Quand les cigales pleurent
Quand les cigales stridulent dans la nuit noire,
Tous nos soucis disparaissent avec le coton,
Mais moi, mon cœur et mon corps perdent la raison,
Et toi, sous les coups, tu me supplies de te croire…
Quand les cigales stridulent dans la nuit noire,
Les gens qui me sont liés disparaissent un par un.
Le coupable est-il quelqu’un que l’on ne peut voir ?
Il me prend mes amies et me perce la main…
Quand les cigales pleurent dans la nuit noire,
Je t’aimais beaucoup, mais tu ne veux plus me voir.
La batte en main, je vais régler cela moi-même,
Mais je meurs, et c’est toujours le même système…
Alors que les cigales sont encore heureuses,
Une innocente fillette tombe amoureuse.
Elle essaye de protéger son bien-aimé,
Mais le destin finira toujours par frapper.
Il restera toujours des secrets à percer,
Les cigales n'ont pas fini de striduler :
Meurtres sordides et identités usurpées
Sont le quotidien de ce village égaré.
Jamais le sanglot des cigales ne cessera
A jamais nous serons enfermés ici bas,
Car même si les corps ont cessé de tomber
Il en faut plus pour que le cycle soit brisé.