituels cris de terreur. Pris de panique, les petits êtres se réfugièrent dans un coin du salon, sous une table, et se serrèrent fort les uns contre les autres. Se retenant de pleurer, ils virent passer trois hommes en capes blanches maculées de sang. « Aaaah… Il semble qu’ils ne soient pas là, dit l’un d’eux. Après tout, on les retrouvera bien vite. M’enfin, on a intérêt, ria t’il platement. _ Au pire des cas, on se sera bien amusés, sourit un autre. _ Concentrez-vous sur le travail. Tornar attend, dépêchons-nous de repartir, tonna le dernier. » Les trois innocents attendirent qu’il n’y ait plus un bruit chez eux pour repartir. Ils coururent dehors en gémissant et appelant leur mère. Au bout d’un moment, ils comprirent que personne ne répondrait. Ils s’assirent dans l’herbe tâchée, s’adossant aux murs de pierre de la maisonnette, pour pleurer. Au bout de plusieurs heures, le soleil se levait. Les pauvres apeurés relevèrent la tête pour assister au spectacle de couleurs qui s’offrait devant eux. « On part, dit Maya en se relevant. Il n’y a plus rien ici. » Elisa hocha la tête et suivit le garçon. Tiger les rattrapa. Il jeta un dernier coup d’œil inquiet vers la maisonnette de briques et aux décombres du village. C’est ainsi que Tiger, Maya et Elisa, à l’âge de six ans, s’enfoncèrent dans la noire et sombre Forêt de l’Est. _____________________________________________________________________________________________________ Je sens déjà les tl;dr :) C'est pour ça que je vous ajoute quelques images à la fin de cet article, histoire de vous divertir. Los photos divertidos: