Retour au blog de Mara
[Plus tôt] Allan regardait une jeune femme. Elle avait des cheveux blancs et courts, elle portait un serre-tête noir avec une sorte de fleur accrochée, un kimono bleu foncé avec un nœud blanc. Dans son dos étaient accrochés deux fourreaux aux manches bleus. -Akai, j'ai une mission pour toi. Dit-il. « Sans blague !? Pensa la jeune femme. » Elle s'inclina. -Oui ? -Nous avons des alliés à Volucité, où se trouve une des bases Hybrides, qui les traitent encore pire que nous à l'Underground. Ils veulent se révolter, ils m'ont donc appelé et je t'ai sélectionné. « C'est surtout que je sais mieux me battre que ta gamine et ta mécano. Oh et surtout, parce que je suis la seule à VOULOIR faire des missions. Abruti. » -Bien, maître Allan. -Ta cible est le QG de Volucité : tu dois le détruire. Fait le moins de morts possible. -Bien. Elle sortit et se dirigea vers la « ligne de mouvement » : un tunnel creusé dans la roche et poli mécaniquement. Il avait mis trois ans pour créer le tunnel, deux pour acheminer un train et un an pour le rendre invisible électroniquement. Elle s'assit sur un siège et attendit. Le train se mit en marche. ***** [Maintenant] Akai peste sur Allan, elle en a marre de faire la faux-cul pour cet abruti d'égoïste, qui a arrêté le train à 6 km de la ville, c'est pas lui qui va se les taper, ces kilomètres ! Un [petit] moment plus tard, elle arrive devant la ville, début de la mission. Tâche une : Trouver les rebelles. Elle entre dans la ville et se met à courir extrêmement vite. Son « don » c'est de dépasser la vitesse du son sans dommage et d'envoyer des vagues soniques. Elle entre dans le quartier humain, le ghetto. Elle court, sautant sur les toits, évitant de regarder les humains gémir. Elle s'arrête sur un des toits de la muraille entourant les ghettos. Elle appuie sur un bouton de sa montre, une carte holographique apparait. Un bâtiment est rouge et clignote. Elle est près. Elle repart. Arrivée, elle tape contre la porte, une trappe s'ouvre et elle voix une paire d'yeux, marrons et une voix grave demande : -Qui est-ce ? -Akai Hasami. Arans. Vous voulez voir ma carte ? -Non. -Okay. La porte s'ouvre et elle entre. C'est une vaste salle avec des personnes courant partout, des ordinateurs ici et là, ce qui surprit Akai, mais elle se dit que c'était Allan qui les avait fournis. Un jeune homme d'une vingtaine d'années lui prend le bras. Il a les yeux marrons, elle en déduit que c'est le gars de la porte, il porte un jean gris, un tee-shirt noir et des rangers. - Akai Hasami, connaissez-vous la mission ? Elle lève les yeux au ciel. -D'autres questions à la con ? -... Non. Il la fait asseoir. -Désolée, j'suis obligé de faire ça sinon la chef me... Il déglutit. Bref, moi c'est Shame Kisaragi et je serai ton équipier. « Oh joie ! » soupire mentalement Akai. -La mission commence dans 20 minutes. Tâche 2 : Patienter. Ils décident de réviser leur plan. Des personnes vont faire un remue-ménage dans toute la ville, pour attirer les Hybrides. Pendant ce temps, une équipe va neutraliser les agents qui restent à la base et c'est au tour de l'équipe Aran-Rebelle de finir le boulot en plaçant des bombes à des endroits stratégiques. ************** Troisième tâche : Finir la mission. Elle court, Shame soupire et a du mal à la suivre. -Ils nous reste combien de temps avant d'arriver !? Hurla-t-il -Bientôt !! Répond-elle. Quelques secondes plus tard, ils arrivent devant le bâtiment. -On les pose où, les bombes ? -Ah, attends. Il lui envoie la carte du bâtiment en 3D, avec les informations de placement. Ils entrent dans le complexe et voient des corps d'Hybrides tués par balles. Les pauvres. Ils décident de descendre dans les fondations. Ils posent la moitié des bombes là. -Akai ? Dit Shame. -Pourquoi tu es avec les Arans ? Ca a l'air de te saoûler. -Parce que... Chais pas. Je ne vis pas à l'Underground mais j'y suis quand même. Peut-être par esprit