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Un corps gisait sur le sable gris de la plage de Cardiff. C’était celui d’une femme d’une cinquantaine d’années dont la chevelure brune, parsemée de cheveux blancs, s'étendait par terre. - Et voilà, inspecteur, on l’a trouvée ce matin. Elle semble s’être noyée en se rendant chez elle à quelques kilomètres de là. Apparemment, elle s’appelait Katia Shipton… - Merci Jonas, Vous pouvez disposer. Le coupa l’inspecteur Max Abeerd. Grand, mince, les cheveux en bataille, il portait toujours le même manteau long qui lui arrivait jusqu’au mollet. Il méprisait ses collègues car ils n’étaient jamais assez intelligents pour lui et il était très orgueilleux. La police était le seul lieu qui l’avait accepté, en tant qu’inspecteur. Il envisagea, un jour de travailler dans un musée mais il avait identifié presque toutes les œuvres en tant que fausses, il se fit virer, un coup de pied au derrière, si je puis dire. - Elle a été frappée à la tête par un objet contendant, dit Abeerd. Comme une matraque où… une lampe de poche. - Une lampe de poche ? on peut tuer des gens avec une lampe de poche, maintenant ? s’exclama l’agent Jonas. - Sachez qu’on peut tuer des gens avec tout, Jonas. Un frisson parcourut le jeune agent de police. Il avait vingt ans et venait de commencer sa carrière. Il était en uniforme de débutant, plutôt pas très grand en taille mais assez curieux. L’inspecteur était l’homme le plus brillant que Jonas connaissait, mais aussi le plus bizarre. Ce dernier s’affairait autour de la victime, presque le sourire aux lèvres d’avoir une nouvelle affaire à résoudre. C’est vrai, que ces derniers temps, les meurtres se faisaient rares et il n’avait pas eu grand chose à se mettre sous la dent. - Elle est Roumaine, de Bucarest. - Pardon ? - La marque sur son bras, c’est celle d’un ancien gang Roumain. Ils commettaient des meurtres en tout genres, et faisaient des trafics de drogues… - Mais « Shipton » n’est pas un nom Roumain, si ? - Elle a pu se marier et obtenir la nationalité Britannique, Dit il en tripotant les revers du pantalon de la victime. Vous êtes allés chez elle ? - Non, pas encore. On vous attendait parce que… - Bien. - Elle gagnait bien sa vie, quand même : vêtements de marque, Smartphone,… - Chirurgie esthétique, … Vous avez le Smartphone ? - Oui, mais il est verrouillé… Dit Jonas en sortant le téléphone d’une pochette sur laquelle était écrit grossièrement : « PREUVES ». L’inspecteur lui prit des mains et l’alluma. Il se gratta le front puis on entendit le bruit du portable qui se déverrouillait. - Et voilà ! S’exclama l’inspecteur, triomphant. Maintenant, direction le répertoire ! Il eut l’air déçu un instant. Il lança l’iPhone 4S dans le sable et alla observer le cadavre. Il enleva la chaussure de cette dernière et vit un petit morceau de papier. Il sourit pendant que Jonas était occupé à chercher le portable dans le sable. Le sourire disparut tout à coup. - Oh… oh non, dit Abeerd. Oh non, du code… - C’est que ça doit être important, alors, ajouta Jonas. Il était couvert de sable mouillé car il avait cherché le téléphone et qu’il pleuvait. - Jonas, qu’est-ce que vous avez encore fabriqué pour être couvert de sable, comme ça ? - Eh bien, figurez-vous que j’ai cherché le portable que vous aviez lancé dans le sable, tout à l’heure… - Moi, j’ai lancé un portable dans le sable ? - Oui. - Mais non, vous avez rêvé ! - Pas du tout ! je vous ai vu le… - Allons voir la maison de cette dame, finit il. Jonas resta la, à regarder l’inspecteur, un peu sidéré par ce qu’il venait d’entendre. - Attendez moi ! dit il enfin. Ils arrivèrent devant la maison. VOILÀ!!!! premier chapitre fini, dites moi ce que vous en pensez.... et n'hésitez pas a mettre des commentaires constructifs, s'il vous plait!!!