libertin. -Pourquoi tu resterais pas chez les Umbras ? Elle reste silencieuse puis rit. -Tu ne serais pas en train de me draguer par hasard ? -Heu... Soudain, des Hybrides, lourdement armés, arrivent devant eux. Une femme leur dit : -Levez les mains en l'air et lâchez vos armes ! Les deux rebelles se regardent et décident d'un plan. Ils lèvent les bras, la femme sourit et s'avance vers eux. Elle a des cheveux noirs d'ébène, des yeux blancs, une peau pâle, une robe noire avec des nœuds blancs et un autre nœud dans les cheveux. Elle porte des bottes lui arrivant aux genoux. Akai glisse sa main vers ses katanas, si vite que ça ne se vit pas. Quelques secondes plus tard, la femme était coupée en deux et Akai rangea son katana, sous le sourire de Shame et le regard béat des Hybrides. Les deux coéquipiers se mirent dos à dos et tuèrent tout ce qui bouge, transformant la salle en une piscine vermillon. Akai tranche et danse, se transformant en ange de la mort, tandis que Shame tirait avec ses guns d'une manière belle et efficace. A la fin, Akai regarde sa montre. -Il reste dix minutes... Et trois bombes à placer, dit-elle. Shame lui prend la main et ils courent le plus vite possible. Ils sont sûrs, qu'à part quelques cadavres, il n'y a plus personne. Ils finissent de poser des bombes. Il leur reste deux minutes, Shame prend la main d'Akai et la force à sortir. Ils sortent du bâtiment alors qu'il ne reste plus qu'une minute. Ils courent vers la voiture promise par les Umbras... Mais il n'y en a pas. Shame serre le poing et prend le bras de l'Aran. -On fait quoi !? S'écrit-elle. Il l'amène devant une bouche d'égout et la soulève. -Beurk... Murmure la jeune femme. Ils sautent. L'odeur donne des hauts-le-cœur à Akai. Le jeune homme fouille dans son sac, qu'Akai n'avait pas remarqué auparavant, et sort deux masques à gaz nouvelle génération : C'est-à-dire, un masque transparent où on met une pastille à Oxygène qui se transforme en gaz respirable grâce à un astucieux système. Simple et pas encombrant, il est le plus utilisé. Shame sort deux pastilles, il en donne une à l'Aran. Chaque pastille tient environ une heure trente. Ils les placent dans la fente puis mettent le masque sur leur visage. -Ca va tout de suite mieux, dit la fille. L'homme lui sourit, se donnant un air étrange. -Je connais les souterrains par cœur.... Y'a un passage qui amène au QG. -Je sais pas pourquoi, mais j'ai une soudaine envie de leur casser la gueule. -Oh, étrange, moi aussi ! Les deux jeunes gens se mettent en marche. Les égouts sont extrêmement sales (logique) mais, souvent, un cadavre apparaît : Au sol, dans l' « eau », dans un état de décomposition avancé ou non. A mi chemin, ils changent de pastille et, finalement, arrivent en dessous d'une plaque. Shame fait un signe à Akai. Ils ont peur des représailles. Ils comptent jusqu'à trois et soulèvent la plaque. Le QG, de l'extérieur, paraît normal, Silencieux, sur leurs gardes, ils poussent la porte. Silence. Aucune trace de lutte, tout est éteint. -Je ressens plusieurs présences... Murmure Shame. Ils entendent soudain des gémissements, des jérémiades. -A l'aide... Murmure une voix. Ils cherchent d'où vient le son. Au fond, ils remarquent une forme humaine et s'avancent vers elle. C'est une petite fille recroquevillée sur elle-même, de dix ans, aux cheveux bruns, au teint pâle et à la corpulence faible. Akai, attendrie, se penche vers elle. -Qui y a-t-il ? -Heu... Je sais pas... murmure-t-elle. Shame s'agenouille vers elle. -Ma puce, tu n'as rien à faire là. Aucun des deux ne remarque le katana ensanglanté tenu dans les mains de la petite fille. Elle rit, d'un rire désagréable, sadique, psychopathe. -Je sais que je n'ai rien à faire là. Elle reprend son rire. Les deux rebelles la regardent, incrédules. Elle se lève. -Bonne nuit. Elle fait un sourire fou, un sourire de la mort elle-même. Son katana vole dans les airs. Ils sont morts, elle tombe au sol et les rejoint.